Brazil !
Dimanche, il ne sera plus président. Nous avons bien connu son nom, facile à retenir, mais assez peu les effets de son pouvoir.
Sans doute, y a-t-il des pages noires ou des pages grises qu’on nous servira à l’occasion, mais aussi une réussite qu’on envie. Si l’on en croit les reportages, 20 millions de pauvres en moins, des millions d’emplois créés.
Je n’en sais pas davantage que chacun. Un pays en voie de développement, pas de quoi faire les unes. Le carnaval de Rio pour aguicher nos sens une fois par an, et la coupe du Monde tous les 4 ans. Plus des chirurgiens pour femmes aux espérances callipyges.
Une bouille de Polonais de Solidarnosc façon Walesa avec un style qui lui ressemble.
C’est loin, c’est grand le Brésil. Le dernier souvenir est un Rio-Paris aux abysses. Et l’Amazone bourrée d’anacondas. Pour dire l’inculture que ne diminueront pas les medias.
Oui, mais pendant 10 ans, ils n’ont pas eu un Nicolas du Fouquet’s, mais LULA. Un ouvrier métallurgiste qui disait avoir comme seul diplôme la Présidence. Ça donne à réfléchir tout de même. Certes Walesa n’a pas réussi au même poste. Tandis que lui, oui.
Dans 2 jours, ce ne sera plus qu’une ombre, une ombre rayonnante qui a illuminé son pays à notre insu, au mien c’est sûr et affligeant.
Et si nous pensions, un instant à la cohorte d’énarques, d’avocats qui prétendent faire notre bonheur en 2012. Alors que là-bas, un Bérégovoy a remonté le pays sans qu’on y prenne garde. Notre facteur neuilléen n’a pas cette envergure, mais notre élite devrait apprendre de cette décennie brésilienne.
Notre démocratie est confisquée, c’est bien dommage.
Au revoir LULA…
Bonjour Jacques,
permettez moi de partager votre hommage très mérité et votre réflexion avec laquelle je suis totalement d’accord…
Bien à vous
REGRETS ETERNELS !
« Comment pouvons-nous concevoir un rôle crédible pour l’ONU
[u][b]dans la gouvernance mondiale[/b][/u] quand l’Afrique, qui représente plus du quart
de ses troupes et occupe 70 % de l’ordre du jour du Conseil, ne dispose pas
de siège permanent ? »,
s’insurgeait en septembre, devant l’Assemblée générale, le président sénégalais,
Abdoulaye Wade.