dans le sillage des écologistes et autres mélenchonistes et membres du NPA.

 

Voir, les Bohémiens écologistes de la France d’aujoud’hui.

 

Ce qui vient de se passer avec cette manifestation contre la construction de l’aéroport de Nôtre-Dame-des-Landes n’est que la conséquence d’une affaire qui n’a que trop duré. Alors, la première réaction serait d’accuser le laissé faire du gouvernement qui montre ses limites, l’incapacité à faire appliquer la loi, ouvre toutes les dérives gauchisantes, pourquoi se gêner puisque l’on nous laisse faire ? De même que la recherche du dialogue avec ces «chiffonniers» soutenus pas des politiques minoritaires n’est bien sûr que le reflet du laxisme du gouvernement. Mais qu’aurait-il dû faire ? Provoquer des morts par l’action des forces de police, mais c’est ce que souhaitent ces «chiffonniers». Alors qu’elle solution, sinon laisser pourrir, ils se détruiront eux-mêmes. Les Français n’aiment pas lorsque cela conduit à tout casser, un peu ça va, mais trop, bonjour les dégâts. Un million sont estimés les dégâts. Ils se rendent bien compte que ces gens et les politiques qui les soutiennent sont incapables d’être majoritaires, ils ne leur reste plus que la désobéissance civique. Accrochés à leur dogme, ils refusent toute négociation constructive. Alors, on ne voit pas comment les appeler autrement que des «chiffonniers» qui aiment squatter une parcelle de forêt, leur gloire d’avoir vaincu le raisonnable.

L’opposition à la construction de cet aéroport devient un défouloir de glandeurs, des laissés pour compte, de groupes français et européens d’ultra gauche extrêmement violents que l’on nomme les «Black Blocs» qui n’hésitèrent pas à jeter des cocktails Molotov, des boulons et des pavés sur les forces de l’ordre. Déchets de la société, ils sont contre tout ce qu’elle représente. Ils la rejettent sous toutes ses formes par ce qu’ils s’en sont exclus par leur idéologie. Ces gens, vêtus de noir, pour ne pas être reconnus ne se posent pas de question, ils profitent de toutes les occasions pour exprimer leur dégoût pour casser du flic avec violence, saccager des postes de police, briser des vitrines des magasins, desceller des pavés du tram et les lancer contre les forces de l’ordre, vandaliser des biens publics, et autres biens sociaux. Une ville dévastée, et les écolos en sont les responsables tout comme Mélenchon et le NPA qui se trouvaient en tête du cortège. Ils sont inexcusables d’avoir permit de telles exactions, ne contrôlant pas leur manifestation, on voit bien là une irresponsabilité coupable de sanctions pénales, par non assistance à une ville saccagée par des groupes issus de leur manifestation.

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Manifestation du samedi 22 février contre l’aéroport /Reuters / Stéphane Mahé / document Le Monde.fr

Toute société moderne a ses déchets, mais le comble c’est que Cécile Duflot se déclare être en accord avec les opposants à la construction de l’aéroport des Landes.

Le plus grand squat d’Europe dans la zone d’aménagement différé, ZAD.

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On peut être pour la nature, préserver l’environnement, mais il faut aussi être pragmatique, et non pas tout rejeter sous le prétexte que l’aéroport détruirait l’environnement. C’est l’aéroport actuel qui à saturation le détruit. L’écologie implique aussi d’être sérieux sans cela, il n’y aurait plus de progrès possibles.

Dans une interview de Cécile Duflot au Monde.fr, à la question, si vous n’étiez pas ministre seriez-vous à leurs cotés, elle déclara, «plutôt deux fois qu’une, je suis d’accord avec eux, et ils le savent». En d’autres termes elle soutien ces Black Blocs qui squattent la forêt. Jean-Pierre Chevènement disait quand on est ministre, on ferme sa gueule ou bien on démissionne. En fait elle sait très bien que ces jours au gouvernement sont comptés, et que lors d’un prochain remaniement, elle rejoindra ses amis dans l’opposition.

De plus, elle mélange tout, la transition énergétique, les fonds que l’on a du mal à trouver pour investir, alors que cela n’a rien à voir avec l’aéroport qui est un besoin local pour le développement de la région et qui, est d’utilité publique. Avec 3,5 millions de passagers en 2012, les autorités et Vinci très investit dans ce projet, estiment que l’aéroport actuel est quasiment saturé. Quatre millions de passagers seraient attendus en 2020 et neuf millions en 2050.

Son coût est estimé à 556 millions d’euros hors taxes en 2010 dont 43,3 % sont subventionnés par l’État et les collectivités locales. La répartition est État 125,5 millions, collectivités locales 115 millions en prêts, et Vinci 310 millions, ayant acquis la concession pour une durée de 50 ans. Le prêt de 115 millions est sur avances remboursables à Vinci.

On voit que la part de l’État est très faible. Il n’y a donc pas lieu d’en faire un problème national. Le problème est tout autre, il est dogmatique, porté par des écolos qui sont contre tout progrès de développement industriel, et malgré que la zone au nord du lac de Grand-Lieu – Réseau Natura 2000, réserve ornithologique et piscicole de l’Ouest, serait préservée des nuisances de l’aéroport. Les nuisances sonores affectent actuellement près de 300 000 personnes par le passage des avions qui survolent Nantes, elles ne seront plus que 15 000, avance le préfet de Loire-Atlantique.

Mais, il n’y eut pas que des écologistes et glandeurs, mais aussi des bonnets rouges, des membres de la FNSEA contre le projet, c’est donc un patchwork hétéroclite qui n’a aucune consistance seulement mû par un mécontentement général lié à la crise, alors que la Bretagne est l’une des régions les plus privilégiées.

Jean-François Guitton, un des responsables de Copain 44, Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport, venu de Saint-Gildas-des-Bois, producteur laitier, manifesta avec 80 vaches, en tant qu’adhérent de la Confédération paysanne, mouvement du mondialiste José Bové.

Tout ceci est évidemment dirigé contre, le premier ministre Jean-Marc Ayrault initiateur du projet. Le dimanche 23 février Jean-Marc Ayrault appela Cécile Duflot à sortir de l’ambiguïté. Ces violences sont inacceptables dans un État de droit. «Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la ZAD, organisateurs délibérés de ces violences». Bien sûr, elle n’a jamais accepté les violences mais, elle n’a jamais rien fait pour les empêcher, ce qui en terme juridique constitue une culpabilité. C’est trop facile de se disculper quand on favorise la venue de groupes extrémistes par une manifestation sans en assurer le contrôle, n’est-ce pas une culpabilité ?

On sait bien que le François Hollande fut contraint d’accepter l’accord entre Martine Aubry et les écologistes fait dans son dos lors de la primaire socialiste, et qu’il n’est pas un écologiste convaincu au point de tout sacrifier pour une cause qui va à l’encontre du développement d’une région ainsi que son premier ministre. Cette dissonance au sein du gouvernement offre du grain à moudre à l’opposition qui ne se gêne pas de clamer.

«Ce qui choque, ce n’est pas qu’elle reste au gouvernement» mais qu’un président de la République et un Premier ministre laissent faire ça !», commenta sur RCJ, Radio de la Communauté Juive, le député UMP Benoist Apparu, prédécesseur de Cécile Duflot au ministère du Logement. N’oublions pas que l’UMP est pour la construction de l’aéroport. De même pour Marine-Le -Pen qui lança, donc elle soutient aussi les casseurs si elle ne les condamne pas», sur France 3, «ça va être sympathique le prochain Conseil des ministres, il va y avoir de l’ambiance!».

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