Palestine, le jour d’après,
Qui sont tous ces spadassins, ces sourds assassins
Qui tuent la femme et l’enfant buvant en son sein ?
Sa pureté sous les tirs a fait l’innocence
Et ses yeux de martyr ont affaibli nos sens
Regarde ! L’enfance, armée de pierres, se bat
Face aux puissances damnées ne cessant le combat.
Combien de meurtres mon cœur doit-il subir
Pour que le cri de la paix se mette à rugir ?
Ils tuent pour une terre ne leur appartenant pas ….
Ne voient-il pas ces âmes s’envoler sous leurs pas ?
Muette enfance, enterrée sous les décombres,
sous cette bombe, tout est devenu sombre …
je sens mon sang se glacer, ma peine, apaisée
par la voix de ma mère qui me dit affolée :
"Ne pleure pas mon fils, on part au paradis,
Là où l’avenir ne sera plus jamais gris"
Cette senteur sinistre les encense…
Un souhait ! présager la paix telle pythie en transe
Ce sifflement sourd pour ceux, passés sous silence,
Qui sans cesse me glisse : SOUFFRANCE SANS SENS !
très beau et très émouvant poème! j’ai adoré les 2 premiers vers! les rimes aussi sont très bien choisies
Et la fin en dit long…
[quote]SOUFFRANCE SANS SENS ! [/quote]
Qui vole les plus beaux moments de l’enfance…