Difficile de penser que Dominique Strauss-Kahn ne soit pas coupable « d’agression sexuelle », « de viol » et « de séquestration » à l’encontre de Nafissatou Diallo. Dès le 16 Mai 2011, Anne Sainclair, son épouse, le confirme au journaliste de l’hebdomadaire « Le Journal Du Dimanche » auquel elle a accordé un interview.


Difficile de penser que Dominique Strauss-Kahn ne soit pas coupable « d’agression sexuelle », « de viol » et « de séquestration » à l’encontre de Nafissatou Diallo. Le 29 Août 2011, l’ex-directeur général se rend au siège du Fonds Monétaire International, à Washington, pour dire « au revoir » au personnel et s’excuse de « l’erreur grave » qu’il a commise. Selon le journaliste Alix Bouilhaguet du Parisien « Dominique Strauss-Kahn a répété par trois fois : Je suis venu ici pour m’excuser auprès de ceux qui ont été blessés par toute cette histoire… C’était une erreur de ma part… et je suis désolé des répercussions négatives que cela a eu pour cette institution. »


Aussi ne reste-t-il qu’à démontrer, au jour le jour, du 14 mai au 23 août 2011, par une série d’articles reprenant la chronologie des événements, la planification d’un « blanchiment arrangé » orchestré, dès la première heure, par Stéphane Fouks, le patron de l’agence de communication EuroRSCG C&O, la société de communicants qui gère l’image de marque de l’ex Directeur Général du Fonds Monétaire International.

 

 

Le 14 mai 2011, vers 20 h 30 heure française, 14 h 30 heure de New York, DOMINIQUE STRAUSS-KAHN, EN ROUTE POUR L’AÉROPORT INTERNATIONAL JOHN FITZGERALD KENNEDY, appelle, sur son portable, Anne Sinclair et lui avoue, avant de lui raconter son déjeuner, – dans un restaurant situé à moins de 8 minutes à pied du Sofitel et équipé de caméras de surveillance -, avec sa fille Camille : « IL Y A UN PROBLÈME GRAVE, on en parle demain quand j’arrive et préviens Stéphane ». Dominique Strauss-Kahn évoque aussi son « BlackBerry », l’un de ses cinq portables, qu’il a oublié dans sa suite du Sofitel. Le Journal Du Dimanche, – le JDD -, du 22 mai 2011, précise, en outre, qu’Anne Sainclair « prévient Stéphane, en fait Stéphane Fouks, le patron de l’agence de communication EuroRSCG C&O, avec lequel rendez-vous est pris pour le lendemain matin. »


A ce sujet, le quotidien Ouest France, le 16 mai 2011 rapporte « qu’Anne Sinclair a confié à des proches avoir eu DOMINIQUE STRAUSS-KAHN AU TÉLÉPHONE, samedi… », – 14 mai 2011 -, « ...après que celui-ci eut déjeuné avec sa fille. Elle l’aurait eu également sur le trajet de l’aéroport… », – avant son arrestation par le New York City Police Department, le NPYD -, « D’après l’un des proches, Anne Sinclair aurait alors rapporté une conversation avec son mari, celui-ci ÉVOQUANT UN PROBLÈME GRAVE, mais sans faire aucune allusion à l’agression de l’hôtel. » Et toujours sur les appels téléphoniques, selon les éléments rassemblés par le procureur, « Dominique Strauss-Kahn a téléphoné à sa fille Camille, avant de partir déjeuner avec elle, le 14 mai 2011 à 12 heures 13… », heure de New York, « …et a quitté le Sofitel à 12 h 28. » Pour le New York Post, « L’agression sexuelle s’est produite aux environs de midi…(1) »


Piégé par son propre appel à l’hôtel afin que quelqu’un lui apporte le téléphone portable qu’il a oublié dans la suite et par les informations qu’il donne, – l’aéroport où il se trouve, le terminal où il est, la compagnie aérienne et le numéro de vol -, Dominique Strauss-Kahn a été interpellé le samedi 14 mai 2011 à 16 h 45, heure locale, à l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy de New York, juste avant son décollage pour Paris. Avant d’être invité par deux policiers à quitter le siège de la Business Class sur lequel il a pris place, il lance, d’autant plus lestement qu’il le fait à voix haute devant le personnel navigant commercial : « Quel beau c…l(2) ! »


