Pets de kangourous et restes de Beckham

Après son passage en Nouvelle-Zélande, les restes de David Beckham, le célèbre footballeur anglais, ont été mis aux enchères sur internet. Non… Ne faites pas dire au Réveil des Marmottes n'importe quoi, David Beckham n'est pas mort. Il s'agit des restes de ses repas: Des épis de maïs grignotés, des fonds de Coca-Cola ou des frites épargnées. Selon la vendeuse du site Trade Me, un épi de maïs et un reste de soda proviendraient directement d'un restaurant où David Beckham a dîné ce jeudi. Une frite a été ramassée alors que le footballeur anglais l'avait laissé tomber en se baladant à Wellington. David Beckham était trois jours en Nouvelle-Zélande avec son équipe américaine, les Los Angeles Galaxy, pour un match amical. Ses restes sont désormais disponibles sur le site internet d'enchères Trade Me.

 

 

Le Jeudi 23 août 2007, le Réveil des Marmottes vous révélait une autre histoire relative aux restes, un chercheur norvégien avait fait cette découverte: L'élan est responsable du réchauffement du climat. L'élan émet des pets comme beaucoup de ruminants, des gaz à effet de serre. Un élan adulte rumine plus et proute plus qu'un jeune élan. Un élan peut produire jusqu'à 2,1 tonnes de CO2 dans une seule année soit l'équivalent de deux vols en Airbus (aller-retour) entre Oslo et Santiago du Chili. Le professeur Odd Harstad étudie le phénomène à l'Université des Sciences de la vie en Norvège. Voici un échantillon de sa théorie: «Un élan adulte émet environ 100 kilos de méthane par an. Mais le méthane est beaucoup plus nocif que le dioxyde de carbone, et il faut multiplier par 21 pour trouver l'équivalence en CO2… Quelque 140 000 élans broutent des forêts norvégiennes et produisent 294 000 tonnes de CO2 par an…» Dans la foulée, des scientifiques australiens tentent de transplanter une bactérie vivant chez les kangourous dans l'estomac des moutons et des bovins pour éliminer le méthane, une cause du réchauffement du climat.

En effet, cette bactérie permet aux gaz des kangourous d'être propres, ils ne contiennent pas de méthane, contrairement aux pets des vaches et des moutons dégageant un pourcentage très important du volume total des émissions de gaz à effet de serre asphyxiant littéralement la planète. Selon Athol Klieve, un scientifique de l'État du Queensland dans le nord-est de l'Australie, «14% des émissions de gaz à effet de serre provenant de l'Australie sortent des entrailles des bovins et des ovins… Si vous prenez le cas d'autres pays comme la Nouvelle-Zélande où l'élevage est plus développé, le niveau atteint environ 50%…» Grâce à la bactérie du kangourou, la digestion des aliments sera plus efficace et cela pourra même entraîner une économie de plusieurs millions de Dollars sur le coût des aliments pour les éleveurs. «Non seulement les animaux n'émettront plus de méthane mais ils tireront 10 à 15% d'énergie supplémentaire de ce qu'ils mangent…» Il faudra encore attendre trois ans pour que les scientifiques puissent isoler la bactérie et la transplanter du kangourou chez les vaches et les moutons. L'histoire ne dit pas si en mangeant les restes de David Beckham, il faudra ensuite se faire transplanter la bactérie du kangourou.

Mike (Michel Mahler)

3 réflexions sur « Pets de kangourous et restes de Beckham »

  1. excellent !
    Le genre d’info qui tue… j’ai écrit aussi une pitite bafouille ce matin au sujet des pets de kangourous, bicoz ça fait quand même flipper que des types dépensent les sous du contribuable ça comme… lol !

