Le FMI, par ses analyses économiques, devient le leader des institutions d'un mouvement prônant le catastrophisme.
Le FMI avait déjà publié une batterie de prévisions sur l'économie mondiale: une batterie de prévisions anxiogènes en réaffirmant que nous sommes dans la Crise la plus grave de l'Histoire depuis la 2nd guerre mondiale comme si nous ne le savions pas!
Ensuite il prévoit en 2009 dans tous les pays des conditions dramatiques de l'économie (quelle surprise!).
Enfin, pour nous rassurer, (nous et les acteurs économiques), le FMI ne voit pas de signes de reprise en 2010.
Je ne peux pas m'empêcher de revenir sur l'un de mes articles précédents: A quoi sert le FMI aujourd'hui ?
Quant on sait que l'un des moteurs de la croissance économique est la psychologie des ménages et qu'à force de noircir le tableau en permanence, cela n'arrange pas les choses!
Il ne s'agit de faire taire le FMI, bien au contraire ! Il ne s'agit pas non plus de cacher les choses mais tout simplement de dire la vérité:
PERSONNE NE SAIT CE QUI VA SE PASSER.
On ne peut pas prévoir l'impact des mesures prises par tous les gouvernements. De plus je vous rappelle qu'auparavant tout le monde s'était trompé et n'avait pas prévu cette crise. Et se sont ces mêmes personnes qui font des prévisions.
L'évolution future de l'économie est imprévisible et ce n'est pas moi qui l’affirme, c'est l'Histoire!
Par exemple, le FMI relevait ses prévisions de croissance mondiale quelques semaines avant la Crise des surprimes de 2007. Et quelques semaines après des surprimes, le FMI annonce que la Crise Américaine aura peu d'impact sur la croissance mondiale.
D’accord avec votre article sauf sur un point : le FMI a systématiquement eu des analyses trop optimistes par rapport à la réalité des chiffres depuis le début de la crise…
Ainsi l’institution doit noircir ses pronostics tous les 2 mois…
Surement est-ce une manière de ne pas renforcer la crise que d’éviter de dire son évolution réelle…
De David Wilkerson, 1973 ! :
« Juste devant moi il y a la grande confusion économique mondiale.
Dans ma vision c’est la chose la plus claire que j’aie perçue. Non seulement à propos du dollar américain en tête, faisant face à de graves problèmes, mais également des autres monnaies du monde, Non pas une crise, mais un recul d’une telle ampleur qu’il affectera chaque salarié en Amérique et dans le monde entier.
Les pays qui contrôlent d’énormes sommes d’argent vont connaître de grandes difficultés également. Les pays arabes seront spécialement touchés.
Les plus grands économistes du monde ne seront pas à même d’expliquer ces grands troubles, et une crise panique internationale se produira. »