Depuis qu’elle a remplacé Audrey Pulvar chaque matin vers 7h50 pendant la matinale de France Inter, Pascale Clark s’est déjà fait quelques ennemis. Il faut dire qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère : elle attaque bille en tête !

Il y a quelques jours, sa rencontre avec Robert Ménard a fait des étincelles. Il faut dire qu’elle a commencé en disant que le livre de son invité du jour ne valait pas le prix qu’il coûte. Gonflé ! Et ce n’est pas un coup d’essai : avec Jean-François Copé aussi c’était chaud.

"Vous avez le droit de me poser les questions de manière aimable" s’était écrié le maire de Meaux. Il faut dire qu’elle lui avait dit : « Vous n’êtes pas très en forme ce matin. Faites une petite réponse qui a un peu d’intérêt ! »

C’est un peu dû au fait que ce type d’interview très courte est déstabilisant car l’invité est pris à la gorge, mais Audrey Pulvar avait plus de tact.

Il arrive néanmoins qu’elle se fasse moucher comme par Isabelle Balkany, sans doute plus teigne qu’elle qui lui a « balancé » : « J’ai travaillé dans une autre station de radio, il y  avait madame soleil, vous la remplacez avantageusement ».

Je pense que c’est un jeu pour elle de mettre son interlocuteur en colère. Avec Jean-Luc Mélanchon, elle s’est exclamée « Vous avez mis le temps … » quand il a commencé à monter sur ses grands chevaux à la fin de l’interview.

En plus elle ne quitte jamais ce petit air ironique qui provoque immanquablement une réaction hostile. Reste à mesurer l’efficacité de ce genre de débat : on peut se demander si Pascale Clark n’a pas apporté de l’eau au moulin de Robert Ménard qui a pu dire en sortant du studio : « Vous voyez que j’ai raison, je ne peux pas m’exprimer ».

En le transformant en victime des médias, elle a eu l’effet inverse de ce qu’elle espérait.

C’est dommage car j’aime bien son émission « comme on nous parle ».