Pas de bonus pour les banquiers

Nicolas Sarkozy a conditionné une nouvelle aide de 10,5 milliards d'euros pour les banques françaises au gel du bonus de leurs dirigeants. Ceux-ci après avoir quelque peu rechigné à le faire, et après avoir été convoqué à l'Elysée ont finalement cédé. Cela paraît comme une mesure de bon sens. En effet, ce n'est pas à l'Etat de financer les bonus des dirigeants.

Néanmoins, derrière ce petit côté "Robin des bois" un peu étrange, Nicolas Sarkozy a cédé sur la question des dividendes des actionnaires. Ainsi, près de 7 milliards d'euros ont été versés à leurs actionnaires par les banques.

De plus, l'Etat refuse d'entrer au Conseil d'administration de celles-ci alors qu'en leur sein, il pourrait influencer la politique globale de rémunération, et donc des dirigeants ou des traders. Politique de rémunération dénoncée par le même Nicolas Sarkozy.

Dès lors, Nicolas Sarkozy, en ne s'attaquant uniquement aux bonus des dirigeants des banques, n'agit qu'en surface. Il ne profite pas de cette occasion pour réellement refonder le capitalisme en agissant en son sein.

Jérôme Charré

Nicolas Sarkozy a conditionné une nouvelle aide de 10,5 milliards d'euros pour les banques françaises au gel du bonus de leurs dirigeants. Ceux-ci après avoir quelque peu rechigné à le faire, et après avoir été convoqué à l'Elysée ont finalement cédé. Cela paraît comme une mesure de bon sens. En effet, ce n'est pas à l'Etat de financer les bonus des dirigeants.

Néanmoins, derrière ce petit côté "Robin des bois" un peu étrange, Nicolas Sarkozy a cédé sur la question des dividendes des actionnaires. Ainsi, près de 7 milliards d'euros ont été versés à leurs actionnaires par les banques.

De plus, l'Etat refuse d'entrer au Conseil d'administration de celles-ci alors qu'en leur sein, il pourrait influencer la politique globale de rémunération, et donc des dirigeants ou des traders. Politique de rémunération dénoncée par le même Nicolas Sarkozy.

Dès lors, Nicolas Sarkozy, en ne s'attaquant uniquement aux bonus des dirigeants des banques, n'agit qu'en surface. Il ne profite pas de cette occasion pour réellement refonder le capitalisme en agissant en son sein.

Jérôme Charré

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