… en Côte d’Ivoire, sinon le chaos, la violence et la misère qui se profilent à l’horizon si , rapidement, les deux candidats à l’élection présidentielle n’arrêtent leurs gesticulations.

Il y a eu de la fraude, c’est certain, mais l’écart entre les deux rivaux est tel que l’issue du scrutin, même sans bourrage d’urne ou trucage, aurait été le même.

L’Afrique est un continent qui va globalement assez mal, et on se rend malheureusement compte qu’à mesure que passe le temps le progrès, lui, ne passe pas.

Dans nombre de pays au contraire, la situation ne cesse de se dégrader. Peut-être davantage sur le plan politique et social que sanitaire ou économique d’ailleurs.

Il y a pourtant, là comme ailleurs, des gens intelligents, mais la corruption est telle que peu de personnes réussissent à rester intègres toute leur vie, et quelle que soit leur position sociale.  Ce matin, sur France Inter, notre versatile Jack LANG bien que reconnaissant à demi-mot la victoire d’Alassane OUATTARA, n’a pas eu le courage de demander à son ami socialiste Laurent GBAGBO de reconnaître sa défaite. Il a au contraire encensé ce dernier, car il a osé organiser des élections libres et démocratiques. Rappelez-vous tout de même, Monsieur LANG, que le président GBAGBO a sans cesse repoussé ces élections depuis 5 ans, qu’il ne respecte pas les divers accords de paix qui avaient été conclus.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est facile d’organiser des élections libres si c’est pour ne pas respecter le résultat du scrutin, mais c’est un peu ce que fait Laurent GBAGBO.

Et l’Union Africaine, dans tout cela ? On ne l’entend guère… ce qui n’est guère réjouissant non plus.  Je ne sais pas si Alassane OUATTARA est une chance pour la Côte d’Ivoire. Ce qui est sûr par contre, c’est que si le résultat de cette élection n’est pas respecté, c’est un malheur de plus pour ce pays et ses habitants.