Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 35,

fascisme et national socialisme responsables de la guerre….


 

On peut écrire sans se tromper que fascisme et national socialisme sont avec l’impérialisme, les enfants du nationalisme. Ces trois doctrines sont à l’évidence responsables des deux guerres mondiales. Ces doctrines ont toutes pris naissance après la Première Guerre mondiale qui provoqua une misère parmi les populations. Comme d’habitude c’est sur elles, bien qu’elles aient supporté par le sacrifice de la vie d’hommes, de femmes et d’enfants la dureté des combats, que porte le retour de la croissance, par la misère s’ajoutant à la misère de la guerre. Il faut bien prendre ce qui reste de richesse, le peuple est là pour ça, puisque l’argent à été utilisé pour la guerre.

Ces partis ont bien compris que pour prendre le pouvoir, il fallait s’appuyer sur l’aspect populiste d’une politique consistant à faire miroiter qu’ils pouvaient apporter un bien être social, en répondant par une politique que seuls, ils peuvent mettre en œuvre même au prix de violences et de crimes. National socialisme ou fascisme sont deux idéologies qui reposent sur des définitions floues mal définies, mais ils sont d’extrême droite et nationalistes.

Le nazisme qui dérive du national socialisme d’Hitler est une forme parmi d’autres de fascisme. Le nazisme est un système totalitaire spécifique, essentiellement raciste et antisémite, et fortement opposé au judéo-christianisme. Si distinction il y a, le fascisme avait pour but l’édification d’un État fort, base d’un nouvel Empire, véritable «but» ultime, alors que le nazisme voyait dans l’État le «moyen» de mettre en œuvre une politique raciale et de domination mondiale par la race ayrienne .

Le fasciste mourait pour l’Italie, le nazi pour la race aryenne. La Seconde Guerre mondiale n’est donc pas seulement un conflit de nations, à l’instar de la Première Guerre mondiale, mais aussi un conflit de visions du monde.

Dans la pratique, Mussolini enfermait et persécutait ses opposants, mais ne se livrait pas à une politique d’extermination sur des bases culturelles et religieuses, alors que l’idéologie nazie organisait un système de déportations des «indésirables». D’abord et principalement les juifs, qui tous devaient être éliminés, adultes comme enfants. Hitler avait décrété que tous devaient disparaître en vertu d’une purification de l’Europe planifiée «scientifiquement», c’est-à-dire avec des arguments pseudo-scientifiques, les théories raciales, et en mobilisant tous les moyens techniques. On visait leur élimination, non leur réduction en tant qu’ennemis. Les violences et les crimes ont été les bases de l’élimination des opposants. D’autres groupes sociaux subirent les déportations et les persécutions, communistes et autres marxistes, tsiganes, handicapés mentaux, «asociaux», homosexuels, catholiques, protestants, Témoins de Jéhovah… Les camps d’extermination tels Auschwitz, Treblinka, Maïdanek , furent construits ou transformés à des fins d’exterminations.

Konzentrationslager Majdanek

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Référence Wikipédia

Le concept d’État totalitaire est forgé par le philosophe et théoricien du fascisme Italien , Giovanni Gentile, qui écrivait les textes de Mussolini ayant un contenu théorique. L’État totalitaire doit prendre le contrôle de la société tout entière et de tous ses secteurs, jusqu’à faire disparaître celle-ci, englobée dans l’État, devenu «total». On ne peut donc exclure le fascisme du système des États totalitaires, qu’il invente au contraire.

Le fascisme voit le jour en Italie, avec la prise du pouvoir par Mussolini, marche sur Rome, 1922, il invente un nouveau mode d’État précisément, en pratique et en théorie. Il en fait la théorie et le réalise en vue de constituer un Empire, supposé faire renaître l’Empire romain .

Invention qu’Hitler recueillera et développera, en préparant la guerre en Europe, dans le but de créer un nouvel Empire européen, «le Reich de 1000 ans». L’exploitation du mythe du «danger juif», complot mondial en parallèle et-ou alliance avec le communisme international sera reprise. On diffusera systématiquement un faux, fabrication de la police secrète du Tsar, les «Protocoles des Sages de Sion», qui est un faux document censé être un plan de conquête du monde par les Juifs et la franc-maçonnerie. Il fut fabriqué à la demande de la police secrète du tsar et à l’intention de Nicolas II de Russie, qui refusa d’en faire un instrument de propagande, ayant rapidement découvert la supercherie et estimant que ce texte décrédibiliserait son combat. Adolf Hitler mentionnera cette lecture dans Mein Kampf, «mon combat».

