Après un été pourri où les vacanciers ont pour la plupart eu du mal à se ressourcer en raison d’un manque de soleil dans de nombreuses régions françaises, le chemin de la rentrée n’est pas des plus optimistes compte tenu du contexte économique actuel.

 

 

 

Même si pendant les vacances on essaie de faire le vide en laissant de côté dans la mesure du possible les soucis quotidiens, le retour à la maison nous replonge très vite dans le vif du sujet et cette année, la rentrée s’annonce particulièrement difficile.

Il y a toujours toutes les incertitudes économiques d’avenir aussi bien  au niveau  européen qu’au niveau international. Il y a le contexte géopolitique avec la révolte du monde arabe qui s’enlise depuis de nombreux mois, la crise financière qui perdure et qui met à mal de nombreux Etats européens et leur impose des plans d’austérité draconiens, ainsi que les incertitudes boursières dues à certaines rumeurs et à la spéculation.

Si l’on ajoute à cela  les mauvais chiffres de la croissance et du chômage en France, le gel probable des salaires, le plan de rigueur gouvernemental qui vient d’être dévoilé par le 1er ministre pour réduire le déficit public et qui risque d’amputer encore davantage le pouvoir d’achat des ménages, les dissensions et les querelles politiques aussi bien dans la majorité que dans l’opposition et l’affaire DSK, on a fait le tour des principales préoccupations du moment qui inquiètent la plupart des français et les démoralisent au retour des vacances.

Parler de rigueur à certains alors que d’autres engrangent allègrement les bénéfices, cela n’est plus tolérable. Clamer que désormais, on va faire payer les riches alors pendant longtemps on leur a accordé de nombreux avantages fiscaux, on n’y croit plus tellement.

Ce que l’on voit surtout c’est que les nombreuses mesures techniques de ce plan de rigueur vont une fois de plus amputer le pouvoir d’achat de l’ensemble des ménages français et pas seulement des plus aisés,  pour ne citer que quelques exemples ; en taxant les sodas, en supprimant l’avantage fiscal pour les mutuelles complémentaires de santé, en augmentant la TVA des parcs d’attractions ainsi que les prélèvements sociaux  sur l’assurance vie et l’épargne.

Devant un tel constat, ne soyons pas étonné que l’automne social soit particulièrement agité cette année et que l’abstentionnisme devienne un parti majoritaire lors des prochaines élections.