«Tant que l’État existe, pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n’y aura plus d’État.»

Lénine, 1917

Lorsque je lis cette phrase, je ne peux m’empêcher de rire et lors de mes séjours à Kazan et habitant près de la place de la Liberté, je ne peux m’abstenir à chaque fois de tirer la langue et de lui faire un bras d’honneur à Vladimir Ilitch Oulianov.

 

 

 

 

Vladimir Ilitch Oulianov (1870-1924), fils d’aristocrate eût un métier original : Révolutionnaire. Comme quoi d’être fils à Papa mène à tout ?

Je ne sais s’il inventa le marketing politique mais il se prît un pseudo : LENINE. Il faut dire que cela sonne bien.

Il connût une enfance heureuse mais avec une éducation stricte à Simbirsk, disent les biographes. Rien n’indiquait encore que cet enfant allait  devenir  le grand héros de la Russie ?

Enfant surdoué, il s’inscrit à 17 ans à l’université de Droit à Kazan et en fréquenta les milieux clandestins (là, où on refait le Monde en étudiant la bible marxiste, Le Capital) et connut un tatar , Baoumana ( la rue piétonne à Kazan porte son nom) qui restant en Russie fut son bras droit du temps où Lénine se trouvait en Europe. Mais au Tatarstan , les ennuis commenceront  pour lui par déjà la condamnation à mort de son frère aîné pour complot contre le Tsar Alexandre III et de plus, étant surveillé par la police pour ses réunions souterraines, il fut expulsé de l’université et de même de Kazan.

En 1887, on ne pouvait encore dire qu’il y avait une prise de conscience politique construite. Les divers mouvements de contestations étaient de la mouvance anarchiste avec quelque saveur nihiliste. N’y voyant rien de positif, Lénine s’en écartera assez rapidement par la suite.

Hébergé par son grand-Père mais serait revenu à Kazan grâce à sa mère mais se réfugiera à Samara dans l’Oblast qui porte le même nom et végétant pendant deux ans tout en continuant de fréquenter les mouvements contestataires mais en 1890, il décida de reprendre ses études de Droit mais n’eût que la possibilité de s’inscrire à l’examen d’avocat à l’université de St Pétersbourg tout en étant interdit d’assister aux cours. Resté à Samara, le surdoué Vladimir absorba en quelques mois, quatre années de cours et réussit son examen d’avocat, haut la main.

Notre surdoué s’installa à St Pétersbourg  comme avocat mais commença à fréquenter les cercles ouvriers plus concrets que les mouvements anarchistes qui d’ailleurs déclinaient. Chez lui, l’idée d’un socialisme révolutionnaire germa dans son esprit grâce à DIEU…. Pardon, grâce a la lecture assidue de la bible marxiste, Le Capital et bien sûr, du Manifeste du Parti communiste des  deux compères Marx et Engels.

Malheureusement pour lui, les ennuis revinrent sonner à la porte et fut mis en prison en 1895 pour un an et par la suite, le Tsar lui offrit jusqu’en 1900, des colonies de vacances dans le congélateur de marque Sibérie. Quel veinard….. J’en suis jalouse.

Une fois décongelé, voilà notre Vladimir partir en Suisse qui à l’époque accueillait toutes sortes d’originaux et de révolutionnaires en herbe. Il en profite pour écrire  « Que faire » ouvrage précisant l’organisation d’un parti révolutionnaire.

Suite au premier congrès de Minsk de 1889, il participa en 1903  au  deuxième congrès du POSDR (Parti Social Démocrate de Russie) à Bruxelles. Martov et Trosky y étaient et c’est ici que survint  la cassure historique entre Bolcheviks et Mencheviks.

Ce congrès fut le premier signe d’une catastrophe à venir.

Mais pour effectuer une Révolution, il faut une méthode et une stratégie et l’idée lui vint de s’installer en 1909 à Paris pour étudier la Révolution Française et installer l’école de Longjumeau .

La visite de Lénine à Draveil

La suite sera  dans un deuxième épisode de l’aventure de mon héros détestable…. Pardon…. je l’adore !

Vilistia.