« No, he Kahn’t », ont titré de concert, au lendemain de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le « The Economist », – Londres-, et « El País », – Madrid -, en référence à des T-Shirt à l’effigie de Dominique Strauss-Kahn qui commençaient à se vendre des deux côtés de l’Atlantique, avec le slogan « Yes, he Kahn », un jeu de mot plagié sur l’ancien slogan de campagne de Barack Obama « Yes, we can », – en français « oui, nous pouvons » -.


« Inculpé d’agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol, sur la personne d’une jeune femme de 32 ans dans une chambre d’hôtel à New York », le Directeur Général du Fond Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, a d’abord nié tous les faits et toutes les accusations lancés contre lui, et, pour son avocat, William Taylor, s’il est traduit au pénal, « Dominique Strauss-Kahn plaidera non coupable. » Après avoir déclaré qu’il ne connaissait pas la victime, qu’il ne l’avait jamais vue, la présence de sperme relevé dans la Suite 2806, le faisant changer d’avis, il a, lors, qualifié la relation sexuelle de « consentie » et, les jours passant celle-ci s’est transformée en « relation tarifée » qui aurait mal tourné.


Je ne reviendrai pas sur tous les mensonges qu’ont pu distiller les défenseurs de Dominique Strauss-Kahn du 14 Mai 2011 jusqu’aux veilles mêmes du 23 août 2011, date à laquelle le présumé coupable de viol doit comparaitre devant le tribunal pénal. Je ne reviendrai pas, non plus sur les tergiversations du District Attorney, Cyrus Vance Jr et ses deux demandes de reports pour complément d’enquête. Et, pas plus, je ne reviendrai sur les mensonges qui ont été attribués à Nafissatou Diallo, des mensonges orchestrés par EuroRSCG C&O, la société de communicants qui gère l’image de Dominique Strauss-Kahn ni sur la tentative, par cette société « d’obtenir un arrangement direct avec la victime pour que celle-ci retire sa plainte », ni « sur les déclarations provenant du cercle d’amis de M. Strauss-Kahn » et sur sur la transaction « de plusieurs millions de dollars » menée par les-dits « amis de Dominique Strauss-Kahn qui ont proposé de l’argent à l’entourage de la femme de chambre new-yorkaise pour acheter son silence. »


Tout dépendra, le 23 août 2011, de la décision qui sera prise par le District Attorney de Manhattan, Cyrus Vance Jr et par le juge du tribunal pénal, Obus. En effet, si l’abandon des charges est prononcé, « La crédibilité des plaignantes, sera en permanence remise en cause dans les affaires de viol. Or, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise victime. Rien de ce qu’une femme a fait ou dit dans le passé ne devrait pas permettre de minorer la violence qu’elle a subie » Et si la décision prise, à l’encontre de la victime, s’avère positive pour Dominique Strauss-Kahn, cette décision ne pourra être qu’une mauvaise nouvelle pour la justice et pour les femmes violées.


En toute chose, la décision que prendra le procureur, sans nul doute suivie par le juge au pénal, fera courir de grands risques au droit des femmes car blanchir Dominique Strauss-Kahn en décrétant un abandon des charges c’est revenir au temps où les victimes de viols étaient à priori coupables, au temps où le viol n’était pas considéré comme un crime. Et s’il tel en est, il est fort probable que la justice des États-Unis ne donne pas des ailes, en France, aux pourfendeurs d’une justice implacable envers les violences, –sexuelles ou non -, à l’encontre des femmes.


Malheureusement, si le dénouement de l’affaire est rendu en faveur de Dominique Strauss-Kahn, celui-ci fera, inexorablement, jurisprudence dans les milieux de la justice française spécialiste dans les dénis. Et les femmes qui auront encore le courage de porter plainte pour viol se verront rétorquer qu’elles ont « menti » sur leur curriculum vitae pour être embauchées, qu’elles ont « menti » sur le montant exact de leurs revenus en « gonflant » les frais de garde de leur enfant, etc. etc. et, par conséquence, qu’elles sont peu crédibles, outre qu’il leur est reproché souvent « de l’avoir bien cherché », « d’avoir provoqué »…, quant aux circonstances qui ont généré leur viol.


