Il fallait juste y penser car à y regarder de plus près, le métro a effectivement des airs de salle de sport. Et l’escalator pour un échauffement du matin, il n’y a rien de tel… l’escalator à l’envers évidemment !

On appelle cela l’urban training en bon français de France, ou comment faire du sport en ville en transformant le mobilier urbain en engin de torture.

Le banc public abandonné par les amoureux de Brassens pour un exercice d’abdos fessier. Changement d’époque…

« Ça paraît plus dur étrangement, c’est peut-être parce qu’on n’est pas habitué au mobilier urbain pour faire des abdos et faire des sauts… », explique une femme.

Et tout est bon pour transpirer, entraîné par un coach. Dans la rue commerçante, c’est shopping contre pas chassés et petits sauts de cabri sur les barrières protectrices des piétons. De quoi amuser le passant qui passe…

« Ça fait pas de mal et c’est sympa, puis les filles elles sont agréables à regarder et voilà c’est parfait », ironise un passant.

Et c’est vrai que le saut pieds joints dans l’escalier du métro intrigue un peu.

« Je viens travailler ici tous les matins, je viens en costume cravate et là je viens en short donc ça me fait plaisir, y a le côté ludique, on détourne les installations urbaines pour venir faire un peu de sport, c’est marrant », confie un homme.

Un autre annonce :
« Est-ce que c’est pas plus agréable d’être là, en plein air, il ne fait pas froid, il fait bon, au milieu de la Grand’Place de Lille, c’est magnifique. »

Le coût : 5 € la séance qui, d’ailleurs, n’est pas finie. Désormais c’est step sur les marches du Théâtre du Nord.

En musique s’il vous plaît…