280px-frmeinkampf20050214.1294500428.jpgMein Kampf est un ouvrage politique rédigé par Adolf Hitler entre 1924 et 1925 pendant sa détention à la prison de Landsberg, détention consécutive au putsch de la Brasserie, coup d’État manqué. Il contient des éléments autobiographiques, l’idéologie politique du nazisme, l’histoire des débuts du N.S.D.A.P ou National-Sozialistische-Deutsche-Arbeiter-Partei et diverses réflexions sur la propagande ou l’art oratoire.

C’est tout à la fois un document autobiographique, le récit de la naissance et du premier développement du parti nazi, et un essai et manifeste politique qui énonce les bases idéologiques du programme politique de son auteur. Mein Kampf exprime plusieurs ambitions difficilement dissociables, le désir d’assimilation culturelle des Juifs, et des Tziganes dont l’extermination physique n’étant à l’époque pas évoquée au nom d’une théorie raciale, d’une militarisation expansionniste et d’un renouveau national Allemand teinté de revanchisme.

Selon Adolf Hitler,

* La cartographie de l’Europe, issue du traité de Versailles, «Diktat de Versailles», est inacceptable, car elle a pour conséquence immédiate l’éclatement des peuples de culture Allemande.
* L’Autriche et les minorités Allemandes de Tchécoslovaquie et de Pologne doivent être rattachées à l’Allemagne en un seul espace géographique, le «Grand Reich», le Grand territoire. «Une heureuse prédestination m’a fait naître à Braunau-am-Inn, bourgade située précisément à la frontière de ces deux États Allemands dont la nouvelle fusion nous apparaît comme la tâche essentielle de notre vie, à poursuivre par tous les moyens».
* Pour assurer l’épanouissement du peuple Allemand réunifié, il préconise la voie des chevaliers teutoniques, «conquérir par l’épée Allemande le sol où la charrue Allemande devrait faire pousser le blé pour le pain quotidien de la nation ».
* Cela nécessite de réarmer le pays et d’atteindre l’autosuffisance économique par une série de conquêtes territoriales.
* Le nouvel essor de la nation Allemande doit se faire notamment au détriment des territoires Russes, des pays de l’Europe centrale et danubienne, mais aussi à l’ouest, au détriment de la France qu’il considère comme «inexorable et mortelle ennemie du peuple Allemand».

Ce qui distingue le nazisme du fascisme est, non pas le nationalisme, le racisme et l’antisémitisme, mais le fait que la politique nazie soit d’abord et essentiellement raciste et antisémite, et la décision en vue de l’élimination des juifs, et le recours à un plan d’extermination. La planification et l’organisation systématiques sont une spécificité nazie, et n’appartiennent ni au fascisme Italien, ni aux divers fascismes qui apparurent en Europe. La diversité des expressions portent souvent à confusion.

100px-wappen_deutsches_reich_weimarer_republiksvg.1294503023.pngNous sommes au début de république de Weimar qui est une démocratie parlementaire que connue l’Allemagne entre 1919 et 1933. C’est en effet dans la ville de Weimar que, à la suite de la défaite Allemande à la fin de la Première Guerre mondiale, l’Assemblée nationale constituante Allemande rédigea la Constitution de Weimar qui fut adoptée le 31 juillet 1919.

Le Parti national-socialiste des travailleurs Allemands souvent dénommé «Parti nazi» fondé en 1920, arrive au pouvoir le 30 janvier 1933 avec la nomination de son leader, Adolf Hitler, au poste de chancelier de l’Allemagne par le maréchal Von Hindenburg, président du Reich. Le terme «nazi», abréviation de l’Allemand national-sozialistisch, est utilisé en référence aux membres de ce parti ou aux adhérents de l’idéologie politique du nazisme.

nazi_eagle_swastika.1294475517.pngEmblème du N.S.D.A.P.

L’exemple du parti nazi le N.S.D.A.P. ou National-Sozialistische-Deutsche-Arbeiter-Partei est un parti dont la base est ouvrière.

parteiabzeichengold.1294475697.jpegIl est le successeur de l’éphémère DAP, Parti ouvrier Allemand, fondé en 1919, très probablement à l’instigation d’une société occultiste munichoise, la société Thulé, société secrète, dont le but était de protéger le «sang aryen» des Juifs et des francs-maçons. Celle-ci inspire l’usage de symboles comme les runes et la croix gammée et attire des hommes comme Alfred Rosenberg, Hans Frank, Dietrich Eckart et même le prêtre catholique Bernhard Stempfle. Thulé compte une centaine de membres, pour la plupart issus de la bonne société munichoise. La société financera modestement le jeune parti ouvrier Allemand.

