Depuis plusieurs années, la concurrence entre le public et le privé augmente.

Il y a les infirmières, les médecins et, maintenant ,il y a aussi les pharmaciens qui sont touchés par cette concurrence.

Cela crée une pénurie de pharmaciens dans les hôpitaux.

Premièrement, les étudiants qui décident de faire leur étude dans ce domaine pour travailler dans le public doivent ajouter deux années d’université à leur bagage scolaire. Ces deux années supplémentaires ne favorisent pas les avantages salariaux, car ces travailleurs de la santé sont moins rémunérés que ceux du domaine privé.

Cette décision du gouvernement cause maintenant une pénurie de pharmaciens dans les centres hospitaliers du Canada.

Deuxièmement, à cause du manque d’investissement dans les hôpitaux du secteur public, la qualité des services offerts aux  citoyens deviendra moindre.

Ceci s’explique par une diminution des pharmaciens qualifiés pour le travail dans les hôpitaux. Par conséquent, les pharmacies centrales dans ces établissements ont des heures d’ouverture réduites, il faut donc faire appel à des gens qui ne font que «dépanner» pour aider les services publics.

Finalement, je crois que le gouvernement devrait augmenter le salaire des pharmaciens dans le secteur public. Premièrement leurs années d’étude supplémentaires devraient être reconnues, et cela devrait paraître dans leurs avantages salariaux. Deuxièmement, comment le gouvernement va-t-il combler les postes qu’occupaient les pharmaciens à la retraite qui ne seront pas comblés par des plus jeunes?

Ainsi,  cause de cette pénurie, des personnes moins qualifiées prendrons leurs postes. Par conséquent, la qualité des soins offerts pour les citoyens sera sacrifiée.

 Cela peut occasionner  plusieurs erreurs médicales. Le gouvernement devra payer pour ces erreurs, alors pourquoi ne pas investir dans le personnel hospitalier au lieu d’attendre de perdre cet argent dans des procès?

À ce jour, il manque 230 pharmaciens pour combler le manque de personnel dans les hôpitaux, et ce chiffre continuera d’augmenter par le départ à la retraite des pharmaciens déjà en place. Imaginez la situation dans quelques années si le gouvernement n’essaie pas d’encourager la relève dans ce domaine.