Est-ce la période des fêtes qui rend la gent politicienne incontrôlable ? Ils sont devenus fous. Tant à droite qu’à gauche, on assiste à une série de crocs-en-jambe réjouissants pour les observateurs.

Un panier de crabes, si l’on en croit la définition du dictionnaire, c’est un ensemble de personnes qui se haïssent et cherchent à se nuire. On ne peut mieux dire.

A droite, le premier ministre fait de l’ombre au Président qui enrage de voir son « collaborateur » mieux placé que lui dans les sondages. Il sait que beaucoup de personnalités de son camp verraient d’un bon œil que Fillon soit le candidat de l’UMP en 2012. Il ne faudrait pas beaucoup insister pour qu’il soit bouté en dehors de l’arène par Baroin, Juppé et consorts. Il boit du petit lait, notre premier ministre inamovible.

De son côté, Jean-François Copé fait son petit trou et prépare « son » avenir. Ce qui n’est pas sans en énerver beaucoup comme Xavier Bertrand, fidèle des fidèles (jusqu’à quand ?) ou Accoyer qui trouve que le maire de Meaux en fait un peu trop. De son côté, Rachida Dati n’arrête pas de critiquer Hortefeux, on se demande bien dans quel but ? Devedjian viré du gouvernement rumine sa vengeance, d’autant plus qu’il a été évincé de la présidence des Hauts-de-Seine par un certain Jean Sarkozy. Le président s’est fait un ami de plus.

A gauche, ce n’est pas mieux ! Après avoir affiché une unité de façade, obtenue dans la douleur, voilà que plusieurs se positionnent sur la ligne de départ. Que ce soit Emmanuel Valls, Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal, ils n’en pouvaient plus d’attendre quitte à mettre les autres dans l’embarras. Pourquoi ? Ont-ils donc si peur que DSK revienne ?

Ségolène Royal va même jusqu’à lui proposer le poste de premier ministre ! Quel culot ! Ces gens se croient investis d’une mission. J’ai entendu ce matin monsieur Montebourg, il y croit !

Ont-ils oublié les gifles de 2002 et 2007 ? « Chassez le naturel … »

Que peut faire Martine Aubry face à tant d’inconséquence ?

Et je ne vous parle pas du centre ou des centres ! Borloo quitte le gouvernement, fâché de ne pas occuper Matignon. Hervé Morin se sent également des destinées élyséennes. Mais, ils restent dans la majorité. Ça s’appelle « tendre la joue ». Bayrou continue de prêcher dans le désert et pense devenir président de la République sans aucune alliance, ni à gauche, ni à droite, ni avec les autres centristes !

Et nous pauvres électeurs, on compte les points.

Si j’étais Dominique Strauss-Kahn, heureux comme un coq en pâte à Washington, je m’abstiendrais de venir plonger dans la fosse aux lions. Le pouvoir, quelle futilité !