Dans les conditions les plus favorables, suivant les décisions prises par le District Attorney, Cyrus Vance Jr, et le juge au pénal J. Obus, Dominique Strauss-Kahn pourrait sortir libre du tribunal. Cela n’en ferait pas un innocent pour autant, – l’abandon des charges pouvant être prononcé mais les charges n’en seront pas effacées et Dominique Strauss-Kahn sera toujours l’homme à qui l’on a signifié 7 chefs d’accusations-, et il ne serait, en aucune façon, « blanchi » comme, de toute évidence, se plairont à le claironner les journalistes et ses amis du Parti Socialiste, voire de la majorité présidentielle. Certes, quelques voix seront peut-être dissonantes mais le chœur des vierges louera le grand homme arraché au bourbier dans lequel une manipulatrice de haut vol et une Mata Hari d’exception, – en fait une « Négresse »simple femme de chambre qui a fui les exactions commises par une certaine caste guinéenne pour venir se réfugier aux États-Unis et qui a eu le malheur de mentir sur les conditions de son départ précipité de Guinée -, l’aurait fait choir.


Nul doute que les confidences, d’un proche de Dominique Strauss-Kahn, faîtes au quotidien France Soir(2), le 18 Juin 2011, et que les aveux de l’avocat Emmanuel Pierrat(3), le 07 Novembre 2008, au Courrier International, ne sont pas pour prêter confiance aux manipulations et aux tractations, – voire de possibles subordinations de témoins pour obtenir leur silence -, qui ont pu être hourdies, autour de cette affaire, par les communicants et les proches de Dominique Strauss-Kahn, afin que d’éventuels témoignages ne puissent jamais apparaître dans le dossier. Il est à se rappeler que dès les débuts du mois de juillet 2011, les avocats de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson et Thomas Wigdor, avaient annoncé que des « femmes, jeunes et moins jeunes, du monde entier, se sont renseignées pour savoir de quelle manière il était possible de rejoindre le dossier ». Suite à cela, « plusieurs témoins potentiels » auraient coopéré avec eux et « envisagé les conditions dans lesquelles leur témoignage pouvait être utilisé dans la procédure civile. »


En finalité, aucun des témoins cités par les avocats de la victime de viol présumé n’ayant répondu aux sollicitations et aux plausibles convocations du procureur de Manhattan, nul témoignage n’a pu être entendu par le District Attorney, Cyrus Vance Jr. Quant aux rapports de police, et aux soit-dits changements, contradictions et mensonges, prononcés sous serment au cours des divers interrogatoires et auditions, dont se serait rendue coupable Nafitassou Diallo, il paraît quasi impensable qu’ils aient pu évoluer, pour le parquet new-yorkais, aussi rapidement vers le déni d’un viol médico-légalement constaté. Y aurait-il corrélation avec le cercle des amis de Dominique Strauss-Kahn et tout particulièrement avec les réseaux think-thankiens du Groupe Birdelberg, de la Commission Trilatérale, du CFR pour « chercher à arranger leurs affaires ? »


Y aurait-il quelques participations occultes d’amis introduits dans les rouages de la New York City Police department,NYPD ou Département de police de la ville de New York -, d’autant qu’Alain Bauer, criminologue français, spécialiste des questions de sécurité urbaine, également un temps Grand Maître du Grand Orient de France et conseiller de la dite police de New York, est ami de l’ex-Directeur général du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, et du Président de la République française, Nicolas Sarkosy ? Et comme ses deux compères du think-thank le Siècle, Alain Bauer est « un carrousel de casquettes, une farandole de titres, une orgie de distinctions(4) » et éprouve une inimitié convulsive à l’encontre du père(5) de l’avocat français de Nafissatou Diallo, Thibaut de Montbrial(6)


