Le président américain a levé le ton et exhorté le Conseil de sécurité à sanctionner Israël pour la poursuites des colonisations, pour le blocus de Gaza, pour la dégradation grandissante de la situation dans les territoires occupés. Aussi a-t-il reconnu que "les Palestiniens ont fait preuve de dignité, de courage dans leur recherche de la justice, en manifestant pacifiquement". Dans son grand élan d’empathie, Barak Obama a mis l’Assemblée de l’ONU face à un problème de conscience : "serions-nous solidaires des Palestiniens ou de leurs oppresseurs ?" Allant bien plus loin dans cette quête de paix, il a rappelé que "pour la paix et la sécurité dans le monde, nous devons parler d’une seule voix, ne pas agir serait inexcusable. Le temps est venu pour le Conseil de Sécurité des Nations unies de sanctionner le régime israélien et d’être solidaire des Palestiniens". Quant à l’Union européenne, pour ne pas être en reste, elle a décidé de son côté d’apporter son lot de contribution punitive reposant sur des sanctions asphyxiantes de nature économique. Non, tout cet excellentissime excès de zèle se rapporte à la Syrie et pardon pour la falsification. J’ai remplacé Syriens par Palestiniens en guise de soutien à cette cause, aussi car ce discours tant attendu, tant convoité dans les territoires occupés tarde à venir malgré l’état des lieux si insalubre ! Histoire de faire comme si le président des Etats-Unis avait respecté ses engagements prononcés lors de son célèbre discours du Caire allant dans le sens de la résolution du conflit israélo-palestinien. Mais il n’en n’est rien car pire que son prédécesseur, il a tenu à l’ONU un discours dit "sioniste" au service d’Israël, méprisant de la cause palestinienne, au service de ses ambitions personnelles !
Peut-on indéfiniment claquer la porte au nez de toute initiative positive sans s’attendre à une montée de violence en cette période dite "printanière" chez les Arabes ? Des êtres que l’on ampute depuis déjà plus d’un demi-siècle réduits aujourd’hui à des quémandeurs de l’adhésion de leur Etat de Palestine à l’ONU ? Un Etat sur la base des frontières de 1967, l’équivalent de 22% des territoires historiques dans un esprit du respect de la coexistence.
Les décideurs habituellement si prompts à dépêcher feu et flammes pour nous planter leur fallacieuse démocratie de préférence là où personne ne leur a lancé le moindre SOS, que leur faut-il de plus pour prendre à bras le corps ce problème et mettre fin à cette anarchie ? Malheureusement Obama, le prix Nobel de la paix 2009, prix bizarrement reçu par anticipation pour des engagements non tenus, a jugé nécessaire de torpiller le projet de Mahmoud Abbas estimant plus fructueux de persévérer dans les simulacres d’initiatives de paix qui se succédant l’une derrière l’autre n’ont semé qu’échecs et désastres : prospérité de l’expansion israélienne illicite, développement exacerbé des frustrations… Des frustrations faites de larmes, de sang qui par le passé s’étaient coagulées pour devenir pierres à lancer contre l’oppresseur.
Aujourd’hui comme dit Layla Shahid, les Palestiniens soutiennent l’initiative du président de l’Autorité palestinienne avec pour consigne de ne surtout pas céder aux provocations très violentes des extrémistes israéliens en laissant s’éveiller les douleurs qui sommeillent en eux. Malheureusement, la caravane continue de passer royalement sans se soucier ni des cris ni des priorités et le Conseil de sécurité ne reconnaitra certainement pas la Palestine du fait des réticences d’Obama, le Nobel de la paix. Mais une maigre consolation réside dans l’option du vote de l’Assemblée générale qui confèrerait à la Palestine en cas d’adoption d’une nouvelle proposition, un statut d’Etat observateur et non membre lui donnant plus de légitimité internationale, ainsi que l’accès à des organisations internationales dont la cour pénale internationale.
Mais cette initiative dite unilatérale si vivement dénigrée par Israël a le mérite aussi de réveiller en sursaut le Quartette pour le Proche-Orient qui s’est dit déterminé à reprendre les fameuses négociations avec pour objectif d’arriver à un accord fin 2012. L’avenir seul nous dira si la diplomatie tiendra ses engagements en venant à bout de cet éprouvant bras de fer bras sinon il faudra oser un printemps du genre libyen ! Mais un printemps orphelin sans parrain puissant peut-il tenir la route ou n’est-il que pure chimère ?
Que s’est-il passé ? Mes paragraphes se sont déplacés !Bizarre !!
Pardon, je viens de m’en apercevoir et m’en occupe.
IMPOSTURE & COMPLOT NOBEL, CQFD !:
Le quotidien russe Kommersant, citant une source proche de
l’administration présidentielle américaine, indique que
l’affaire Snowden était encore évoquée « quotidiennement »
entre Moscou et Washington, un mois après son arrivée
dans la capitale russe et malgré le refus plusieurs fois
exprimé de le « livrer ».
Parce qu’il est noir, parce qu’il est américain il reçoit le prix Nobel, alors qu’il n’avait pas encore exercé son pouvoir. Après presque deux mandats, ils s’aperçoivent qu’il est un homme comme les autres !
Ma réflexion profonde, c’est que cela ressemble à du racisme en négatif !
Je ne sais pas de quoi souffre ce malheureux article ! Il est né avec une malformation et ça continue ! Quidam, c’est de la discrimination positive, comble du racisme !
CRIMEE :
LES USA REFUSENT DE RECONNAITRE LE CHOIX
DEMOCRATIQUE ET INCONTOURNABLE DE 96% DE
…CITOYENS