800px-flag_of_nazi_germany_1933-1945svg.1294476073.pngLe drapeau du parti dessiné en 1920 par Adolf Hitler, fond rouge, cercle blanc, svastika noir. Dans Mein Kampf, il détaille cet épisode, et notamment son choix du rouge et du noir, couleurs de l’Empire Allemand, mais aussi pour ne pas laisser le monopole du rouge au communisme. Il compose aussi les premières affiches du parti. Le 24 février 1920, Hitler fait approuver le programme du parti par l’assistance. Le Programme en 25 points entend modifier les bases économiques, politiques et sociales de l’Allemagne en réunissant au pays les minorités qui en étaient séparées, en chassant les juifs, en démantelant les grands magasins au profit des petits commerçants, en supprimant «l’esclavage des intérêts», en germanisant le droit public. Les nazis désignent ainsi des «ennemis» responsables de tous les maux dont souffre le pays. Le programme entend aussi contrôler l’enseignement, lutter contre l’esprit critique et instaurer un pouvoir central fort. Ce programme vise les couches populaires, mais en fait Hitler ne s’intéresse qu’à la partie nationaliste et antisémite.

C’est le 14 septembre 1930 que, pour la première fois, les milieux politiques Allemands traditionnels prirent conscience du danger incarné par le parti national-socialiste.

La crise économique de 1929 prive l’Allemagne et l’Autriche des capitaux Américains investis après-guerre. Ceci provoque la faillite du système bancaire Allemand et la chute de la production industrielle. En décembre 1931, il y a 6 millions de chômeurs à 100 % et 8 millions de chômeurs partiels.

La politique de déflation sévère menée par Brüning, baisse de l’allocation chômage et des allocations sociales favorisent la radicalisation politique. Hitler affirme en septembre 1930 qu’il compte arriver au pouvoir par le suffrage universel, et il ajoute, «Alors nous construirons l’État tel que nous le souhaitons». Mais les SA, la Sturmabteilung littéralement «Bataillon d’Assaut», réclament de l’action. Sous l’impulsion de leur chef Stennes, les SA de Berlin se révoltent contre l’abandon du volet social du programme nazi.

Les SS, la Schutzstaffel, de l’Allemand «escadron de protection» dirigés par Himmler, circonscrivent la rébellion et commencent à assurer la police interne. Ils répriment une autre révolte de SA au nord du pays. Cela permet à Hitler de se donner une image de leader modéré, soucieux de contenir ses troupes. Contre la politique d’austérité de Brüning les nationalistes, des associations d’anciens combattants, des agrariens, quelques hommes d’affaires, etc… Et les nazis se rassemblent en octobre 1931 dans le «Front de Harzburg». Cette alliance favorise Hitler devenu un personnage de premier plan.

En 1931, le Zentrum, le parti catholique, pense pouvoir amadouer les nazis en associant Hitler au pouvoir. Le président Hindenburg reçoit même celui-ci le 10 octobre 1931 pour lui proposer un poste. En vain, le Führer refuse les seconds rôles. Le succès du parti entraîne une lente mutation sociale de ses adhérents. La proportion d’ouvriers augmente par la suite de la création du Syndicat Betriebszellen-Organisation, NSBO, qui compte 100 000 membres en 1932.

Début 1932, le parti compte 1,5 million d’adhérents, dont 350 000 SA et SS qui multiplient les exactions et les démonstrations de force. Les batailles de rue contre les communistes se multiplient. En 1931, elles font 300 morts pour la seule Prusse. Les Jeunesses hitlériennes de leur côté enrôlent plus de 107 956 jeunes.

Le 25 février 1932 Hitler obtient la nationalité Allemande, et à l’élection présidentielle de mars-avril, il obtient 2,75 millions de voix, représentant 37,3 % du corps électoral, mais il est battu par le maréchal Hindenburg. Aussitôt après les élections, un décret-loi du chancelier Brüning interdit les SA et les SS. Mais Brüning qui dirige le gouvernement depuis octobre 1930 s’est fait beaucoup d’ennemis à droite, car il s’appuie sur le SPD, Parti Social Démocrate, pour gouverner. Schleicher rencontre Hitler et conclut un accord avec lui. Le NSDAP ne s’oppose par à un cabinet sans Brüning en échange, le Reichstag est dissous et les SS et SA sont de nouveau autorisés. Les élections du 31 juillet 1932 donnent au NSDAP 37,3 % des voix.

