LES MAIRES

Comme d'habitude, je réagis à chaud sur un sujet.

Ce midi, j'ai vu au journal télévisé deux maires de petites communes qui se plaignaient de leur fonction. Ils indiquaient qu'ils ne se représenteraient plus.

Ils précisaient qu'une grande partie des habitants de leur commune avaient critiqué leur travail et leur choix. Qu'ils avaient maintenu certaines décisions de travaux ou de décoration malgré l'opposition d'une grande partie des habitants de leur commune. Ils critiquaient ceux qui les avaient élus. Leurs électeurs n'avaient rien compris !

Je ne cherche pas à me mettre à dos tous les maires de France. Je pense que pour beaucoup de Maires, notamment dans les petites communes, la fonction est plus un sacerdoce qu'autre chose.

Mais quelques fois, il arrive qu'une fois élus certains maires oublient qu'ils sont les représentants de leurs concitoyens.


Les maires ne sont certes pas taillables et corvéables à merci comme semblent le penser certaines personnes. Notament dans les petits villages.

Mais ils ont toutefois été élus pour mettre en oeuvre un projet. Le projet qu'ils ont proposé à leurs concitoyens. Le projet pour lequel ils ont été élus.

S'ils croient que le fait d'avoir été élu leur donne tous les droits, ou qu'alors qu'une fois élus ils peuvent faire ce qu'ils veulent: Ils se trompent.

J'ai en mémoire un de mes cousins qui habitaient dans un petit village. Dans ce village, les dates de réunion du conseil municipal étaient tenues secrètes afin qu'aucun non élu n'y assiste.

Lorsqu'un maire est contesté par une majorité des habitants d'un village, pourquoi s'étonne-t-il du fait que des pétitions soient lancées ? Pourquoi s'étonne-t-il d'être critiqué ? Pourquoi se plaint-il ?

Il y a toujours des mécontents mais lorsque le nombre des mécontents est majoritaire, c'est qu'il y a un problème.

Quoi qu'il en soit un grand bravo et bien du courage à tous les autres. Il n'est pas facile d'assumer le rôle de confident, d'assistante sociale, de gendarme, de gestionnaire et de responsable de tout ce qui va mal et d'être ennuyé de jour comme de nuit.

N'ayez aucune crainte, je n'essaierai pas de vous prendre votre place. Cette place est trop ingrate.

Je crois que je ne pourrais pas m'empêcher de me comporter en dictateur. En admettant que je puisse être élue, je ne pourrais qu'être battue à la fin de mon mandat, je perdrais beaucoup de mes amis et je serais aigrie.

 

C'est trop dur pour moi !