L’affaire Tristane Banon/Dominique Strauss-Kahn est tout autant prise au sérieux par la société de communication d’Euro RSCG C&O qui gère l’image de marque de Dominique Strauss-Kahn, par ses quatre bouledogues attachés aux basques du grand-petit homme aux mœurs si dissolues, et par tout le clan strauss-kahnien. Et, visiblement, la meute des « DSK-idolâtres » de la sectaire « DSK-mania » n’hésite pas à traiter la jeune femme de folle et de déséquilibrée, et à la parer de vertus légères aux qualificatifs peu amènes. Alors que sa mère, Anne Mansouret, est vice-présidente Parti Socialiste du conseil général de l’Eure, Tristane Banon serait « de Droite » et serait manipulée parce qu’elle fait partie, à titre bénévole, du conseil économique de la ville de Boulogne-Billancourt dont le premier édile, Pierre-Christophe Baguet, ancien dirigeant du Parti social-démocrate, – un mouvement issu de plusieurs scissions du Parti socialiste dans les années 1970 -, puis du groupe Union pour la Démocratie Française, – UDF -, jusqu’en octobre 2006, a soutenu Nicolas Sarkozy lors de la campagne des présidentielles 2007 et qu’il a été élu maire sous étiquette Union pour un Mouvement Populaire, – UMP -, de « Droite » et de « Centre Droit. »


Et sur cette affaire déplorable pour la France entière, – tout comme ont été et sont déplorables l’Affaire Piroska Nagy/Dominique Strauss-Kahn, et celle, toujours en cours, Nadissatou Diallo/Dominique Strauss-Kahn -, un homme politique qui se veut être de haut rang et briguer les plus hautes responsabilités aux présidentielles de 2012, une déclaration de Tristane Banon paraît bannir toutes pensées nocives de femme bassement manipulatrice et surtout pas déséquilibrée ni manipulée : « Pendant huit ans, et surtout en 2003 quand ça s’est passé, j’ai cru qu’en ne portant pas plainte, qu’en écoutant les conseils des gens autour de moi, qu’en écoutant les conseils de ma mère…, des journalistes, les conseils juridiques que j’ai vus et qui me déconseillaient de porter plainte, j’ai cru qu’on pouvait oublier, mettre tout dans une boîte, rangé. Et en fait, ce n’est pas possible…(7) » D’autant plus que, très réaliste, elle s’attend à être traitée en véritable Satan, – « l’accusateur »mais aussi « l’adversaire »un terme dont les origines remontent aux fois abrahamiques -, et déclare, en substance, « Après l’affaire du Sofitel de New York, la grosse différence…, c’est que là, depuis un an et demi, j’avais un avocat dont je savais que, si je décidais de porter plainte et enfin de faire en quelque sorte la politique de la terre brûlée…, j’avais quelqu’un qui irait jusqu’au bout avec moi, quitte à ce qu’on en sorte laminé(8). »


Un point capital, aux relans de « tentatives de subordination de témoin » en cas d’éventuelle plainte, apparait pourtant dans cette affaire. En effet, Aurélie Filippetti, aux temps où elle était membre du parti de verts avait eu maille à partir avec l’ex Directeur Général du Fonds Monétaire International et garde « un mauvais souvenir d’une tentative de drague très lourde, très appuyée de Dominique Strauss-Kahn : Depuis cet évènement, je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé.(9) » Fin Octobre 2006, dénonçant « la confiscation du pouvoir par un quarteron d’apparatchiks », elle quitte les Verts et rejoint le Parti Socialiste et l’équipe de campagne de Ségolène Royal comme conseillère spéciale. D’abord pressentie, par la fédération et les instances dirigeantes du Parti Socialiste, pour la 7e circonscription de Meurthe-et-Moselle, elle est investie par les militants socialistes de la 8e circonscription de Moselle et est élue le 17 juin 2007.