L’ancien chancelier Von Papen et Schleicher dernier chancelier de la république de Weimar avant Adolf Hitler, proposent aux nazis deux ministères, mais Hitler réclame la chancellerie. De ce fait, les SA multiplient leurs violences. Un décret-loi instaure alors la peine de mort pour les auteurs de violences de rue mortelles. Lorsqu’un mineur communiste est piétiné à mort par neuf SA, ils sont condamnés à mort. Hitler réclame leur libération. Finalement graciés, ils ne feront que quelques mois de prison. Hitler dicte désormais sa loi au pouvoir légitime.

À l’automne 1932, les nazis mènent une campagne très violente avec, entre autres, des thèmes anticapitalistes, populistes et proagrairiens. Les grands patrons inquiets proposent une union de toutes les forces nationalistes sauf les nazis. Les élections générales de novembre marquent un recul du NSDAP avec ses 11,74 millions de voix, soit 33,1 % du corps électoral. Les nazis perdent deux millions de voix. Les partis communiste et socialiste dépassent le NSDAP de plus de 1,5 million de voix, mais ils sont divisés. Les caisses du parti nazi sont vides. Le recul aux élections de novembre le laisse dans un certain désarroi. Le nouveau chancelier Schleicher tente de faire éclater le parti en proposant à Gregor Strasser le poste de vice-chancelier. Mais soumis à la pression de Goebbels, Strasser quitte le parti nazi en dénonçant la politique d’Hitler.

Après les élections de novembre, Hitler sait que pour arriver au pouvoir, il doit pactiser avec les milieux d’affaires, très insatisfaits des politiques menées par les chanceliers successifs. Au cours de l’année 1932, il a acquis une certaine respectabilité auprès des grands patrons qu’il a rencontrés à Düsseldorf le 27 janvier 1932 grâce à Schroeder. Hindenburg est hostile à la nomination d’Hitler comme chancelier. Hindenburg finit par demander à von Papen de clarifier la situation politique. Celui-ci propose un gouvernement avec Hitler comme chancelier. Il assure le vieux président qu’Hitler sera neutralisé par les ministres conservateurs. Le 30 janvier 1933, Hitler devient chancelier. L’importance de l’hypothèse d’un soutien des milieux financiers et patronaux à Hitler est discutée pour ce qui concerne la période avant 1933.

Dès le 1er février 1933, le nouveau chancelier Hitler obtient du président Hindenburg la dissolution du Parlement. Grâce à l’argent fourni par les industriels, 3 millions de marks, le parti nazi multiplie la propagande. Goebbels s’assure le contrôle de la radio d’État et multiplie les meetings grandioses. Göring signe un décret, le 22 février 1933, en tant que ministre de l’Intérieur de Prusse, qui fait des SA et des SS du Land des auxiliaires de police. 40 000 nazis peuvent ainsi se livrer en toute impunité à la violence en pleine campagne électorale.

Le 27 février, le bâtiment du Reichstag est totalement détruit par un incendie criminel. L’incendiaire étant un jeune Hollandais de l’ultra gauche, les nazis en profitent pour développer la thèse de la préparation d’un soulèvement communiste. Plus de 4 000 militants du Parti communiste d’Allemagne, KPD, sont arrêtés ainsi que bon nombre de leaders de la gauche, ils sont assassinés ou seront envoyés vers les premiers camps de concentration. Entre 1933 et 1939 de 150 000 à 200 000 personnes sont internées, et entre 7 000 et 9 000 sont tuées par la violence d’État. Des centaines de milliers d’autres doivent fuir l’Allemagne.

Aux élections fédérales de mars 1933, le parti nazi obtient 17,28 millions de voix représentant 43 9 % du corps électoral. Il n’a donc pas la majorité absolue, ce qui constitue un demi-échec, vu les conditions du scrutin. Dès le lendemain des élections, les SA s’attaquent aux gouvernements locaux qui ne sont pas aux ordres du NSDAP. Ils envahissent les gouvernements locaux, les directions de la police régionale où ils hissent le drapeau nazi. Le 29 mars, les libertés fondamentales sont abolies. Peu à peu, tous les partis et syndicats, autres que ceux d’inspiration nazie, sont dissous.

