Chambéry s’est décidément dotée des pires décorations de Noël de toute la France. La preuve en texte et en image.

On a commencé à soupirer dès la mis décembre quand on s’est aperçu des premières décorations qui allaient surplomber nos têtes jusqu’au réveillon et plus loin encore.

    

Mais on était loin d’avoir tout vu, car, éclairé, ça donne quand même  beaucoup plus de … migraines opthalmiques ?

Mi décembre, l’horreur sonore s’est vu mettre en place par l’entremise de centaines de haut-parleurs blancs (si vous en voyez, fuyez !) barrissant à tout va des douces nuits appuyées ou des petits sapins Noël ressuscitant des cadavres que l’on aurait mieux fait de laisser tranquille vu leur hargne à nous injecter leurs voeux de bonheur dans la tête. C’est la magie de Noël pour les tympans..

On s’était un peu consolé en voyant la sobriété du sapin de Noël proposé sur la place du château mais après tout n’est ce pas le clou du spectacle ?

Puis on a inauguré le grand marché de Noël de la capitale savoyarde. Et là, on a préféré s’esclaffer plutôt que de pleurer.

Sur la place de l’hôtel de ville on découvre 6 chalets juxtaposés, 3 aux mains d’associations diverses, toujours éthiques pour le coup, 2 de vendeurs de boissons et gâteaux chauds et un réservé spécialement aux photos avec le père Noël, qui s’est vu pris d’assaut dès ses premières apparitions. Avec le développement du numérique, la ville est obligée de changer de père Noël trois fois par jour des fois.

Et au centre du marché, une gigantesque tente séparée en salle de spectacle d’une part, pour quelques courageux adeptes des choeurs de Noël ou des ateliers décorations de Noël (non conseillé) ou de concerts de Noël mais surtout d’autre part, en ferme itinérante immobilisée !

Canard, poules, coq, chèvres, dindes et même un âne s’entre-protègent du froid mordant de l’hiver sur un lit de paille odoriférant. Quelle joie de découvrir enfin des odeurs campagnardes dans cette morne ville bien pluvieuse pour l’occasion !

Les passants sont même invités à caresser les bestioles qui auront bien besoin de tout le mois pour se reposer de… de quoi d’ailleurs ?


Et bien de leur long voyage depuis Marseille jusqu’ici bien sûr ! C’est évident qu’avec le nombre de ferme que l’on a en Savoie, nous n’aurions JAMAIS pu réunir une telle quantité d’animaux dans un même parc.

J’ironise bien sûr. Je me demande ce qui fait préférer un âne à 3 km d’ici d’un âne à 500 km.

L’essence doit donner plus de saveur à la douceur de son pelage sans doute !