Après la dépôt de plainte de Tristane Banon pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn, interrogée par la presse, Aurélie Filippetti déclare, le 19 juillet 2011, au journal Le Monde : « J‘ai effectivement entendu parler de cette affaire à l’époque par l’intermédiaire de l’avocat Emmanuel Pierrat, mais je n’ai jamais eu de contact direct avec Tristane Banon…. » Et, usant de la langue de bois, –des mensonges éhontés -, la député du parti Socialiste rajoute croire « ne pas avoir dit que Dominique Strauss-Kahn pouvait être dangereux pour les femmes », et ne se « souviens pas avoir adressé de mail à Madame Mansouret » Mais des échanges de courriels sont effectifs entre les deux femmes, les premiers avant que la mosellane ne quitte son parti « Les Verts » pour rejoindre les rangs du Parti Socialiste qui la fait élire dans la foulée :

– Dans l’un d’entre eux, elle y confesse que « le peu que j’ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes… Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si besoin… Transmettez-lui mes félicitations. »

– Dans un second, elle cautionne la décision prise par la jeune journaliste et la soutient. « Je pense… », écrit-elle, « …qu’il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui et non plus sur elle… », et précise, que « c’est aussi bénéfique pour d’autres femmes qui éventuellement pourraient être victimes du satyre. »

– Dans le corps de texte de l’un des courriels qu’elle a adressé à Anne Mansouret, elle livre une part de sa propre histoire qui offre des similitudes avec celle de Tristane Banon. « Pour ma part... », se confie-t-elle, « ...il m’avait invité à prendre un café pour discuter, à cette fameuse adresse. J’en avais parlé à un copain qui m’a mise en garde en m’interdisant pratiquement de m’y rendre… Mais peut-être d’autres filles ont-elles été victimes des mêmes pratiques et peut-être parleront-elles. »


Suivant la décision qui sera prise par le tribunal pénal de Manhattan, le 23 août 2011, une série de questions restent en suspens :

– La justice française instruira-t-elle, jusqu’à la mener à son terme, l’Affaire Banon/Dominique Strauss-Kahn ?

– Après une enquête sommairement menée, la classera-t-elle sans suite ?

– Entendra-t-elle Dominique Strauss-Kahn ?

– Ou le procureur, après une étude juridique du dossier, requalifiera-t-il, ou non les faits en fonction des éléments recueillis durant l’enquête menée par les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne, – le BRPD – , la « tentative de viol » en « agression sexuelle », un délit frappé de la prescription de trois ans, de fait, s’étant déroulé en 2003, forclos ?

– Ou, enfin, – les décisions prises par les représentants de la justice française devenant un mystère dès qu’il s’agit d’investiguer sur Dominique Strauss-Kahn, les affaires MNEF, Elf, cassette Méry, Karl Lagerfeld, Bernard Tapie-Jean Peyrelevade et le Crédit Lyonnais, cleastream et le corbeau Jean-Louis Gergorin, Christian Basano-Joseph Ferrayé et le « Kuwait Gate » …s’étant toutes soldées par des non-lieux, des relaxes, des blanchiments, des dossiers et des plaintes classées sans suite -, en cas du classement de l’affaire, l’avocat de la plaignante, David Koubbi, sera-t-il obligé de déposer une plainte avec constitution de partie civile en saisissant le doyen des juges d’instruction et espérer qu’un juge relance les investigations en considérant que les faits relèvent bien de la tentative de viol ?


Seul, l’avenir saura dire si la justice française(10) est vraiment indépendante, – l’autorité judiciaire étant consacrée par la Constitution de la Ve République -, et impartiale, – l’importance étant consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme -, ou, au différent, n’étant pas soumise à l’autorité hiérarchique d’un ministre, si elle est à solde des partis politiques, des tinks-tanks, des sociétés secrètes…, et si elle est sensible aux pressions ou menaces qui pourraient peser sur la faculté de juger. La Juge Eva Joly, à cet effet, n’a-t-elle pas déclaré(11) « en prêtant serment comme magistrat, je ne savais pas que certains soirs j’aurais peur en ouvrant ma porte. C’est pourtant ce que j’ai vécu pendant sept ans en instruisant l’affaire Elf. J’ai été surveillée, intimidée et menacée de mort. Des campagnes de presse ont été lancées pour me déstabiliser… », et confirmé son dire(12) « En faisant simplement mon métier, j’ai été menacée de mort. J’ai avancé sous la surveillance des officines et des services secrets, soumise à une pression que je n’aurais jamais imaginée possible : j’ai été vilipendée et accusée des pires méfaits. Comme si le danger était du côté de la justice. Se perdre dans les questions sans fond du pourquoi et du comment n’apporterait rien. A chaque fois qu’un magistrat s’approche du pouvoir, qu’il soit officiel ou occulte, il est pris dans un engrenage qui le dépasse. C’est sans doute l’ordre des choses. Mais lorsque le cyclone s’abat sur vous, lorsque vous subissez cette suite de manipulations et d’intimidations, lorsque se lèvent contre vous des forces aussi puissantes, les mots n’ont plus tout à fait le même sens. Car la cible, c’était moi. »


Notes.