Le NSDAP met la main sur la presse communiste et socialiste. Le 14 juillet, il est proclamé parti unique. La loi du 1er décembre 1933 sur «l’unité du parti et de l’État » dicte, «Le NSDAP est étroitement lié à l’État». Il devient donc une institution de l’État. De janvier à mai 1933, le nombre d’adhérents au NSDAP triple. Il atteint 2,5 millions de membres en 1935. En 1939, le parti compte 5,4 millions d’adhérents. La composition du parti se rapproche de plus en plus de la composition sociale de la population Allemande.

Les nazis condamnent «l’art dégénéré» et les «sciences juives», et détruisent ou dispersent de nombreuses œuvres des avant-gardes artistiques. Le programme pour «purifier» la race Allemande est également très tôt mis en œuvre. Une loi du 7 avril 1933 permet à Hitler de destituer aussitôt des centaines de fonctionnaires et d’universitaires juifs, tandis que les SA déclenchent au même moment une campagne brutale de boycott des magasins juifs. Hitler impose aussi personnellement à l’été 1933 une loi prévoyant la stérilisation forcée des malades et des handicapés, elle est appliquée à plus de 350 000 personnes.

En novembre 1933, le nouveau dictateur fait plébisciter sa politique quand 95 % des votants approuvent le retrait de la Société des Nations et que la liste unique du NSDAP au Reichstag fait 92 % des voix.

Le 2 juillet, le vieil Hindenburg félicite Hitler, qu’il apprécie de plus en plus. Sa mort le 2 août tranche le dernier lien vivant avec la République de Weimar. En vertu de la constitution, le chancelier exerce temporairement les pouvoirs du président défunt. Le même jour, le Reichstag vote une loi de fusion des deux fonctions en une seule, Hitler devient Führer und Reichskanzler. Un plébiscite du 19 août, 90 % de oui, achève de donner au Führer le pouvoir absolu.

La suite 36 sera la suite sur le fascisme et le national socialisme responsables de la guerre…

Références,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_aryenne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-christianisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auschwitz
http://fr.wikipedia.org/wiki/Treblinka
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AFdanek
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme_italien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_sur_Rome
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_romain
http://www.web-libre.org/dossiers/adolf-hitler,1205.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocoles_des_Sages_de_Sion
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mein_Kampf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Putsch_de_la_Brasserie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-socialiste_des_travailleurs_allemands
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_Weimar
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_ouvrier_allemand
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_Thul%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_gamm%C3%A9e
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mein_Kampf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Frank
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dietrich_Eckart
http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_en_25_points
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Br%C3%BCning
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sturmabteilung
http://en.wikipedia.org/wiki/Stennes_Revolt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schutzstaffel
http://en.wikipedia.org/wiki/Harzburg_Front
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zentrum
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalsozialistische_Betriebszellenorganisation
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-d%C3%A9mocrate_d%27Allemagne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_von_Papen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_von_Schleicher
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gregor_Strasser
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Goebbels
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_G%C3%B6ring
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_d%C3%A9g%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_Nations

 

2 réflexions sur « Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 35, »

  1. [b]Anido, bonjour… Ne penses-tu pas que les fascismes, [u][i]et ceux de l’entre-deux-guerres provenaient très certainement de la crise boursière de 1929[/i][/u], peuvent actuellement venir, ce, du fait de la crise actuelle subie par bon nombre de pays ?
    Amitiés,
    Dominique[/b]

  2. [b]Dominique[/b]bonsoir,

    Non seulement je le pense, mais je le crois.

    Marine Le Pen en est l’incarnation même, sous des aspects féministes elle est dans la ligne politique de son père et elle fera beaucoup de mal.

    Les échecs des partis traditionnels de gouvernement principalement la droite qui est aux commendes depuis 1998 sauf une cohabitation Jospin de 5 ans ont échoués aux yeux de beaucoup, de sorte qu’ils ont envie d’essayer le FN, c’est le grand danger.

    Sa politique sera plus sociale que celle de Sarkozy semblable aux politiques fascistes de Mussolini et d’Hitler qui s’appuyaient sur la population d’en bas pour l’accréditer.

    La politique sarkozienne leur est néfaste les rendant plus misérables, alors que Marine taxera les plus riches pour distribuer aux plus pauvres, c’est ce qu’a fait Hitler.

    Bien à toi,

    Anido

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