L'ère Bush est terminée, c'est l'ouverture aux pays Arabo-Musulmans.
Le regard de Plantu.
Barack Obama était au Caire, en Egypte, ce jeudi 4 juin. Revenant d’Arabie Saoudite, il a discuté avec son homologue Egyptien, Hosni Moubarak, puis s’est adressé au monde arabo-musulman dans un discours très attendu. Véritable appel à tourner la page après la décennie Bush, ce discours revêt une importance capitale pour la région. Le président américain s’est engagé définitivement pour la création d’un État Palestinien et l’arrêt de la «colonisation». Concernant le dossier iranien, sa position d’ouverture risque de tendre un peu plus les relations de son administration avec le gouvernement Netanyahou.
Obama a parlé aux 1,5 milliards d'Arabos-musulmans, il met ainsi fin à l'ère de 10 années d'hégémonie et de connivence Bush-Israël qui a négligé, voire méprisé une bonne partie de ces peuples dont les Palestiniens. On comprenait que Bush combatte le terrorisme à la suite des attentats du 11 septembre 2001 commis par le réseau terroriste Al-Qaida, mais ne pas comprendre la souffrance des Palestiniens qui ne sont en aucune mesure responsables de ces attentats n'est pas digne d'un président de la plus grande puissance mondiale. Mais Barack Obama a reconnu que la peur et la colère nous ont parfois conduits à agir contre nos principes en précisant qu'il avait pris des mesures pour mettre fin à la torture et fermer le camp Américain de Guantanamo.
Obama jette les bases de sa politique proche-orientale,
Au Caire, Obama jette les bases de sa politique proche-orientale
LEMONDE.FR | 04.06.09
Barack Obama est allé proposer un nouveau départ basé sur un intérêt commun et de respect mutuel. «L'Amérique et l'Islam ne doivent pas s'exclure, ne doivent pas être en compétition» Il a salué d'un «Salaam Alikoum» son auditoire dans la première partie de son discours mettant en exergue ses origines. Il a déclaré «beaucoup a été fait lorsqu’un Afro-américain portant le nom de Barack Hussein Obama a été élu président. Cependant, mon histoire personnelle n’est pas si extraordinaire».
Les liens forts de l'Amérique avec Israël sont bien connus, ils sont inébranlables, mais il a proposé une solution à deux États et demandé à Israël l'arrêt des colonisations en déclarant que les États-Unis n'acceptaient pas la légitimité de la poursuite de cette colonisation notamment en évoquant la crise humanitaire et les humiliations quotidiennes qui sévissent à Gaza qui sont une source de conflits permanent. «Beaucoup attendent dans des camps de réfugiés en Cisjordanie, à Gaza et dans les pays voisins pour une vie de paix et de sécurité qu'ils n'ont jamais pu mener».
Comment ne pas comprendre qu'un peuple oppressé qui a son territoire occupé, morcelé, puisse accepter longtemps encore ce fait sans mener des actions de résistance que d'aucuns qualifient de terrorisme alors que ce n'est que la guerre du pauvre pour son existence. Demander en outre que les Palestiniens reconnaisse l'État d'Israël dans sa conduite hégémonique, serait reconnaître la légitimité de l'injustice. Les Palestiniens ne sont en rien coupables de l'irresponsabilité du monde occidental sur la Shoah qui leur a imposé cet Etat et l'a armé pour la domination de ce peuple, impossible.
La tranquillité d'Israël passe évidemment par la paix avec la création d'un État Palestinien entier sur la terre de leurs ancêtres la Palestine.
Le discours d'Obama à l'université du Caire a été reçu 5/5 par le président de l'autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. «Son appel à l'arrêt de la colonisation et à la création d'un État Palestinien ainsi que les propos sur les souffrances des Palestiniens avec Jérusalem pour capitale est le fondement d'une paix juste», a-t-il déclaré. Mais il n'a proposé aucune solution nouvelle pour résoudre ce conflit qui à terme ne peut que conduire à une guerre quand les Palestiniens seront assez puissants pour reprendre à Israël les terres colonisées injustement.