Bien que le Fonds Monétaire International affirme que son directeur général se trouvait à New-York pour raison privée et non en mission, pour essayer de se soustraire à son arrestation et à sa garde à vue, à plusieurs reprises il a argué bénéficier d’un passeport diplomatique. Dominique Strauss-Kahn, – avouant aux enquêteurs que si ses avocats ne l’en avaient pas empêché, il aurait parlé, et dès lors niant la connaître(3) -, est accusé par une femme de chambre de l’hôtel Sofitel de Manhattan.. Et le New York Post titre déjà « Dominique Strauss-Kahn accusé d’avoir commis une agression sexuelle violente sur une employée de l’Hôtel Sofitel où il séjournait. »


Le 15 mai, malgré ses dénégations, Dominique Strauss-Kahn, disconvenant des faits qui lui sont reprochés, est formellement accusé « d’agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol » et inculpé par une chambre d’accusation new-yorkaise de tous les chefs d’accusation, au nombre de sept, en relation avec les accusations de crime sexuel dont il fait objet : « Acte sexuel criminel au premier degré compté deux fois, tentative de viol au premier degré, agression sexuelle au premier degré, emprisonnement illégal au second degré, attouchements non consentis, agression sexuelle au troisième degré. » Ces sept chefs d’accusation recouvrent notamment des faits présumés de viol et d’agression sexuelle. Et, d’après le procès verbal des auditions, publié par ABC News(4), « Les enquêteurs ont été informés par la victime présumée, que l’accusé a fermé la porte et empêché cette personne de quitter la pièce ; touché les seins de la plaignante sans son consentement ; tenté de retirer de force les bas de cette personne et lui a touché la zone du vagin de force ; forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; n’a pu commettre ces actes qu’en utilisant sa force… »


Dominique Strauss-Kahn est, à ce stade, considéré comme « charged » ou inculpé. Selon RTL France, « il s’est montré très peu coopératif lors de l’interrogatoire des enquêteurs. » Un détective du commissariat de Harlem stipule, interrogé par la chaîne américaine CNN, « qu’il a gardé le silence en attendant ses avocats et n’a fait aucune déclaration. » et, après l’arrivée de ses conseils, « il a fait valoir le 7e amendement(5) pour ne pas répondre aux questions des enquêteurs. » Le juge, quant à lui, a d’ores et déjà fait savoir que le président du Fonds Monétaire International ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique et, par la voix de ses avocats Dominique Strauss-Kahn fait savoir qu’il plaidera « non coupable. »


Après 30 heures d’audition, pâle, cerné, mains dans le dos, entouré de policiers et menotté, Dominique Strauss-Kahn, l’un des hommes les plus puissants de la planète, quitte un anonyme commissariat de Harlem pour se rendre dans une unité médicale, – il a accepté « un examen physique et médico-légal » -, d’abord, et être transféré, ensuite, dans un autre centre de détention, avant de comparaitre devant le juge qui décidera de son sort. Les caméras du monde entier capturent l’instant et l’image, plus ou moins développée, fait le tour du monde. Les réactions qui en découlent, selon que l’on se place d’un côté ou l’autre de l’Atlantique, sont pour le moins contrastées. Côté français, la galaxie politique et oligarchienne n’hésite pas à s’offusquer de voir ainsi traitée une personnalité en vue. La députée européenne, Eva Joly, ex-juge d’instruction(6) s’étant fendue d’un non-lieu(7) dans l’affaire Elf en faveur de Dominique Stauss-Kahn, parle même de « violence des images et de cauchemar(8) » Le politologue, David Warner, bien que « la presse française insiste sur Harlem, réputé pauvre et noir… », précise que « cela veut dire que Dominique Strauss-Kahn a été traité comme Monsieur et Madame Tout-le-monde…(9) » et, aux États-Unis, il est « normal qu’il ait été entendu dans un commissariat quelconque et qu’il ait été menotté à sa sortie d’autant qu’il était considéré « charged » ou inculpé. »


Alors qu’à New York :

