Open d’Australie, Fed cup, les tournois s’enchainent et toujours le meme constat : le niveau est faible. Quelles en sont les raisons ? quelles solutions ? Il faut réagir, et vite !
Niveau de jeu en berne !
Où sont passées les reines de la WTA ? Ce temps où les joueuses usaient de coups variés, maintenaient une certaine hiérarchie dans le classement mondial ? Ce temps là est révolu ! Le jeu devient stéréotypé, basé sur de grandes frappes sans effet du fond du court, sans saveur.
Le physique ? déficient pour la plupart, il devient secondaire. Malgré tout le respect que l’on doit a chaque personne, je trouve étonnant voire désolant pour le tennis féminin de voir une joueuse comme Date Krumm jouer les premiers rôles régulièrement. Aucun homme de 41 ans ne peut espérer faire bonne figure dans des tournois de première importance, la japonaise le fait, avec ses armes, mais elle le fait !
Le mental ? Support indispensable du sportif de haut niveau, il est particulierement friable chez les joueuses de tennis actuelles. Mauvaise préparation ? Mauvaise gestion des émotions ? Toutes les raisons sont valables, mais elles n’excusent en aucun cas l’abondance de doubles fautes ou autres retournements de situations improbables.
Et les françaises dans tout ca ?
Les françaises sont, pour une fois, au même niveau que leurs adversaires. Problèmes physiques pour certaines, problèmes personnels pour d’autres. Quoi qu’il en soit les résultats ne sont pas la et c’est bien dommage car le niveau mondial relativement faible aurait permis l’avénement d’une jeune tricolore.
Rezai ? Trop de soucis familiaux. Cornet ? Beaucoup trop fragile mentalement. Bartoli ? Le physique ne suit pas.
En interrogeant les responsables du haut niveau feminin, les vieux disques ressortent : " Les jeunes arrivent", "laissez nous du temps" etc…
Je suis prêt, nous sommes prêts a supporter les joueuses françaises, encore faudrait il nous donner l’impression d’avoir envie. Pour le moment on en est loin…
Les soeurs Williams, Henin, Clijsters peuvent s’arreter plusieurs mois, elles retrouvent le sommet mondial au bout de quelques semaines seulement. Elles sont certes très talentueuses, mais je pense plutôt que le faible niveau favorise de tels retours…
La joueuse de tennis franco-iranienne Aravane Rezaï a porté plainte récemment contre son père pour « harcèlement moral, violences volontaires et menaces de mort », a-t-on appris jeudi de source policière, confirmant une information du journal Le Parisien. La plainte a été déposée par la jeune femme de 24 ans la semaine dernière au commissariat de Boulogne-Billancourt, en région parisienne.
Selon le Parisien, Aravane Rezaï reproche également à son père Arsalan des faits « d’escroquerie sur plusieurs dizaines de milliers d’euros ». La source policière interrogée par l’AFP a indiqué n’avoir trouvé « aucune trace » sur ce point dans la plainte. Le parquet de Nanterre doit maintenant décider si la plainte doit être transmise au parquet de Saint-Etienne, où vit la famille, ou la traiter sur place, selon la même source. Selon l’hebdomadaire Marianne, Rezaï, 52e joueuse mondiale, éliminée au premier tour de Roland-Garros, explique, dans la plainte qu’elle versait 2 000 euros de salaire par mois à son père et que récemment, il l’aurait contrainte à lui donner 35 000 euros.
« SORTIR DE CETTE BULLE »
Les relations entre la joueuse et son père, qui a longtemps été son entraineur, sont extrêmement tendues depuis le début de l’année : à l’Open d’Australie, en janvier, une altercation les avait opposés et depuis, Rezaï s’évertue à prendre ses distances. La WTA avait annoncé à ce moment là qu’un membre de la famille d’Aravane Rezaï était interdit de match pour une durée indéterminée, en raison d' »un sérieux problème de sécurité ».
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche le 28 mai, Arsalan Rezaï, le père, expliquait que toute la famille dépendait financièrement de la jeune femme et qu’il s’inquiétait de « voir sa fille voler de ses propres ailes » et d’être à l’affût « des charognards qui la manipulent. » Le 21 mai, dans L’Equipe, la joueuse expliquait sa volonté d’éloignement : « J’ai agi pour une question de survie. Pendant les vingt-quatre ans passés auprès d’eux, mes parents m’ont appris que je devais être dépendante d’eux. Mais j’ai fait le choix de sortir de cette bulle. »
Le Monde.fr