OTAN, suspends ton viol…    Au temps des crises financières et sociales, nous attend le retour dans le commandement intégré de l’OTAN.   

La guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires, nous a averti Clémenceau. Mais est-ce une raison pour que notre civil Président décide seul de notre retour dans cette institution ?

 Il ne semble pas que le Général de Gaulle ait choisi notre position actuelle avec l’approbation du bon peuple de France. Mais l’indépendance était plus dans l’air du temps dans les années 60. 

"  Otan" sortird’un mouvement de menton martial et gaullien flattait le chauvinisme du coq gaulois, Otan y rentrer demande réflexion circonspecte, non ?

 De Gaulle pensait qu’un allié fidèle devait être maître de son engagement.    Passer sous fourches caudines du commandement américain ne recueille pas auprès de nombre de personnalités éminentes un assentiment bruyant.  Bien au contraire. MM. Juppé, mezzo voce tout de même, de Villepin clairement et Bayrou vivement désapprouvent la décision.  

La gauche, une fois de plus, n’en fait pas une affaire d’Etat à la Pérol.  

  Plus désagréable pour le citoyen, le mutisme des medias. A la télé, rien. Il sera toujours temps de l’annoncer a posteriori. Dans les journaux, peu de choses. Pourtant l’échéance est proche.  

 Quid d’un petit referendum ? Impossible, la cote de NS est trop faible et nous serions capables de ne pas répondre à la question. Que les 37% de satisfaits se rassurent, NS resterait en place. On n’est plus en 69.   

Axiome : en politique, la mémoire n’existe pas. Si bien que face à la Guadeloupe, aux banques, au chômage s’aujourd’hui et de demain matin que pèse un avenir empli d’engagements ignorés ?    Nous avons, ès qualité, participé à la crise des Balkans et payé notre tribut. Nul besoin de se transformer en caniche à la G. Brown pour les conflits à venir.      Ceux qui croient (encore) au rôle de la France avec une majuscule gaullienne, devraient partout exiger un débat national. A moins que notre tonitruant Président, notre monarque républicain aspire par admiration ou  respect à la vassalité. On n’est plus de taille…   Balayée, la France, par un vent d’OTAN.    Hors sujet de circonstance ? Vous m’en direz autant…