– la « victime présumée » de viol, d’agression sexuelle, de séquestration et de « sodomizing », – désignant un viol accompagné d’acte jugé déviant, comme la fellation -, identifie formellement le directeur du Fonds Monétaire International comme étant l’individu qui lui a fait subir ces sévices ;

– les enquêteurs ont relevé des preuves dans la chambre d’hôtel, notamment des éléments comprenant de l’ADN ;

– des traces de griffures ont été constatées médico-légalement sur le corps de Dominique Strauss-Kahn ;

– des traces d’ADN font l’objet de recherches sur « des cheveux, du sperme… » ;

– un second mandat est délivré pour permettre aux enquêteurs d’examiner les vêtements et des effets personnels du patron du Fonds Monétaire International, découverts dans la suite du Sofitel, afin de rechercher de nouvelles traces d’ADN ;

– Le rapport médical du Centre de traitement des victimes de crimes de l’Hopital Saint Luke Roosevelt de New York qui a examiné la victime présumé quelques heures après les faits présumés est accablant à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn et fait état de « blessures causées par un viol »

à Paris, les cinq plus proches collaborateurs de Dominique Strauss-Kahn(10), – l’avocat Jean Veil, le stratège Stéphane Fouks, l’intellectuel Gilles Finchelstein, la fidèle Anne Hommel la meilleure connaisseuse de la presse américaine, et l’historique spécialiste des sorties de crise de par ses expériences des techniques et des stratégies pour résoudre les divers problèmes et ses manières fortes de les mettre en œuvre(11) Ramzi Khiroun le porte-parole du groupe de presse Lagardère et le conseiller spécial d’Arnaud Lagardère -, montent sur le pont et partent à l’abordage :

– Leur premier réflexe : Protéger Anne Sainclair, la conditionner et la briffer. La consigne? « Se taire, surtout se taire » d’autant que le déjeuner pris par Dominique Strauss-Kahn, avec sa fille a déjà fuité dans la presse. Anne Sinclair, sur leurs conseils et sous la dictée de Gilles Finchelstein, signe un communiqué dans lequel elle assure ne pas croire « une seconde aux accusations » et « ne doute pas que son innocence soit établie. » Et son départ pour New York, en compagnie d’Anne Hommel, est programmé illico pour le lundi 16 mai 2011.

– Leur second réflexe est de conditionner et de briffer Camille, la fille de Dominique Strauss-Kahn, leur repas au restaurant, avant le départ du Directeur Général du Fond Monétaire International étant un alibi qu’ils jugent intrinsèque et, juridiquement, sérieux, inattaquable et  qui doit indubitablement démontrer la preuve de l’innocence de leur ami.

– Le troisième réflexe est de conditionner et de briffer les plus proches strauss-kahniens, – Jean-Marie Le Guen, Jean-Christophe Cambadelis, Pierre Moscovici, Michèle Sabban, François Loncle… -, afin de faire émerger, en réponse au choc causé par l’affaire, la théorie du complot pour une majorité de Français.

– Le quatrième réflexe est de conditionner et de briffer les journalistes du groupe de presse Lagardère afin d’appuyer sur le fait que l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn est entachée d’illégalité : « Ayant pris place dans un avion d’Air-France, le Directeur Général du Fonds Monétaire International était, de fait, en mission et bénéficiait de l’immunité diplomatique. »

– Le cinquième réflexe est de diligenter une enquête sur la femme qui a fait tomber Dominique Strauss-Kahn. C’est une guinéenne qui a obtenu le statut de réfugié politique aux États-Unis, qui vit dans le Bronx et qui appartient à la communauté peule et musulmane de New York. Et pour cela se rendre d’abord en Guinée, interroger sa famille, récolter tous les éléments qui pourraient la desservir et, parallèlement, investiguer auprès des gens qui composent la communauté. Leur objectif : Apporter les preuves, sinon les créer par tous moyens, que la femme de chambre du Sofitel est une menteuse et, ainsi, salir la victime(12).

