Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais, les échos de la Crise, d’un coup, se sont faits moins virulents. Disons, plus lointains. Comme si celle-ci avait marqué le pas en attendant que les élections présidentielles françaises se fassent….

Nous sommes vraiment un pays à part, hein ? Non seulement, elle n’a pas marqué le pas, mais elle continue en douce et il est possible qu’elle se réinvite dans le débat politique de manière plus que brutale, faisant voler en éclat les 3 ou 4 propositions timorées de nos candidats.  Et là, finit la rigolade.

On pourrait se dire qu’après avoir donné un de nos triples A à la meute grognante et bavante du Marché, laCréature semblerait avoir été nourrie pour un moment. Mais non. Et ça n’est pas avec les plans de rigueur assénés aux divers pays européens que nous risquons d’y échapper. L’Espagne chancelle, l’Italie est à la diète (on n’ose même plus évoquer la Grèce !).

Et ça n’est pas les quelques propos « hérétiques » agités par Hollande sur la nécessaire prise en compte de la croissance dans les rigueurs budgétaires qui calme les ardeurs des tenants du sacrifice des Peuples sur l’autel des Budgets. Au contraire, le pauvre Mr Loyal en a pris plein la tête.

Preuve que si l’on pique là  où ça fait mal, la bête Européenne sait réagir vivement…

En attendant ? Eh bien, en attendant, voyez-vous, l’Europe prête 1000 milliards d’euros aux banques  et à 1%, monsieur !

 Qui bien sûr, sont à leur tour prêtés par celles-ci à des taux largement supérieurs : bonjour les marges. Et ça continue, encore et encore : la Crise, décidément, ça n’est pas pour tous.

A croire que certains sont prédisposés à être les victimes et d’autres, les bénéficiaires.

Bref, ça continue. Et la question n’est finalement pas tellement de savoir qui va gagner l’élection présidentielle en France. Mais qui sera aux commandes lorsque la prochaine vague du tsunami financier mondial déferlera sur les jolies côtes de notre beau pays !