  2. Kyoto : Pour t’enrichir point ne pétera mais tes envies aux autres vendra!
    Ecologie – Le pet de kangourou pollue moins que celui de bovin
    Alain Vincenot, le vendredi 7 décembre 2007 à 05:00
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    Des chercheurs australiens ont découvert qu’une bactérie évitait aux kangourous d’émettre du méthane dans leurs flatulences. Ils vont essayer de la transplanter chez les bovins. Un espoir pour la couche d’ozone.
    Coup de tonnerre, le 29 novembre dernier : dans un rapport consacré à l’impact écologique de l’élevage, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) désignait celui-ci comme « un des premiers responsables des problèmes d’environnement ». A l’origine de cette accusation : le pet de bovin et d’ovin. Car, c’est bien connu, dans leurs pâturages, vaches et moutons ne se contentent pas de regarder passer les trains. Ils se laissent aller à des flatulences particulièrement agressives pour la couche d’ozone. Et, malgré leur quiétude apparente, constituent un véritable danger pour la planète. Par jour, une vache envoie ainsi dans l’atmosphère environ 50 litres de méthane, et l’ensemble du bétail broutant sur notre bonne terre en produit annuellement 74 millions de tonnes. Or ces rejets ne cessent d’augmenter avec la croissance démographique qu’accompagnent de plus grands besoins alimentaires. En un siècle, ces nuages néfastes ont été multipliés par 4,5. Au point que dans son rapport la FAO soulignait qu’en équivalent CO2 la part de l’élevage dans le réchauffement climatique est plus élevée que celle du secteur des transports.
    Sur plusieurs années
    D’où l’importance de la démarche entreprise par des scientifiques australiens. Après avoir constaté que, à l’inverse des vaches et des moutons, les flatulences de kangourou ne contenaient pas de méthane, ils ont identifié dans leur estomac la bactérie expliquant cette particularité. Et de tenter maintenant de l’isoler avant de la transplanter chez des moutons et des bovins, afin de les rendre moins polluants. Des travaux qui devraient prendre plusieurs années. Athol Klieve, un des chercheurs du programme mis en place par le gouvernement de l’Etat du Queensland, au nord-est de l’Australie, rappelle que dans son pays « 14 % des émissions de toutes origines proviennent des entrailles des bovins et des ovins ». Et de préciser que dans certains pays d’élevage, comme la Nouvelle-Zélande, le niveau atteint 50 %.
    Edition France Soir du vendredi 7 décembre 2007 n°19664 page 13

    BERGERAC le 8 décembre 2007

    C’est Henning Steinfeld porte parole de la très respectable FAO, qui a porté le pet, les sectes végétariennes exultent, elles vont pouvoir imposer que l’humanité ne soit plus faite que d’êtres végétariens que l’on ne voulait plus jusque là qu’asexués et ne consommant pas du tout d’alcool. Ce grand expert en flatulences et éructations méthaniques semble oublier deux éléments d’importance :

    – Le méthane qu’émettent les bovins notamment par leurs flatulences et éructations, aurait une importance plus grande sur l’effet de serre que le gaz carbonique ; il faut cependant rappeler que la durée de vie du gaz carbonique dans l’atmosphère serait selon les spécialistes de 50 ans contre 10 ans pour le méthane !

    – Le rôle de l’agriculture est de produire de la biomasse sous forme végétale ou animale, c’est à dire : des celluloses, des sucres, des graisses, transformés éventuellement en alcool ou bio carburants, et des protéides. Il s’agit de composés organiques qui comportent tous des atomes de carbone.
    Or lorsqu’on regarde ce que sont les intrants, c’est à dire les éléments de base apportés au sol pour produire la biomasse, on y trouve : de l’eau soit des atomes d’oxygène et d’hydrogène et des engrais comportant les trois composantes azote, acide phosphorique, et potasse. Pas de carbone dans tout cela si ce n’est pour être précis dans les engrais minéraux du genre carbonates ou cyanamide et dans ceux dits organiques, mais le carbone de ces derniers provient du recyclage d’une biomasse produite antérieurement.

    Il faut donc bien trouver le carbone quelque part, la photosynthèse permet grâce à l’association de la chlorophylle et de la lumière de capter le carbone du gaz carbonique de l’air qui va donc être recyclé en composants organiques diminuant ainsi le taux de ce gaz dans l’atmosphère.
    La part utilisée pour la production de biomasse est sans commune mesure avec le volume des gaz émis à l’occasion de cette production, qu’il s’agisse de la combustion de carburant pour les travaux agricoles les transports ou le pompage de l’eau, de la décomposition de l’humus ou des émissions de méthane.
    Concernant ces émissions de méthane par les bovins, il n’est certes pas envisageable de récupérer celles des flatulences ou éructations , à moins d’intuber tous les bovins et de les relier à des usines à gaz Dieu sait pourtant si nous savons faire de telles usines ! Il est par contre possible de récupérer le méthane des fumiers et purins pour produire de l’énergie, ce qui est réalisé de façon pratique depuis les années 30 suite notamment aux travaux des Professeurs Ducellier et Isman qui mirent au point à l’Institut Agricole d’Algérie de Maison-Carrée le digesteur permettant la récupération du gaz.
    Le méthane récupéré et utilisé comme carburant va certes, de la même façon que les bio carburants, libérer du CO² lors de sa combustion, mais la grande différence avec les carburants fossiles tient à ce que ce CO² ainsi libéré sera recyclé par la production de biomasse sans qu’il soit nécessaire d’attendre des millions d’années.

    S’il est donc évident qu’il faille tout faire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le méthane bovin notamment, ou qu’il faille trouver des solutions pour en recycler le maximum, il est par contre malhonnête intellectuellement de prétendre taxer les émissions liées aux activités agricoles sans tenir compte en contrepartie du volume considérable de CO² recyclé par la synthèse chlorophyllienne.