 

Au regard d’un tel déploiement de force et à l’ordonnancement d’un tel plan de bataille dressé par l’équipe qui compose EuroRSCG, et s’appuyant sur une confidence de Dominique Strauss-Kahn à son épouse Anne Sainclair, « Il y a un problème grave, on en parle demain quand j’arrive et préviens Stéphane » alors que l’ex-Directeur Général du Fonds Monétaire International était en route vers l’aéroport, il ne peut que s’en admettre la culpabilité et non l’innocence. « Serait fol celui qui ne voudrait y croire… », dit le proverbe car, dans le cas contraire, une telle machine de guerre n’aurait jamais été désenveloppée à l’initiative des communicants à charge de l’image de marque du personnage équivoque n’ayant pas su, dans la suite 2.806 du Sofitel de Manhattan, maîtriser ses pulsions sexuelles.

 

Note.


(1) « Imf chief arrested in New York for allegedly forcing hotel maid to give him oral sex », Joe Weisenthal, Dominique Strauss-Kahn Arrested for Alleged Sexual Assault », The Daily Best du 14 mai 2011. Business Insider, et « Dominique Strauss-Kahn Arrested for Alleged Sexual Assault », The Daily Best du 14 mai 2011.

(2) « EXCLUSIF. Les derniers mots de DSK avant son arrestation », Michel Colomès, Le Point du 19 mai 2011.

(3) « DSK : Tous les détails de son arrestation », France Soir du 17 Juin 2011 : « Mon avocat m’a dit de ne pas parler. J’étais prêt à parler. »

(4) « DSK and the French mentality » ABC News, Economics NewsPapers.

(5) Sixième  amendement : « Dans toute procédure criminelle, l’accusé jouira du droit d’être jugé promptement et publiquement par un jury impartial de l’État et du district dans lequel le crime aura été commis, district dont les limites auront été tracées par une loi préalable; il sera informé de la nature et du motif de l’accusation; il sera confronté avec les témoins à charge; il aura la faculté de faire comparaître des témoins en sa faveur, et il aura l’assistance d’un conseil pour sa défense. »

Septième amendement : « Dans les causes qui devront être décidées selon la loi commune, – in suits at common law -, le jugement par jury sera conservé dès que la valeur des objets en litige excédera 20 dollars, et aucun fait jugé par un jury ne pourra être soumis à l’examen d’une autre cour des États-Unis que conformément à la loi commune. »

(6) « Eva Joly, une juge contre les crimes d’argent », Le Monde, 3 juin 2000 : « en prêtant serment comme magistrat, je ne savais pas que certains soirs j’aurais peur en ouvrant ma porte. C’est pourtant ce que j’ai vécu pendant sept ans en instruisant l’affaire Elf. J’ai été surveillée, intimidée et menacée de mort. Des campagnes de presse ont été lancées pour me déstabiliser… », et « Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ? », Eva Joly et Laurent Beccaria, Éditions Les Arènes. Fait exceptionnel en France, cet ouvrage avait été retiré de la vente à parution, en juin 2003, pendant l’instruction du procès Elf, et a été re-publié en 2004 : « En faisant simplement mon métier, j’ai été menacée de mort. J’ai avancé sous la surveillance des officines et des services secrets, soumise à une pression que je n’aurais jamais imaginée possible : j’ai été vilipendée et accusée des pires méfaits. Comme si le danger était du côté de la justice. Se perdre dans les questions sans fond du pourquoi et du comment n’apporterait rien. A chaque fois qu’un magistrat s’approche du pouvoir, qu’il soit officiel ou occulte, il est pris dans un engrenage qui le dépasse. C’est sans doute l’ordre des choses. Mais lorsque le cyclone s’abat sur vous, lorsque vous subissez cette suite de manipulations et d’intimidations, lorsque se lèvent contre vous des forces aussi puissantes, les mots n’ont plus tout à fait le même sens. Car la cible, c’était moi. »

