La pêche est un sport qui répond à une réglementation très stricte comme bien d’autres disciplines.

Pourtant, à voir les pêcheurs et les amoureux du lancer ou de la tirette s’adonner à ce sport, on n’a pas vraiment l’impression qu’ils obéissent à des règles draconiennes. 

La dernière réglementation date de 1984 et même si elle a fait d’énormes progrès à ce moment là ; les règles nous semblent maintenant bien surannées par rapport à d’autres disciplines ayant considérablement évoluées. 

 

Tout d’abord : les périodes d’ouverture

La pêche au carnassier (brochet, sandre, perche et autre silure) ouvre en général le 1er mai depuis quelques années et ferme le dernier dimanche de janvier. 

Ce qui implique d’acheter la nouvelle carte pour l’année à venir dès les premiers jours de l’année sachant qu’elle ne servira que tout le mois en attendant mai.

Cette fermeture n’est pas faite pour ennuyer le pêcheur mais pour protéger les poissons comme le brochet en période de fraie même si depuis quelques années, les scientifiques se sont aperçus que cette période se décalaient lentement. 

Il arrive souvent que lors de l’ouverture du 1er mai, les pêcheurs attrapent des brochets bien dodus du fait que la ponte n’a pas eu lieu ! 

Les plus responsables, et ils sont nombreux heureusement, remettent leurs prises à l’eau bien délicatement et non pas en les jetant comme il m’est arrivé de le constater !! Ceux là ne méritent même pas le nom de pêcheur !!

Des quotas pourraient être instaurés pour préserver les espèces comme les salmonidés et le sandre ou le Blak bass.

 

 

Les rivières de 1ère catégorie :

Ce sont les ruisseaux et les petites rivières qui sont des affluents des fleuves ou des grandes rivières, ce sont elles qui serpentent dans la campagne et que les pêcheurs affectionnent pour la pêche à la truite. 

Dans ces petites rivières, il n’est pas rare d’y trouver des brochets qui sont venus là pour se nourrir. 

En effet, ils peuvent tout à loisirs se gaver de truites ou truitelles, de petits poissons blancs et de vers. 

Jusqu’à présent, le pêcheur qui prenait un brochet au vers alors qu’il convoitait une belle truite ne devait pas le remettre à l’eau. L’interdiction était valable quelque soit la taille de la bête. 

Dans la nouvelle réglementation, le pêcheur devra remettre son brochet à l’eau même s’il est reconnu faire des dégâts surtout parmi les truites d’alvinage.

 

                                                    

 

Limitation du nombre des hameçons

 

La réglementation actuelle indique que le pêcheur ne doit avoir que 2 hameçons par ligne. 

Or, sur les gros leurres en vente libre, un montage de 3 hameçons existe. 

Ces leurres souvent réservés à la pêche au silure, principalement vendus à l’étranger se retrouvent sur les lignes des pêcheurs français par le biais des marchands officiant sur Internet. 

La réglementation à venir sera effective, espérons-le pour tous les pays. 

 

Bien d’autres mesures 

 

Bien d’autres mesures plus ou moins importantes devraient être mises en application et décidées dans les mois ou les années à venir. 

La pêche au silure, par exemple, qui suscite de plus en plus de passionnés devraient être sévèrement réglementée. Il est actuellement interdit de remettre un silure même de grande taille à l’eau ! 

Combien de fois ai-je vu un pêcheur jeter sa prise dans un fourré et le laisser crever là en plein soleil ! Inacceptable ! Honteux !!

Même si on n’aime pas ce poisson, rien n’interdit d’en faire cadeau à son voisin ! Pour un spécimen de plus de 40 kg, il est recommandé d’en faire cadeau à une famille nombreuse (!)

 

La pêche au silure ne se pratique pas de nuit : la loi autorise cette pêche une demie heure avant le lever et après le coucher du soleil. 

Cette pratique, qui se fait pour la carpe, la truite de mer ou l’alose pourrait bien s’étendre à d’autres espèces dont le silure. Les pêcheurs le demandent. 

 

 

                                                       

 

Toutes ces nouvelles mesures sont encore en réflexion et pourtant elles sont nécessaire à la survie de bien des espèces. 

Depuis que ce sport s’est développé, bon nombre d’abus de toutes sortes ont fait que des espèces comme le brochet ou le sandre diminuent. 

Je ne dis pas qu’il n’en reste plus, mais les gros spécimens sont de plus en plus rares. 

Faute aussi, il faut le dire au silure qui n’hésite pas à avaler des spécimens de toutes tailles. 

Récemment, il a été vu le gobage d’une carpe de environ 8/10 livres par un silure !!

N’a-t-on pas dit que ces poissons monstrueux pouvaient avaler un chien qui se baigne ou qui boit au bord d’une rivière ? 

Des pêcheurs ont retrouvé des pigeons, des boites de conserves vides, des bouteilles de plastique etc… dans l’estomac de ces monstres. (Ceci était une petite parenthèse).

 

Le pêcheur devra consulter sa fédération et ses revues avant de prendre son matériel de pêche à l’avenir pour être certain de ne pas être hors la loi. 

Car, là aussi, les amendes  existent pour les contrevenants ! Les gardes pêche assermentés sont là pour faire respecter  les textes.

Et comme nul n’est censé ignorer la loi……