En Israël le gouvernement n'a pas réagit aussitôt, le Premier ministre Benyamin Netanyahou convoquant au préalable ses ministres pour analyser collectivement le discours du président américain. A l’issue de la réunion, un communiqué officiel est venu exprimer le vœu que «l'important discours du président Barack Obama au Caire [ouvre] une nouvelle ère de réconciliation entre le monde arabo-musulman et l'Etat hébreu», ajoutant toutefois «Israël est engagé dans le processus de paix et il contribuera à l'élargissement du cercle des pays qui voudront vivre en paix avec lui, tout en prenant en considération ses intérêts, notamment dans le domaine de la sécurité». Israël rappelle au président américain que la main tendue au monde musulman ne doit pas être fermée à l’Etat hébreu, soucieux de sa sécurité.
En fait c'est une fin de non recevoir comment les Palestiniens peuvent vivre en paix avec un pays qui occupe son territoire ?
Le Hamas n’a pas réagi immédiatement après le discours de Barack Obama. Finalement, le gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a reconnu «un changement tangible» dans le discours du président Américain, en prenant le soin de déplorer également «des contradictions». Le porte-parole du Hamas a ainsi déclaré, «une des contradictions réside dans le fait que le président a affirmé que le Hamas était soutenu par le peuple Palestinien mais il n'a pas appelé au respect de la légitimité du Hamas qui a été démocratiquement élu».Le député Hamas Mahmoud Ramahi a de même déclaré trouver «beaucoup de points positifs» dans le discours de Barack Obama, ajoutant «il y a une différence entre la Barack Obama politique et celle de George W. Bush». Toutefois, «le problème est toujours sur le terrain», a-t-il indiqué.
Sans surprise, Al-Qaïda, directement visée par cette tentative de réconcilier le monde Occidental et l’Islam, a tenu les propos les plus durs à l’encontre de Barack Obama. Le dirigeant de l’organisation djihadiste Oussama Ben Laden a pour l’occasion refait surface, par un enregistrement audio, dans lequel il appelle les musulmans à se «préparer pour une longue guerre contre les infidèles du monde entier et leurs agents». Oussama Ben Laden a par ailleurs estimé que Barack Obama marchait dans les pas de son prédécesseur George W. Bush.
Le Hezbollah chiite libanais a de son côté critiqué un discours qui ne présente «aucun changement réel» dans la politique régionale des Etats-Unis.
La République Islamique d’Iran a quant à elle rapidement minimisé l’importance de ce discours, dans une allocution du premier dirigeant du régime, le Guide Suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei. «C’est par la pratique que des changements devraient être faits, et non pas en faisant de jolis discours à l’adresse du monde musulman», a ainsi déclaré l’ayatollah Khamenei.
Parmi les réactions les plus enthousiastes, l’Union européenne a rendu hommage à «un discours remarquable, qui va sans doute ouvrir une nouvelle page dans les relations avec le monde arabo-musulman», par la bouche de son Haut représentant pour la politique extérieure, Javier Solana. Le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a salué de son côté dans le discours du président américain «l’occasion d’écrire un nouveau chapitre» dans les relations entre les Etats-Unis et le monde musulman.
De fait, les réserves au discours de Barack Obama émanent précisément des acteurs des conflits entre le monde musulman et «l’Occident». A défaut de pouvoir explicitement rejeter un discours de paix et de réconciliation, ces acteurs soulignent leurs craintes, face à une politique américaine aux contours encore incertains. Il est évident que Barack Obama est pris entre plusieurs feux, d'une part dans son propre pays ou la communauté Juive est forte et influente soutenant sans restriction l'action d'Israël, d'autres part l'hostilité de certains pays Arabes aux Palestiniens surtout de tendance Islamiste, et puis au refus Israélien de deux États n'ayant pas de leviers suffisants pour faire infléchir cette politique, et son désir d'éviter une course aux armements nucléaires au Proche-Orient conduisant cette région sur une voie dangereuse. Si l'on ajoute à cela son désir de désengagement en Irak en laissant les mains libres aux Irakiens, ainsi que celui de ne pas perdre la face en Afghanistan ou l'aviation Américaine reconnait les erreurs des bombardements de son armée et de déclarer,
«ne vous y trompez pas, nous ne voulons pas maintenir nos troupes en Afghanistan. Nous cherchons à n'y avoir aucune base militaire», a-t-il déclaré.
