Une nouvelle fois les autorités sanitaires françaises sont en alerte avec les risques de prolifération du moustique-tigre dans de nouveaux départements situés sur la façade Atlantique.

 

 

Arrivé en Europe à la fin des années 1970, ce moustique ravageur est désormais implanté dans 17 pays européens et a déjà très largement colonisé le sud-est de la France depuis 2006.

Le problème majeur de ce moustique au nom scientifique « Aedes albopictus » est qu’il véhicule des maladies infectieuses telles que le chikungunya, la dengue et la fièvre jaune. En 2010 des cas de ces maladies ont été recensés dans le Var et les Alpes Maritimes.

L’inquiétude est donc grande à l’approche de la nouvelle saison d’été, car malgré les préventions prises, cet insecte double progressivement sa surface d’implantation et risque de coloniser l’ensemble du territoire français d’ici 2030. Quand on sait que la femelle de ce moustique pond jusqu’à 350 œufs pendant les deux mois de sa vie, on ne peut qu’être très inquiet de la vitesse à laquelle ces insectes peuvent proliférer.

Certains mettent en cause le réchauffement climatique comme conséquence du développement de cet insecte dans les zones tempérées, mais il y a aussi la mondialisation des transports qui favorise un tel développement.

Que faire pour endiguer de fléau ?

Pas grand-chose si ce n’est que de prendre certaines précautions.

Au niveau collectif des plans de démoustication sont mis en place chaque année et viennent d’être lancés sur le littoral atlantique, avec un réseau de pièges disposés sur les sites à risques comme les aires d’autoroutes, les plates-formes de fret, les ports et les aéroports.

Les agences régionales de santé invitent les habitants des régions à risque à consulter leurs sites Internet pour avoir des conseils et des procédures à suivre pour éviter la prolifération de ces moustiques.

Comme par exemple, éliminer tous les endroits où l’eau peut stagner, nettoyer régulièrement les gouttières, les caniveaux et couvrir les réservoirs et citernes d’eau avec un voile moustiquaire.

A titre individuel, il est aussi conseillé de se vêtir de préférence en blanc et de se protéger le cou et les chevilles. De même, à l’intérieur des maisons, il est souhaitable de brancher la climatisation si vous en possédez une ou tout au moins de s’équiper de diffuseurs électriques qui sont censés les éloigner.

Avant tout il faut rester vigilant et puis en cas de piqure suspecte, ne pas hésiter à consulter un médecin pour avoir rapidement un traitement adapté.