De vifs échanges, entre Nicolas Sarkozy et Daniel Cohn-Bendit, à Strasbourg.  

 

En effet, les deux hommes se sont affrontés dans des propos très agités, les vannes fusaient et l’on en était presque, à compter les points.

 

C’est ainsi que Monsieur Cohn-Bendit, a qualifié Nicolas Sarkozy de "girouette". 

 

Décidément Nicolas. Maintenant  on vous traite de girouette, on peut dire que le vent tourne pour vous.  

 

Monsieur Cohn-Bendit : 

-"Oui, vous avez voulu faire avancer l’Europe. La présidence française est une girouette, qui à un moment dit une chose qui est vraie, et qui à un autre moment dit une chose qui est fausse". 

 

Monsieur Sarkozy : 

-"Vous êtes une personne courtoise, tolérante, sympathique, lorsque l’on vous invite à diner, à déjeuner. Mais dès, qu’il y a une caméra de télévision sous votre nez, on a l’impression que vous devenez, comme fou". 

 

Monsieur Cohn-Bendit : 

-"Vous n’avez pas humilié les Chinois, c’est les Chinois qui vous ont humilié. Face aux chinois, qui quotidiennement mettent en taule, torture. L’UE ne dit rien, comme l’UE ne dit rien, quand Poutine fait arrêter des tas de manifestants qui demandaient, l’égalité sociale". 

Il continue, en accusant, "la présidence Européenne d’avoir calé, devant le nationalisme économique Allemand, en ce qui concerne la protection du climat et la relance économique. Ce qui empêche l’Europe d’être plus ambitieuse".

 

Monsieur Sarkozy : 

-"Vous êtes un vrai Européen, lorsque vous parlez de l’Europe. Mais lorsque vous parlez, comme vous m’avez parlé, vous ne l’êtes pas". 

   

Monsieur Martin Schulz, Président du groupe socialiste. 

A lui aussi, voulu jouer dans la cour des grands, il ne voulait sûrement pas être en reste, face à cette partie de ping-pong politique et a donc relancé la balle.

C’est ainsi qu’il a tourné en ridicule, le fait que la Présidence française ait "changé", le leader de Mai 68, qui fut escorté par des policiers, lors d’un déjeuner à l’Elysée en compagnie de Nicolas Sarkozy. 

 

-"Regarde comme les temps changent, en 68, c’était la police qui courait derrière toi, maintenant, c’est toi qui cours derrière la police. A-t-il lancé.  

 

Eh ! Bien, Messieurs, on peut dire que le climat qui règne entre vous, est très tendu.