C'est donc de la corde raide qu'il doit faire pour ne pas envenimer les conflits potentiels entre les États. Il est évident qu'il est plus aisé de faire la guerre que la paix car elle implique le consentement mutuel et la reconnaissance par les peuples de vouloir vivre ensembles
Le discours d'Obama au monde musulman du Caire :
"A New Beginning" The President gives a speech in Cairo, Egypt, outlining his personal commitment to engagement with the Muslim world, based upon mutual interests and mutual respect, and discusses.
http://www.youtube.com/watch?v=6BlqLwCKkeY
{youtube}6BlqLwCKkeY{/youtube}
Anido,
bonsoir…
[i]- N’est-il pas trop tard pour les USA ?
– Durant ses 8 ans de pouvoir, [b]Georges Walker Bush Jr[/b], n’a-t-il pas durablement donné, aux Musulmans les plus radicaux du monde entier, de quoi assouvir [b]leur haine du Grand Satan Américain[/b] et leur [b]haine des Occidentaux[/b] ?
– Le [b]Président Barrack Obama[/b], malgré sa bonne volonté, pourra-t-il faire taire ces haines et ces ressentiments ?[/i]
Car, tout est là, tous les ingrédients aussi, pour bien comprendre que les Islamistes radicaux en veulent à cette Amérique, qui a enfoncé l’Irak dans la guerre, qui continue ses luttes en Afghanistan, qui est l’alliée objective d’Israël, qui combat toujours le terrorisme…
La Grande Amérique riche, qui, [i]à leurs yeux[/i], affiche avec arrogance sa puissance, son capital, son confort, son art de vivre, ne peut, [i]à leurs yeux[/i], changer les choses ! C’est ce que pensent les Musulmans les plus radicaux de la Planète !
Alors, n’y aurait-il pas une solution, tout au moins dans ce Moyen Orient, consistant à créer un Etat Palestinien libre et indépendant aux côtés d’un Etat israélien, libre et indépendant ? Puis, l’autre solution, ne consisterait-elle pas à faire de Jérusalem, la Ville sainte, une capitale internationale sous contrôles des Arabes, des Turcs, des Israéliens, des Palestiniens… ?
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]Dominique[/b] bonsoir,
Je pense comme toi, [b]je crains qu’il soit trop tard pour redresser la situation[/b].
Cela demandera de grands efforts de persuasion et des actes positifs et non des discours.
[u]C’est le grand défit d’Obama pourra-t-il arriver à modifier la politique d’Israël ?
[/u]
Quels sont ses moyens ?
Si les Américains se dégagent d’Iraq ce sera une bonne chose et un geste fort, mais pour le reste je ne vois pas.
La création d’un État Palestinien conduirait à une paix dans la région et à une détente internationale qui aurait même des répercutions en Afghanistan ainsi qu’en Iran.
Il nous faut attendre la suite et souhaiter que cette ouverture ait des suites.
Merci de ton intervention,
Anido.
[b]Anido[/b],
[b]Barrack Obama[/b] a peut être des chances… Mais, tout dépendra de la bonne volonté du Gouvernement israélien, ce qui n’est guère gagné !
Puis, il faudrait que le [b]Hamas [/b]accepte aussi de négocier ! Peut-être, cela inciterait-il les Israéliens à cesser ses implantations coloniales.
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]Dominique[/b] bonjour,
Le Proche-Orient attend des États-Unis des actes forts, [b]son discours a été salué par des millions d’Arabes[/b] [u]et Israël est resté sur sa réserve.[/u]
Le discours a été transmis en direct au Moyen-Orient par les principales chaînes de télévision arabes, [u][b]y compris celle du Hezbollah libanais, Al-Manar.[/b][/u]
De son côté, le gouvernement israélien, qui attendait le discours de M. Obama avec inquiétude et circonspection, a répondu par un communiqué plat et convenu ne laissant rien transparaître, [u][b]si ce n’est qu’Israël veut la paix et fera tout ce qui est en son pouvoir pour élargir le cercle de la paix.[/b][/u]
En outre lors de ce voyage, [u][b]Obama n’est pas passé par Israël[/b][/u], ce qui n’est pas habituel [u][b]d’un président des États-Unis[/b][/u].
Ce fait montre l’hostilité actuelle d’Obama avec Israël, nous en saurons un peu plus avec la suite de la visite qui devrait commencer à partir de lundi 8 juin, date à laquelle l’émissaire américain pour le Proche-Orient, [u][b]George Mitchell, doit arriver à Jérusalem pour entrer dans le vif du sujet.[/b][/u]
[u][b]Attendons donc[/b][/u].
