Les différents représentants des parents d’élèves viennent de tomber d’accord.

Suite à de nombreux incidents au sein d’établissements scolaires et au discours de plus en plus sourd des instances responsables de l’enseignement des enfants à partir de 3 ans, il devenait important de prendre des mesures.

Une table ronde et quelques heures plus tard auront été nécessaires pour qu’un véritable projet émerge.

                        Aujourd’hui en France rappelons que pour devenir maître des écoles il faut être titulaire d’un Master ou d’un titre de niveau au moins égal à Bac+5, et que sont dispensés de titre ou de diplômes :

les pères et mères d’au moins trois enfants ( ?)

les sportifs de haut niveau ( !)

et les candidats à certains CAPET ou CAPLP justifiant d’une expérience professionnelle

Estimant que l’Education Nationale n’était pas ou plus en phase avec la réalité du terrain, bien trop souvent différente des circulaires ministérielles, de nombreuses associations de parents d’élèves ont décidé de réagir.

Devant le constat édifiant du manque de formation pédagogique de nombreux maîtres en devenir,

l’ensemble des associations de parents d’élèves a décidé de devenir réellement acteurs des méthodes et de l’approche du savoir dispensé à leur enfant.

Si il y a quelques années, les parents devaient « occuper » des classes pour en éviter sa suppression, on est bien loin aujourd’hui de ces méthodes ancestrales.

Il aura fallu qu’a l’échelle nationale, la journée « une semaine sans maternelle » ait le retentissement que l’on sait pour qu’enfin les français ne subissent plus les réformes successives des différents ministres, mais aient bien plus qu’une simple « voix au chapitre ».

Il est loin le temps où les parents n’avaient pas leur mot à dire…

Le projet d’évaluation ratifié par toutes les associations de parents d’élèves (une première en France) devrait donc être mis en place dés la rentrée prochaine.

S’adressant uniquement aux enseignants de grande section de maternelle, ce projet pourra être étendu à d’autres classes (notamment du primaire) ; les parents ne s’autorisent aucun sectarisme.

Devant la pression exercée et la menace d’une nouvelle semaine morte (aucun enfant de maternelle ne fut envoyé en classe durant cinq jours) le gouvernement a accepté cette réforme (comme les parents acceptaient celle des gouvernants il y a encore quelques années).

Baptisé « Evaluation des Maîtres et Capacités à Enseigner » ce programme s’articulera autour de trois axes majeurs.

Premier axe dit de « repérage » pendant lequelle tous les parents d’enfants scolarisés en Grande Section de maternelle devront évaluer le comportement général de l’enseignant ; c’est-à-dire sa pédagogie et son approche face à l’enfant.

Deuxième axe, son « implication » et la façon de mettre en place son projet pédagogique (outils et moyens, pilotage des activités…)

Troisième axe, le bilan c’est-à-dire faire le point sur les acquis de l’élève et conduire une réflexion sur la pratique professionnelle de l’enseignant en faisant ressortir les principales manquements.

Il sera également pris en compte la façon dont l’enseignant "respecte les enfants" et "contrôle ses émotions".

Les livrets d’appréciation fournis aux parents seront confidentiels. Leur lecture, interprétation ainsi que le bilan dressé un peu avant la fin de l’année scolaire (mi-mai) seront réalisés par les représentants des parents d’élèves.

Ainsi, les enseignants seront classés en trois catégories :

RAS c’est-à-dire « rien à signaler »

R pour "à risque" et

HR pour "à haut risque"

Les mesures correctives apportées ne nous ont pas été communiquées…

Mais gageons que tout cela est fait pour et dans l’intérêt des enfants.

Article futuriste s’appuyant sur des faits réels