La libération des deux otages des FARC, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, a ravivé la flamme d’espoir de la France et de la famille d’Ingrid Betancourt quant à la possible libération de cette dernière. La France s’est d’ailleurs engagée à « redoubler d’efforts » afin d’obtenir un « geste humanitaire immédiat » dans FARC dans la cadre de la négociation des autres otages.

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Je suis très émue. C'est un formidable élan pour faire que tous les autres otages, dont maman, reviennent à la maison", a déclaré Mélanie Delloye, la fille d’Ingrid Betancourt, depuis New York."C'est un peu d'Ingrid qui sort enfin de cette abomination", a déclaré de son côté Fabrice Delloye, père de Mélanie et ex-époux d'Ingrid Betancourt, qui dit ressentir une "immense joie". "Je suis convaincu qu'elle va le savoir très rapidement et que ça va la réjouir et l'aider à tenir".

La famille d'Ingrid Betancourt a également tenu à remercier les pays latino-américains, ayant participé aux processus de libération, pour leur mobilisation et tout particulièrement le président vénézuélien Hugo Chavez. "Chavez a obtenu que pour la première fois dans toute cette affaire, les FARC fassent un geste de bonne volonté", a déclaré Mélanie. Il faut continuer à encourager le président vénézuélien Hugo Chavez puisque c'est le seul que les FARC écoutent", a ajouté Lorenzo Delloye, le fils d'Ingrid Betancourt.