La Fête de la musique permanente.

 

        Vous avez entendu la nouvelle, « il est né le divin enfant… », non, rien de rien.   C’est de l’Elysée (musique de Jo Dassin) qu’est arrivée la décision.

        Pour les d’jeunes, on va leur donner une carte musique. On parle de 200 € pour qu’ils enregistrent sur Internet. Assourdissant. Boules Quies® indispensables.

        Comme nous ne sommes pas assez généreux avec l’argent de poche de nos chérubins, ceux-ci, dès qu’ils sont en âge, toujours trop tôt, de se débrouiller avec le téléchargement pirate sur le Net, s’en mettent plein les oreilles à l’œil( !).

        Les majors montèrent sur leurs grands airs pour mettre le holà à cette gabegie gratuite. Hadopi 1, puis Hadopi 2 dont l’inapplicabilité est unanimement reconnue.

       

        Supposons que vous ayez la bonté de sortir de votre portefeuille 100 € pour votre progéniture, l’Etat -applaudissez le Maestro- vous piquera les 100 autres puisque c’est le contribuable qui «l’offrira » pour que l’on achète plein tarif la musique de M Nègre, très réjoui en apprenant la nouvelle. La valse à mille temps ou plutôt la vache à mille francs.

        Vous n’avez pas l’impression qu’on nous rejoue la sérénade de la taxe Carbone en chabadabada carte musique?

        Parce que les demi-tarifs du cinéma de jadis n’étaient pas aux frais du contribuable mais du propriétaire de la salle.

        Enregistrez sans pirater, les vieux payeront pour vous.

        On va finir par haïr le slam, le rap et les Carla Bruni de leur époque !

 

 

Je laisse le soin aux spécialistes d’illustrer ce propos de tous les Itunes et daily motions gratuits pour profiter de la Fête