(7) « Quand Elf salariait la secrétaire de DSK », L’Express du 25 Novembre 1999 : « Dominique Strauss-Kahn a obtenu, le 2 octobre, un non-lieu dans l’affaire Elf. Il avait été mis en examen en janvier 2000 pour «complicité par instruction donnée et recel d’abus de biens sociaux ». L’ancien ministre de l’Economie était soupçonné d’avoir fait prendre en charge une partie des rémunérations de sa secrétaire, Evelyne Duval, par une filiale d’Elf, sans contrepartie réelle pour le groupe pétrolier français. Employée de 1993 à 1997 par le Cercle de l’industrie, association de lobbying dont Dominique Strauss-Kahn est l’un des cofondateurs… », et le cabinet d’avocat DSK Consultants dont les bureaux, sans contrepartie locative, sont implantés dans les locaux même du Cercle de l’Industrie -, « …Evelyne Duval a notamment été rémunérée par Elf Aquitaine International, – EAI -, filiale suisse du groupe pétrolier. Comme le parquet, la juge d’instruction Eva Joly a estimé que le versement en 1993, par le groupe Elf, d’une subvention au Cercle de l’industrie auquel le groupe pétrolier n’appartenait pas encore, constituait une avance et n’était pas contraire à l’objet social de l’entreprise. »

(8) « Joly souligne la violence des images de DSK, parle de cauchemar », Le Point du 16 mai 2011.

(9) « Strauss-Kahn menotté : la photo qui choque l’Europe », Cindy Mendicino, 24 heures du 16 mai 2011.

(10) « La longue nuit d’Anne Sinclair », le Journal Du Dimanche du 16 mai 2011 : « Ils ont déjà connu des crises. Des mises en examen, les affaires de la MNEF et d’Elf, la démission du gouvernement Jospin. L’épisode de la liaison de DSK avec une économiste hongroise du FMI. »

(11) Biographie de Ramzi Khiroun : « L’homme aux talents multiples sait prévenir les évènements, défendre son entourage et se défendre grâce aux médias qui commencent à le montrer du doigt. En effet, l’homme est accusé par ces derniers car Ramzi Khiroun aurait fait pression sur des journalistes pour éviter la publication de livres sur la vie de Dominique Strauss-Khan avec les femmes. Les médias entendront encore de ses nouvelles dans l’avenir car Ramzi Khiroun est du genre à ne pas faire les choses à moitié quand il est sur une action. »

« Ramzy Khiroun, l’homme à la Porsche », le Parisien du 15 mai 2011 : « DSK le présente à la petite équipe de juristes, dirigée par son ami l’avocat Jean Veil, qui l’épaule en cette période difficile : Jean, voilà ton cauchemar, il ne fait pas ce que tu fais, tu ne fais pas ce qu’il fait, en travaillant ensemble on va s’en sortir plus rapidement. Aujourd’hui, Veil ne tarit pas d’éloges : C’est un type étonnant. Il a fait des progrès époustouflants, a une très bonne connaissance du droit de la presse et du pénal. C’est une boîte à idées, avec de bons réflexes, il oblige les avocats à aller au bout d’eux-mêmes. »

« Ramzy Khiroun, l’homme à la Porsche », le Parisien du 15 mai 2011 : « Ramzy Khiroun n’hésite pas parfois à se montrer brutal : Tes papiers, c’est de la merde et toi aussi t’es une merde, lance-t-il à un journaliste de Marianne qui a fourré son nez dans les comptes opaques d’une société d’économie mixte de Sarcelles… », – Sarcelles Chaleur présidée par François Pupponi ami intime de Dominique Strauss-Kahn : Bouteille de champagne en boîte à 160 euros, dîners dans de grands restaurants parisiens, nuits dans des hôtels de luxe… -. « …Le conseiller de Lagardère repousse les accusations de censure dans les titres du groupe, – Paris Match, Elle, le Journal Du Dimanche -. Un dirigeant qui l’a vu à l’œuvre raconte : C’est un politique, un type très fort, très intelligent qui prépare 2012 depuis longtemps pour DSK. Un champion du déminage, mais aussi un tueur. »

(12) « La stratégie des communicants de DSK pour salir la victime », 24heuresactu du 20 mai 2011.

« Des amis de DSK ont voulu acheter le silence de la femme de chambre », 7 sur 7.be du 24 mai 2011 : « Des amis du directeur démissionnaire du Fonds monétaire international auraient approché des membres de la famille de la jeune femme résidant en Guinée pour leur proposer une importante somme d’argent en échange de leur silence. Le montant s’élèverait à plusieurs millions de dollars. »


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