(1) Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida « Grietje » Zelle, est une danseuse née le 7 août 1876 à Leeuwarden, Pays-Bas, et morte le 15 octobre 1917 à Vincennes, France. Elle a été fusillée par la France pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale.

(2) « Dominique Strauss-Kahn : Ses amis redoutaient le pire », Yvan Stefanovitch, France Soir du 18 Juin 2011 : « Les affaires se seraient succédées en France et à l’étranger…, se seraient déroulées en l’absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes…. Toutes ces affaires se seraient réglées à l’amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes, – certains s’étaient armés d’une hache ou d’un couteau -, les persuadant de ne pas déposer plainte… » ;.

(3) « DSK ou l’archetype du sexus politicus », le Courrier International du 07 Novembre 2008 ; et « Dominique Strauss-Kahn et les femmes », Sylvain Besson, Le Temps du 07 novembre 2008 : « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn suite à une drague lourde…parce qu’il est trop bien protégé… et que l’opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres… », et « avoir été approché par une femme gravitant dans le milieu politique, qui avait répondu à une annonce censée améliorer sa situation professionnelle. Confrontée à des avances pressantes du politicien, elle a pris la poudre d’escampette avant que les choses ne dégénèrent… »

(4) « Francs-Maçons – L’extraordinaire appétit de M. Bauer », Le Point du 31 Janvier 2011.

(5) Alain Bauer a fait déprogrammer par mail l’intervention de Thierry de Montbrial, – patron de l’Ifri et père de l’avocat Thibaut de Montbrial -, à la séance d’ouverture de l’IHEDN, fin 2009. Motif invoqué : « cet homme n’est pas bien vu à l’Élysée, – Nicolas Sarkosy Alain Bauer déclarant en substance, mais en aparthé, « et… au Cercle de l’Industrie, – Dominique Strauss-Kahn co-fondateur -. »

(6) Thibaut de Montbrial a été avocat sur les dossiers de l’Affaire des frégates de Taïwan, l’affaire Elf, l’affaire Matra/Thompson, et l’avocat de Jean-Louis Gergorin, vice-président d’EADS impliqué dans l’affaire Clearstream 2. Selon le Canard enchaîné du 10 mai 2006, il remet le 3 mai 2004 au juge Renaud Van Ruymbeke la lettre de Jean-Louis Gergorin prétendant qu’un vaste complot international est à l’œuvre autour d’EADS et que ces acteurs détiennent des comptes à la société luxembourgeoise Clearstream, crédités de sommes d’origine frauduleuse. Son bureau est perquisitionné le 11 mai 2006 dans le cadre de cette affaire par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons. Entendu comme témoin, il explique avoir organisé le rendez-vous entre Renaud Van Ruymbeke et Jean-Louis Gergorin dans ses locaux et remis au juge le courrier anonyme.

(7) « Tristane Banon :Je ne suis ni déséquilibrée ni manipulée », Le Monde du 13 Juillet 2011.

(8) « Tristane Banon : Je ne suis ni déséquilibrée, ni manipulée », Midi Libre du 13 Juillet 2011.

(9) « L’omerta sur la sexualité des politiques  en France a couvert les dérapages de DSK» », Le Temps du 29 Octobre 2008.

(10) L’indépendance et l’impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire : ils viennent garantir aux justiciables que l’acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé.

(11) « Eva Joly, une juge contre les crimes d’argent », Le Monde, 3 juin 2000.

(12) « Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ? », Eva Joly.

 

Suite de l’article : « No, he Kahn’t » DSK : Planification d’un « blanchiment » arrangé ? Acte I

Un article d’anidom nidolga très intéressant à lire : Peut-on croire en l’innocence de DSK ?