Ubsifot a récemment lancé, pour la sortie de ses jeux PC Assassin’s Creed 2 et Settlers VII, un système de DRM (Digital Rights Management ou Gestion des Droits Numériques: la protection technique des droits d’auteur et de reproduction dans le domaine numérique) qui oblige les joueurs PC à s’identifer en ligne pour pouvoir lancer et jouer aux jeux. Si la connection PC du joueur est coupée, ou si les serveurs d’Ubisoft ont un problème, le joueur se retrouve immédiatement éjecté du jeu et peut perdre une partie de sa progression.

 

Ce système interdit donc aux joueurs de pouvoir jouer ou même lancer le jeu offline. Ce système est très critiqué car les joueurs PC se sentent lésés, en outre de nombreux bogues apparaissent empêchant les utilisateurs de jouer correctement. Cependant, Ubisoft, conscient du problème du piratage sur PC, continue dans la foulée car ce système sera implanté dans tous ses futurs jeux sur PC. Ubisoft essaie aussi de rassurer les joueurs, expliquant que même après plusieurs années les serveurs arriveront serivront toujours les anciens jeux comme les récents (http://www.computerandvideogames.com/article.php?id=235596&site=pcg).

 

Même si ce système est loin de faire l’unanimité, Namco-Bandai semble vouloir en faire autant. Le 27 mai dernier, Olivier Comte, Vice-Président de Namco-Bandai France, a ainsi déclaré:

"Je vais être très honnête. Je pense que c’est une bonne chose pour une raison : il n’y a aucune autre alternative aujourd’hui. Est-ce la meilleure solution ? Certainement pas, et si nous pouvions faire autre chose, nous le ferions, mais c’est mieux de faire quelque chose que rien du tout. Dans la conjoncture actuelle, ils font le bon choix." (http://www.gamalive.com/actus/5928-drm-ubisoft-namco-bandai-piratage.htm).

 

De plus en plus d’éditeurs mettent en place des politiques agressives pour tenter d’enrayer le piratage (voir http://www.come4news.com/les-jeux-doccasion-bientot-taxes-448298), même si leurs solutions sont souvent contournées en quelques heures par les pirates. Au final, les mesures prises pénalisent plus les joueurs que les fraudeurs, mais le piratage a pris une telle ampleur qu’on ne peut plus laisser faire. On ne vous le dira jamais assez: ne téléchargez jamais illégalement les jeux, les films, la musique. Aucune excuse ne peut justifier ce geste qui n’est rien d’autre que du vol. Même si cela vous permet d’avoir des tonnes de choses pour presque rien, le travail doit être rémunéré et en agissant ainsi vous empêchez les développeurs d’avoir un salaire décent et mérité. Cela peut tout simplement conduire à la fin des jeux vidéo, les studios fermant progressivement leurs portes les uns après les autres.