obamacain.jpgLe président élu des États-Unis, Barack Obama, s'est réuni aujourd'hui avec le candidat républicain, John McCain, avec qui il s'est mis d'accord pour collaborer afin de mettre sur pied un programme permettant d'apporter les changements nécessaires et urgents à la politique américaine.

Dans un communiqué conjoint, Barack Obama et John McCain ont annoncé : « En cet instant de changement historique, nous croyons que les Américains de toutes tendances politiques veulent et ont besoin de leaders qui s'unissent pour modifier les mauvaises habitudes qui se sont installées à Washington et résoudre les défis pressants de notre époque. »

Après cette rencontre, les deux protagonistes ont souligné l'esprit positif de cette réunion ainsi que le caractère productif de leur conversation qui devrait permettre de lancer rapidement une nouvelle série de réformes devant permettre de rétablir la confiance du peuple en son gouvernement ainsi que d'assurer des perspectives concrètes à toutes les familles américaines.

D'un autre côté, les conseillers du président élu ont annoncé leur agacement vis-à-vis du couple Bill et Hillary Clinton qui n'a toujours pas fourni un compte-rendu clair et détaillé de leurs finances comme le leur avait demandé Barack Obama la semaine passée alors qu'il offrait à son ancienne opposante à l'investiture démocrate le poste de secrétaire d'État.

Comme nous l'avions déjà signalé dans un précédent article (« Des républicains dans le gouvernement Obama. »), à l'instar de notre président Nicolas Sarkozy le nouveau locataire de la Maison-Blanche prône la création d'un gouvernement d'ouverture, car il estime pouvoir prendre de meilleures décisions en étant entouré de personnes ayant des points de vue totalement différents et parfois même opposés.

Cependant, quand on regarde le programme des républicains et celui des démocrates, on ne peut dire que les différences sautent aux yeux, même s'il y a des désaccords évidents sur la manière de résoudre les problèmes que les sondages avaient indiqués comme étant les centres d'intérêt des électeurs.

En fin de compte, aux États-Unis plus qu'ailleurs peut-être, il n'y a pas vraiment de gauche ou de droite, seulement un centre aux contours mal définis.