Plonger dans les bras de Morphée

« Ouahhh !!! », voilà un cri un peu bestial et trop souvent entendu tout au long de la journée. Bailler, la bouche fermée de préférence car les personnes en face de vous ne souhaitent pas toujours savoir ce que vous avez mangé, est un signe flagrant d’un manque de tonus. La terrible sonnerie du réveil est une sinistre mélodie revenant douloureusement vous extirper chaque matin du royaume des songes. Un terrible glas retentant précocement en chaque début de journée pour vous rappelez qu’il faut aller gagner sa croûte.

Hier, vendredi 16 mars, comme chaque année depuis 11 ans, nous célébrions la journée nationale de la sieste et du sommeil. Une aubaine pour jeter un éclairage sur ce manque gangrenant notre vitalité. Une carence de sommeil est un véritable problème aussi bien pour soi que pour les autres. Travailler alors que l’on n’est pas assez reposé peut perturber votre travail. L’information ne vient pas de sources peu sûres et à la véracité discutables, puisque que ce sont des scientifiques de la NASA qui l’affirment. 20 petites minutes suffiraient à augmenter la concentration et la productivité de plus de 30%.

Beaucoup rêvent de pouvoir piquer un petit roupillon notamment après la pause déjeuner. Il est vrai qu’entre 12h et 14h, on a tendance à ressentir un terrible coup de barre. Les yeux sont lourds, la motivation absente et l’esprit ailleurs.

Des entreprises alertes et soucieuses du bien-être de ses employés, ont passé outre les tabous, ont transigé autour des interdits et ont permis aux assoupis de dormir sur leur lieu de travail pour éviter, par exemple, des passages au toilette un peu trop longs. Des salles de siestes ont été aménagé pour permettre aux salariés de se reposer, on retrouve ainsi, des poufs, des canapés moelleux, des revêtements pour fauteuils massants et sont même proposées des séances de tai-chi ou de yoga.

 

Mais attention aux abus et aux siestes qui auraient tendance à se prolonger de façon artificielle, c’est du donnant-donnant, le droit de pouvoir se reposer est accordé, cependant il faut l’utiliser avec modération pour que la mesure soit pérenne. Certainement pour cette raison, peu de sociétés ont eu recours à ce genre d’organisation pour l’instant. Une démarche remplie d’entraves et de paperasses, car afin de voir fleurir ce genre de salle, les démarches administratives peuvent être longues et fastidieuses, de quoi aller se rendormir. Il faut que la demande émane des salariés et qu’elle soit appuyée par une décision de la médecine du travail.

 

Pourtant, se reposer est une chose inhérente de l’être humain et seulement 60% des français respectent cela. Une étude de l’Institut Nationale du Sommeil et de la MGEN, la plus importante mutuelle de France,  montre qu’en moyenne les français dorment 7h05 en semaine et 8h11 le week-end, des chiffres qui restent toujours insatisfaisants. En outre, la tendance n’est pas à la hausse quand on sait que dans les années 1960, les français dormaient en moyenne, 90 minutes de plus. Les plus touchés par cette absence de sommeil, ce sont les jeunes adultes adeptes de nouvelles technologies et d’internet, préférant rogner passée au lit pour tchater, surfer ou télécharger illégalement des films et des musiques.

 

Ne pas dormir assez peut avoir des conséquences graves sur la santé. Troubles musculaires, immunitaires, diabète, dépression, cancer ou encore déphasage temporel à force de somnoler en sont les tristes constats. Toutefois, réjouissons-nous dans notre malheur, on dort tout de même plus que les américains, les espagnols ou que les canadiens mais jamais autant que les chats et leur 18 heures de sommeil quotidien.  

 

Pour regagner le sommeil, les gestes sont simples, éviter de trop manger, faire de l’exercice, pas au point de devenir des athlètes, juste 15 minutes tous les jours suffisent, éteindre les appareils électroniques, se construire en environnement propre à la détente.

 

Une journée dédiée au sommeil n’est pas assez, ce n’est pas une journée qu’il faudrait lui consacrer mais toute notre vie. Dormons suffisamment pour aborder les périodes d’éveil avec sérénité. Laissons-nous nous étreindre par les bras de Morphée et embrassé de la sorte, cédons pour un repos bien mérité. 

5 réflexions sur « Plonger dans les bras de Morphée »

  1. [b]Comme tu as raison Bijou Mozarine.

    Morphée, c’est LUI que je retrouve tous les soirs, dans les bras duquel je m’endors.

    Il a une drôle de façon de me dire : « il est l’heure » »
    D’abord il engourdit mes deux doigts, ceux qui tapent sur le clavier de mon ordinateur, et là je commence à faire de multiples fautes de frappe. C’est un premier signe.
    Si je n’ai pas compris, il paralyse ma capacité d’analyse d’une situation :
    Exemple, je survole un article, je veux le commenter, et je m’aperçois que mon commentaire est « hors sujet » l’horreur!

    Là je sais qu’il est temps que je quitte Internet sinon je deviendrai ridicule.

    Morphée m’appelle tôt le soir, mais le matin je suis devant mon café à 6 heures[/b]

  2. [b]LUDO, Mozarine venez voir ICI :

    [url]http://www.come4news.com/c4n,-le-premier-site-du-journalisme-citoyen-remunere-794582?mosmsg=Message+envoy

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