Au bord de l’écologie.

 

        Au moment où Europe Ecologie risque de faire un bon score lors des prochaines élections, au moment où l’industrie automobile relève la tête et ses ventes, il est temps de signaler quelques contradictions.

        Certes, le Grenelle de l’environnement est lointain, encore plus loin que le Grand Emprunt dont on n’entend plus parler, à moins que les medias ne le négligent. D’ailleurs des voix s’élèvent pour dénoncer les entorses faites au nom de l’emploi ou de la dette. Passons.

        Le surcroît de vente automobile ressort de la prime à la casse dont la pub des constructeurs s’est emparée. Certains même poursuivent le tarif 2009 à 1000 euros.

Et tout le monde d’applaudir la disparition des tacots puants, lambinant sur l’autoroute. On compte les grammes de carbone au kilomètre etc… Les acheteurs ont plutôt tendance à regarder la consommation.

Mais pour qui va dans une casse, il constatera que des voitures de 8 ans, aptes à la réforme, n’ont fait que 30 000 kms. Outre le fait que ce serait une bonne affaire pour ceux qui ont de petits moyens, la majorité des français, c’est aussi un gaspillage matériel qui frise l’indécence. Car il est interdit de la vendre une fois touchée la prime. Et là, les écologistes ne disent rien. Dommage. Une minorité de véhicules sont dans cette situation, bien sûr, mais, puisqu’il faut une somme de petits gestes pour que le monde écologique aille mieux, celui-là en est un qui irait dans le bon sens.

Autre exemple de gaspillage avec le téléphone portable. Mon engin ne tenant pas la charge, j’ai voulu acquérir une nouvelle pile. Rire du vendeur. Avec mes points, pas ceux du permis, gagnés je ne sais comment, pour un euro j’ai eu un téléphone neuf. La pile aurait coûté beaucoup plus cher. On ne m’a même pas dit le prix de cet objet sans doute introuvable. Sagement je dépose mes piles usagées là où il faut mais écologie quand tu nous tiens !