La flambée des prix de l’immobilier n’a pas seulement dopé le prix de vente du mètre carré en 2010, elle a eu une répercussion importante sur le prix des loyers et de nombreux foyers modestes ne peuvent plus suivre financièrement.
Le secrétaire d’Etat au logement propose de taxer les loyers parfois abusifs des chambres de bonne louée à des étudiants.
Les prix des loyers des chambres loués aux étudiants à Paris comme de nombreuses grandes villes sont parfois exorbitants dans la mesure où ils peuvent varier de 400 € par mois à plus de 800 € pour une surface habitable de l’ordre de 9 à
Si l’on tient compte qu’environ seulement, 7 % des étudiants ont des chambres dans les cités universitaires, on peut comprendre que beaucoup sont à la recherche de chambres à proximité de leur formation, ce qui fait que la plupart du temps exploser les prix des locations.
D’une façon générale, actuellement, le montant des loyers n’est plus du tout en adéquation avec le pouvoir d’achat des locataires et le nombre de loyers impayés augmentent considérablement.
Devant un tel constat, le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu, envisage à partir de 2012, de taxer les petites surfaces louées plus de 40 € le mètre carré au lieu des prix pratiqués actuellement qui peuvent varier de 70 à 80 € le mètre carré.
Certains pensent que cette mesure est insuffisante, car elle ne concernera qu’environ 1 % des locataires, ils demandent que d’une façon générale tous les loyers soient plafonnés.
Même si se loger doit être un droit et non pas un luxe, il faut tout de même que les propriétaires puissent s’y retrouver financièrement face aux travaux d’entretien et de rénovation qu’ils sont censés réaliser.
Il est sûr qu’il n’est plus possible d’accepter la situation actuelle, qui met très souvent les étudiants ainsi que leur famille dans la dépendance des aides au logement, il est nécessaire de trouver un compromis qui permette d’établir une relation de confiance entre les locataires et les propriétaires.
Il est vrai que le choix de la taxe sanction n’est peut être pas la meilleure solution, une incitation fiscale à l’égard de certains propriétaires serait peut être préférable, mais une chose est sûre c’est qu’il faudrait construire davantage de petits logements adaptés aux étudiants.
On se demande même pourquoi ils n’y ont pas pensé avant…