Quand au Hamas, il est qualifié par tous Européens aussi de [u][b]groupe terroriste[/b][/u], [u]alors qu’il a été élu démocratiquement par les Palestiniens[/u], mais sous la pression occidentale et sioniste [u][b]Mahmoud Abbas n’a pas reconnu sa défaite.[/b][/u]
[u][b]C’est l’origine de la séparation de la bande de Gaza de la Cisjordanie, donc de Ramallah..[/b][/u]
Je crois que tant que le monde occidental négligera le Hamas qui est un élément important du conflit, [b]rien de tangible ne pourra survenir[/b].
[u][b]On ne peux négliger cette force politique même si cela ne plait pas[/b][/u]. C’est nier l’évidence, c’est marcher à coté de ses pompes.
[u]Bien à toi[/u],
[b]Anido.[/b]
[u][b]A tous[/b][/u],
Il se passe actuellement à l’hôpital une transformation importante que l’on ne peut laisser faire sans réagir, c’est notre bien à tous, on ne peut laisser devenir l’hôpital en entreprise publique.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les patients et les pathologies, diminuer le personnel, il est prévu de supprimer 20.000 emplois etc…..
[u][b]Je vous convie à signer la pétition à l’adresse :[/b][/u]
[url]http://www.petition-mdhp.fr/index.html[/url]
Anido
Ce fait montre l’hostilité actuelle d’Obama avec Israël »
PAS D’ACCORD NIDOLGA !!!!
OBAMA est entouré d’israelites dans son équipe , à commencer par son conseiller personnel Rahm Emanuel.
Il fallait écrire : »Ce fait montre l’hostilité actuelle d’Obama avec le gouvernement d’Israël ».
en fait les illuminati ont tout fait pour que ce soit Tipi Livni
qui soit au gouvernement mais les élections en ont décidé autrement…
Rothschild ne fait pas ce qu’il veut en Israel !!!!!!!!
Attendez vous à ce que les illuminati fassent tomber le gouvernement Netanyahou
à cause de ceci : « During their 45-minute meeting at King David hotel in Jerusalem Netanyahu also told Bush that « Jerusalem belongs to the Jewish people and will remain under Israeli sovereignty for eternity. »
…. manipulations de scandale à propos d’ Avigor Libermann –
Ce fait montre l’hostilité actuelle d’Obama avec Israël »
Il n’y a pas d’hostilité, il y a simplement une campagne de séduction envers le monde musulman.
Tout cela c’est de la com, depuis son élection Obama a augmenté de 25 % le nombre des mercenaires présents en Irak et en Afganistan.
Ils n’entrent pas dans les stat pour les morts et permettent un retour des boys.
De la pure com, de l’escroquerie.
[b]A tous[/b],
J’espère que vous avez signé la pétition.
J’ai pris un peu de retard dans mes commentaires.
[b]Vu de la Meuse[/b],
On peut voir les choses comme cela, c’est comme le verre à moitié plein ou à moitié vide.
Vous êtes bien informé des mercenaires remplaçants les GI mais cela se pratique partout, nous mêmes au Tchad nous en avons utilisés.
C’est leur métier de faire la guerre, rappelez-vous de Bob Denard.
[b]Veritas[/b],
Je constate que vous m’avez compris. Effectivement on peut avoir avec soi des Juifs, et condamner le gouvernement d’Israël, il n’y a pas de contradiction.
[u][b]D’ailleurs, les Juifs Israéliens ne sont pas tous en harmonie avec leur gouvernement.[/b][/u]
NIDOLGA , vous écrivez
« Ce fait montre l’hostilité actuelle d’Obama avec Israël »
Moi je constate que vous ne m’avez pas compris :
OBAMA n’a pas d’hostilité envers israel mais
il a une hostilité envers son gouvernement actuel .
j’ai simplement voulu rappeler de ne pas confondre un état et son gouvernement !
et très bonne soirée !
[b]Veritas[/b] ,
J’ai compris que vous m’avez compris veritas, n’est-ce pas l’essentiel ?
il faut se méfier des apparences !!!!!!surtout avec les gaillards de la PYRAMIDE !
« Netanyahou affirme que l’extension des colonies est autorisée
par un accord secret avec Bush » (The Independent)