La musique africaine vient de perdre une de ses valeurs sures. Chanteur gabonais de renommée internationale, fervent adepte de l’afro zouk, Oliver Ngoma est décédé la semaine dernière.

Depuis le lycée, Oliver Ngoma a vite trouvé sa voie. Alors que ses camarades se torturaient les méninges pour assimiler les leçons, lui, passait son temps à faire de la musique, si bien qu’il intégra l’orchestre de son école.

 

Infecté par le virus musical par son père qui jouait de l’harmonium, Oliver va se faire connaître du public au début des années 90. Auteur-compositeur, avec sa voix suave qu’accompagnaient des rythmiques d’afro zouk, il va faire plusieurs scènes du monde et connaître du succès avec des  chansons comme « Bané »,  « Adia » ou encore « Saga ».

 

Ces derniers temps, les colporteurs de mauvaises nouvelles avaient déjà annoncé la mort, par accident de la route, de Oliver Ngoma. Ces oiseaux de mauvais augure doivent certainement se réjouir puisque leur sombre présage s’est malheureusement réalisé.

 Souffrant d’une insuffisance rénale, Oliver Ngoma âgé de 51 ans, va rendre l’âme le lundi 07 juin à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo de Libreville.  Un film documentaire et un livre venaient de sortir deux jours avant la mort de l’artiste. Prémonition ou simple coïncidence ? Oliver Ngoma aura, quoiqu’il en soit écrit une belle page de la musique africaine et sa disparition laissera forcement un vide difficile à combler. Salut l’artiste !