Pas de discrimination en matière de crédit.

 

Il vous est peut être arrivé de voir votre demande de crédit refusée, parce que avez un problème de santé important et que l’assurance dans ce cas rejette systématiquement les dossiers. Pour lutter contre une telle injustice, le ministre de l’Economie Christine Lagarde a mis en place une nouvelle convention dénommée Aeras  (« S’assurer et emprunter avec un risque de santé aggravé ») qui doit paraît-il solutionner ce problème.

Il ne paraît pas normal que les dix millions de personnes atteintes d’une affection de longue durée, type cancer, diabète, sida ou présentant un risque de santé aggravé ne puisse pas comme tout citoyen lambda obtenir un crédit à la consommation ou immobilier avec une convention d’assurance standard.

 

De nombreux assureurs vous diront que malgré votre risque de santé vous pouvez emprunter, mais la plupart du temps ils vous proposeront des assurances surtaxées.

 

 

Avec cette nouvelle convention Aeras, signée dernièrement par le ministre de l’économie et les représentants des assurances et des banques, il sera possible de proposer  partir du 1er septembre 2011, aux personnes concernées par des risques majeurs de santé, un nouveau produit d’assurance qui prendra en charge les risques standards décès et invalidité, mais aussi l’ensemble des pathologies graves. 

 

Deux dispositifs sont envisagés pour faciliter la concurrence en  matière de prêt et aider certaines personnes à revenus modestes.

Les banquiers et les assureurs prendront à leur charge pour les personnes qui se trouvent dans cette situation, le supplément de l’assurance lié à la maladie, ce qui fera une économie non négligeable pour les intéressés.

 

Pour les jeunes de moins de 35 ans  qui emprunte avec le prêt à taux zéro plus, il y a aussi l’engagement par les assurances de prendre intégralement à leur charge le surcoût lié à la maladie.

 

 

C’est une avancée très prometteuse pour les personnes gravement malades, espérons qu’en contrepartie, les conditions et  les démarches ne soient pas dans la pratique trop complexes.