Barack Obama accuse Damas de soutenir le terrorisme – en particulier celui du Hamas et celui du Hezbollah -, de poursuivre son programme de fabrication de missiles et d'armes de destruction massive, de miner les efforts de la coalition internationale menée par les États-Unis pour la reconstruction et la stabilisation de l'Irak, et de servir de base arrière aux combattants luttant en Irak contre les forces étrangères.

C'est pour toutes ces raisons que le président américain a adressé une lettre au Congrès lui demandant de maintenir les sanctions imposées contre la Syrie par le président George W. Bush, sanctions interdisant de vendre des armes à la Syrie, empêchant les compagnies aériennes syriennes de voler aux États-Unis et interdisant à tout Syrien suspecté d'être en relation avec un groupe terroriste d'avoir accès au système financier américain.

Les sanctions contre la Syrie édictées par l'ancien président des États-Unis doivent être renouvelées chaque année, c'est ce que vient de faire Barack Obama.

Ainsi, les mêmes causes produisent les mêmes effets… peu importe qui occupe la Maison-Blanche. Mais pour ceux qui espéraient que Barack Obama privilégierait malgré tout le dialogue, il faut savoir que pour dialoguer il faut être au moins deux, et qu'en ce qui concerne la Syrie, elle n'a cessé de clamer haut et fort qu'elle ne changerait pas de politique envers les mouvements de résistance palestiniens.

C'est pour cela que le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine déplore que Barack Obama n'ait pas dénoncé la colonisation par Israël des Territoires occupés avant de renouveler les sanctions contre la Syrie ; sanctions qui, selon lui, reviennent à pénaliser la lutte en Palestine.

Comme on le voit, chaque camp continue à se rejeter la responsabilité, et on n'est hélas pas près de sortir de l'imbroglio au Moyen-Orient.