Décidémment, le numérique n’a pas fini de faire des ravages. Après la musique qui est passée du vinyle, au CD puis au piste sur itunes; c’est au tour des livres d’être fortement menacés par la numérisation de la Culture.

 

Par exemple, de l’autre coté de l’atlantique l’Ipad ne déchaine pas que les passionnés d’informatique. Trois universités vont en fournir à leurs étudiants le déjà mythique gadget d’Apple. L’espoir est rien de moins que de révolutionner l’éducation.

 

Les université de Seton Hill, George Fox et Abilene Christian persévèrent dans le vieux rêve d’alléger les sacs des étudiants des lourds manuels scolaires. L’Apple Store ne propose que des des fictions et des documentaires, mais les universités pourront faire appel à CourseSmart, un fournisseur de livre de cours numériques.

 

Pas que des livres de cours ne vous inquiétez pas, Harry potter sera bien sur en version numérique et pourquoi pas avec la possibilité de réaliser des tours de magie interactifs , génial! Le but d’un livre c’est quand même d’avoir un support papier avec cette odeur si particulière que le numérique ne donne pas. Et les couvertures alors? Quel est l’intérêt de voir une belle couverture que l’on ne peut pas toucher?

 

Autant je suis assez d’accord pour numériser les livres de cours souvent laids et lourd mais nos bons vieux bouquins sérieusement , je suis contre. Même si cela permet de sauver des arbres, ça va surtout nous exploser les yeux et nous pousser un peu plus dans le monde imaginaire du numérique.

 

J’espère que les livres seront toujours en aussi grand nombre en format papier pour permettre aux quelques récalcitrants du numérique de passer le temps.