    L’application du protocole de Kyoto a conduit à la situation ubuesque de création de droits d’émission pour les industries, on a vu récemment que la cession de ces droits en bourse permettait à des sociétés d’équilibrer leur compte d’exploitation voire de dégager des marges substantielles ce qui ne pouvait être fait dans le cadre de l’objet normal de leur activité. La devise du nouveau Kyoto sera sans doute : « Pour t’enrichir point ne pétera, mais aux autres ton envie vendra ! » ?
    N’allons donc pas jusqu’à établir pour l’agriculture des droits d’émission, liés au volume de CO² recyclé – ce qui au passage permettrait sûrement une rentabilité infiniment plus forte que celle découlant de la satisfaction de nos besoins alimentaires de base- mais cessons d’accuser nos agriculteurs de participer plus fortement à l’émission de gaz à effet de serre alors que c’est exactement l’inverse qui se produit. Cette démarche inconséquente ne conduirait-t-elle pas à taxer les productions de fèves ou de haricots au motif qu’ils favorisent des flatulences humaines incontrôlables ?

    Il faudra bien un jour revenir à un peu de raison dans la réglementation des activités humaines qui du fait d’une spécialisation extrême de ceux qui l’établissent ou d’un respect trop strict des règles d’une mondialisation forcenée et instantanée, est d’une part conçue dans une approche verticale des problèmes, et ne sait pas d’autre part hiérarchiser les activités selon qu’elles conduisent à la production d’indispensable, de nécessaire, de superflus ou d’inutile.

    Il faudra bien arriver à ce que des « spécialistes en généralité » arrivent dans une approche horizontale des problèmes à faire que ces règles ne soient pas établies de façon indépendante et trop souvent contradictoires par le spécialiste du rot du bovin ou par celui de son pet.

    Il faudra bien arriver à décider un jour qui est le plus utile à la société du producteur de bovin émetteur de méthane – compensé par le recyclage de la photosynthèse-, ou du producteur de CO² au volant de sa voiture –qui n’est compensé par rien-. Il faudra bien se demander si les ouvertures de frontières à tous vents et les délocalisations dans les productions agricoles, qui conduisent à un gaspillage énorme et à la disparition de pans entiers du secteur primaire dans de nombreux pays, ne sont pas en outre génératrices d’émission de gaz à effet de serre , ne serait-ce que par les transports inutiles de marchandises qui pourraient être facilement évités par une production locale et une saturation des marchés locaux, avant d’envisager importation ou exportation.
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    En prime un petit texte moins sérieux envoyé au Figaro en 2001… il n’a pas été publié.

    Voilà que nos eurocrates viennent de s’aviser que les bovins européens, participaient par émission imprudente de méthane, à de graves perturbations de l’effet de serre !
    Après les vaches folles voici les vaches flatulentes !

    Il y aurait paraît-il un grave débat d’experts sur la façon dont nos vaches extérioriseraient ces flatulences méthaniques, serait-ce par pets ou par éructations ? Tous sont cependant unanimes pour estimer que l’alimentation bovine devra être réglementée par Directive Européenne afin que cesse l’empoisonnement de notre atmosphère.

    Personne n’a imaginé que l’on pourrait au titre des économies d’énergie, collecter les précieux gaz bovins en reliant par quelque tuyauterie les extrémités des tubes digestifs de vaches aux diverses centrales thermiques. La collecte du gaz pourrait ainsi être organisée au même titre que celles du lait ou de nos déchets les plus intimes.

    Les pets des seuls bovins émis dans l’Union Européenne- quel soulagement pour les humains – ayant une influence déterminante sur l’effet de serre, on s’attaque directement au problème, en oubliant bien sur que le méthane « non bovin », brûlé pour produire notre énergie dégage du gaz carbonique qui contribue six fois plus à l’effet de serre que le méthane lui-même et que sa durée de vie dans l’atmosphère est de 50 ans contre 10 pour ce dernier.

    Nous sommes tous attentifs aux perturbations de l’effet de serre, mais notre inquiétude est grande de voir que ceux qui entendent régir par Directive les pets de nos bovins, en contrôler les flatulences et en réglementer le rot, sont les mêmes qui s’emploient, avec le même sérieux, à faire notre Euro.

    Sans qu’il n’y ait bien entendu aucune association d’idée autre qu’au sort final des flatulences bovines, il me revient cette historiette du patient venu consulter pour des douleurs qui lui traversent tout le corps. « Est-ce grave ? » interroge-t-il après que le praticien l’ait longuement palpé, « Non il n’y a rien de grave en soi, mais je ne puis rien faire pour vous, il s’agit d’un pet baladeur, du à un problème organique, à une malformation congénitale : vous avez l’air tellement cul, qu’il ne sait pas par où sortir ! ».

    Jean-Pierre Canot auteur de « Apprends-nous plutôt à pêcher ! ».

  3. J’i voulu écrire sur ce sujet, mais je suis un peu bousculé par le temps, c’est vraiment idiot comme recherche,les vaches et les moutons n’ont pas attendu le 21ème siècle pour péter!

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