Tic-tac, tic-tac, dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra faire reculer la petite aiguille de votre horloge, de votre montre ou bien les diodes électroluminescentes de votre réveil d’une heure. 60 minutes de sommeil en plus, ce n’est pas négligeable surtout quand on travaille d’arrache-pied pour un salaire qui fond comme neige au soleil une fois toutes les obligations financières payées.

3600 secondes de repos supplémentaires dont il serait idiot de cracher dessus mais depuis quand cette bonne aubaine existe-t-elle ou pourquoi passe-t-on de l’heure d’été à celle dite d’hiver ? L’heure d’hiver prend place du dernier dimanche d’octobre, donc demain, au dernier dimanche de mars, normalement pour célébrer le printemps. Depuis 38 ans, 1973 pour être précis, on peut entendre le bon adage «  à 3heure, il sera 2 heure », c’est en conséquence du choc pétrolier que cette mesure a été adoptée. Le but de la manœuvre était d’économiser du pétrole, chose qui se faisait déjà à l’époque de plus en plus rare.

 Le bilan économique ne serait pas si bon que cela sur le plan économique. L’efficacité serait d’envergure écologique, en effet on utiliserait moins d’électricité pour s’éclairer le soir mais cette économie énergétique gagnée de ce côté serait annihiler par une surconsommation de chauffage le matin. Sur le plan sanitaire, les choses ne sont pas si bonnes que cela, ce serait notamment les élevages bovins qui en pâtiraient, ce changement d’horaire aurait un effet stressant sur leur organisme et par conséquent, leur production adopterait une mauvaise tournure. Si l’heure d’hiver n’offre qu’un triste bilan, alors pourquoi la garder, cela fait 35 ans que la question se pose et que la solution ne parvient pas ? Des hypothèses sont ébauchées et porteraient malgré tout sur une relative efficacité économique et préserverait les énergies. Selon plusieurs études réalisées par des organisations expertes dans le milieu, ce serait la consommation de 250000 personnes qui serait ainsi évitée, chose qui n’est pas négligeable comme le disent les campagnes de publicités prônant le fait que chaque petit geste compte à sauvegarder notre belle planète bleue. Les personnes farouchement opposées à ce changement d’heure, réunies en associations, dénoncent les méfaits de ce rétro déplacement et demandent depuis plusieurs années que ce rite annuel cesse mais il semblerait que leur démarche n’aboutisse qu’à faire esquisser un léger rictus sur le visage des députés européennes qui ne prennent que peu d’égard à leur revendications. Quoiqu’il arrive, il faut voir la chose de façon positive et se dire que quand « il sera 3 heure et bien il ne sera que 2 heure ».