« Le Journal du Dimanche » parlait d’une « nationalisation soft » ! Cela consiste à avoir toujours un plan B. Le gouvernement a un plan B même s’il y a une cascade de démentis. On parle d’un plan B du gouvernement au cas où il y aurait une panique des épargnants. Afin d’éviter la méthode Coué, un plan B est toujours en préparation ! Les banques auront besoin de se recapitaliser dans un futur proche si la situation s’aggrave encore ! Il s’agit de faire face à la chute de la valeur des dettes souveraines qu’elles ont dans leurs bilans. Mais si on parle de plan B, c’est quoi le plan A ? C’est un peu la liste à faire au Père Noel !

_ Un accord Européen : Fond de stabilité Européen Financier : C’est fait !

_ Action commune des Européens  et de la BCE sur les marchés : c’est fait! mais l’action est limitée !

_ Si les marchés financiers sont rassurés, les courts des marchés bancaires augmenteront : ce n’est pas fait !

….ETC.

                En fait, il y a beaucoup de conditions pour le plan A ; et dans une course contre la montre, il va falloir faire un plan B avant que le plan A se réalise !

Ainsi il s’agira de recapitaliser les banques Françaises. Cela constituera une nationalisation partielle dont les capitaux seront apportés soit par un emprunt  sur les marchés financiers (cela m’étonnerait !), soit par un emprunt national (un vrai !) dont les particuliers(Nous) seraient titulaire d’une partie de la dette Française ! Nous serons titulaire d’une partie de la dette (et non des Etats étrangers) et auront le control sur la gestion des banques afin d’éviter qu’elles ne provoquent une autre crise !   

Dans tous les pays en Crise, on parle d’austérité : réduction des dépenses, plan de rigueur, …etc ; mais la rigueur sans projet de croissance pour l’emploi : CELA NE SERT A RIEN !

Il faut dire que cela est difficile de combiner Austérité et Relance. A priori, c’est incompatible mais possible en pratique ! Il faut réduire les dépenses publiques non productives et relancer les investissements productifs. Les plans  adoptés en France étaient des plans de relance tournés vers la consommation. L’exemple typique est la prime à la casse! Quand on sait que cela ne sert à rien sur la durée ! Il faut des plans de relance tournés vers l’investissement et non de faire des chèques aux ménages. Cela consistera à aider les PME-PMI à se développer. C’est le cas aux Etats Unis avec l’administration Obama : réduire les taxes sur les PME pour favoriser l’emploi et les investissements et pas seulement la consommation.