Nulle part où aller dans une France sociale en déclin

 C’est l’histoire et non un conte de fée d’une famille d’immigré de côte d’ivoire qui a fui son pays et ses racines pour essayer de se trouver une vie meilleure dans le pays des droits de l’homme. Mais il n’est pas aussi facile de s’intégrer dans la société Française, socialement et humainement sur le déclin.

 La famille Fofana ne vit pas au crochet de la communauté Française. Comme la plupart des Français moyens, le couple travaille et les enfants sont scolarisés. Monsieur Fofana est carrossier et Mariamou son épouse,  Femme de ménage. Ils ont des papiers en règle et présentent tous deux des fiches de payes régulières correspondant à leurs CDI. Ils ne roulent pas sur l’or, avec environ 2000 euros par mois mais cela devrait leur permettre de vivre comme des humains, dans un minimum de confort auquel les lois du pays garantissent.

En croisant cette famille dans la rue vous ne trouverez rien qui puisse déranger, les enfants sont propres, biens peignés et bien éduqués, pourtant depuis maintenant 10 ans ils ne connaissent rien d’autre qu’un logement insalubre, sans confort et bien trop petit. Malgré la loi Dalo (droit au logement opposable), voté en 2007, aucun logement ne leur a été proposé  et ils sont aujourd’hui sommés par les autorités de quitter le « cagibi » qui leur sert de logement et pour lequel ils payent royalement 300 euros à un vendeur de sommeil.

Que fait le gouvernement face aux engagements qu’il a pris pour résoudre le problème des mal-logés ? Que fait la justice qui permet à un propriétaire de louer 300 euros un local d’habitation de 6 m², (une surface interdite en utilisation de logement) ? que font les services sociaux qui laissent toute une famille dans des conditions aussi précaires ? Que font les services de sécurité contre les propriétaires qui louent des logements loin des normes obligatoires ? Et enfin que font les services d’hygiène qui laissent un couple et deux enfant de moins de 13 ans, vivre dans six mètres carré, sans salle de bain, sans cuisine, au cinquième étage d’un immeuble délabré de notre belle capitale ? Dans ce monde où tout le monde s’en fou, il n’y a pas un petit logement pour accueillir un couple de travailleurs sans histoires ! Combien sur paris et sa banlieue, possèdent des logements inoccupés qui feraient le bonheur de familles en détresse ?


LES IMMEUBLES VETUSTES parina

La trêve hivernale se termine et bientôt pour cette famille se sera la rue, la promiscuité et notre république qui affiche « liberté, égalité, fraternité » va détruire une famille par simple indifférence, à moins qu’une bonne âme ne transforme cette histoire sordide en conte de fées !  Peut-être, faut-il qu’un incendie comme celui d’Aubervilliers fasse comprendre à notre ministre du logement que le moment est venu d’en venir aux actes. 

Une réflexion sur « Nulle part où aller dans une France sociale en déclin »

  1. Les logements vides, oui ils ne servent à rien, mais ils appartiennent à de riches propriétaires qui peuvent se payer tous les avocats…. Alors oui, ces gens ne sont pas généreux, mais on ne peut rien faire sans leur accord, et je pense qu’une loi vous obligeant à prêter votre logement n’est pas prête de voir le jour… C’est comme ça.
    Sinon, certes l’état ne respecte pas tous ses engagements (aucun pays le le fait, de toute façon) mais si vous êtes pauvres, je pense que la France reste le pays le plus agréable à vivre. Bien loin du Paradis quand même, évidemment…
    « Geld regiert die Welt », diraient les allemands. L’argent dirige le monde, même dans le pays des droits de l’Homme.

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