En souvenir de Ferdinand ALQUIE "Désir d’éternité" et pour ajouter au poème de MOZARINE
Alquiétude
J’ai le temps en horreur et ses effets aussi
le passé m’est un blanc où surnagent des îles
des villes et des noms des images futiles
que j’ignore et oublie l’instant d’une éclaircie.
Le présent est un bleu cocardé de soucis
que je fuis sous couvert du travail imbécile
qui fait d’hier un demain d’une vie infertile
sans action ni valeur aux yeux du coeur ranci
et le futur est noir d’émotions avortées
où mes vélleités sont notes sans portée
fantasques vérités d’une nuit sans remords
mon bureau est ourlé de grêles fleurs séchées
sous les portraits jaunis aux murs gris affichés
désir d’éternité et refus de la mort.
[quote]Mon bureau est ourlé de grêles fleurs séchées
sous les portraits jaunis aux murs gris affichés
désir d’éternité et refus de la mort. [/quote]
Merci pour votre désir d’éternité…le poète ne meure jamais…il laisse derrière lui « son immortalité » par le souffle de son poème…comme les fleurs séchées et les portrait gris…
« Avec le temps… rien ne s’efface…
Avec le temps… »(L.Ferré)
[b]Mon humble contribution, à ce poème de mon « ami » (j’ose), Jacques Monnet :
{youtube}VPZSsBfVlro{/youtube} [/b]
Merci à toutes deux. Puis-je vous dire que j’ai passé 2 jours avec M et MMe léo Ferré. je me dois de vous raconter ce délicieux moment. Nous (Institut Français de Madrid) l’avions invité à chanter son répertoire. C’était la première fois qu’il venait en Espagne. C’était entre 1985 et 90. Personnage modeste et délicat. Nous avions loué un théâtre de plus de 700 places. Et nous étions persauadés que les Français de M. le remplirait. Ô surprise, plus de la moitié des places étaient prise par des Espagnols. Léo était heureux de venir enfin en E. où il était interdit. Et voilà qu’il entame « les anarchistes » « crites pour les Espagnols qui subissaient Franco. C’était pour lui un souvenir sans autre importance que le soutien qu’il leur avait dédié. Et voilà que la salle reprend en choeur la chanson. Ils ne parlaient pas fraçais, mais ils étaient venus uniquement, ces anars, pour communier avec lui. L. Férré au piano en a longuement pleuré. Faire un triomphe pour des inconnus qui ne parlaient pas sa langue l’avait ému au plus au point. Il ne savait comment les remercier. C’était très émouvant, un tel hommage. Un grand coeur qui atteignait enfin son public!
[b]Voila une bien belle histoire Jacques.
Juste pur réentendre la fameuse chanson , reprise en coeur par les Espagnols de Madrid :
{youtube}tLbI5vNeqNw{/youtube}[/b]
[b]J’adore ce chanteur!Avec le temps…magnifique,pleins d’émotion,de densité,de profondeur dans ses chansons!![/b]
[quote]. Et voilà que la salle reprend en choeur la chanson. Ils ne parlaient pas fraçais, mais ils étaient venus uniquement, ces anars, pour communier avec lui. L. Férré au piano en a longuement pleuré. Faire un triomphe pour des inconnus qui ne parlaient pas sa langue l’avait ému au plus au point. Il ne savait comment les remercier. C’était très émouvant, un tel hommage. Un grand coeur qui atteignait enfin son public[/quote]
ce sont d’inoubliables souvenirs!Et vous connaissez la chanson sur les poètes?très belle!
Avec Brel, Ferrat et Brassens, RESPECT.