Le CREDOC (le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie : http://www.credoc.fr ou http://www.credoc.fr/pdf/4p/219.pdf )  a mené une étude démontrant que la classe moyenne est « malmenée et sous pression ». Pourtant les statistiques économiques (INSEE) démontrent  que le pouvoir d’achat de la classe moyenne s’est accru de 2% en moyenne sur 10 ans. Dans les faits, on peut penser le contraire !

Il est utile de préciser que la classe moyenne est représentée par une personne gagnant entre 1200 euros et 2600 euros soit 50% de la population active.

« La classe moyenne a le blues » car elle estime que son  niveau de vie s’est dégradé sur 10 ans. Depuis 1979, c’est le pire taux d’insatisfaction (CREDOC).Bien évidemment, nous sommes dans une situation de crise économique et sociale avec un chômage de 10% de la population active. Mais lorsqu’on dit que le pouvoir d’achat de la classe moyenne s’est accru de 2% en moyenne : c’est techniquement vrai ! Le problème c’est que dans le quotidien, les Français visent eux le niveau de vie : ce n’est pas la même chose !

Quand on y regarde de prêt, on constate que le niveau de vie de la  classe moyenne n’a augmenté que de 14 euros par an depuis 20015 (INSEE). Bref, ce n’est rien !

Le niveau de vie : c’est ce qui reste après quand on  a fait face à tous les dépenses dites contraignantes ; c’est-à-dire les factures de téléphone, électricité, chauffage, assurance automobile…etc. Cela représente une part de plus en plus importante dans le budget des ménages. En 1980, cela représentait 20% du budget alors qu’aujourd’hui : 38%.

Mais surtout il s’agit de prendre en compte le marché immobilier qui s’est « emballé » depuis 15 ans. Le prix du logement a augmenté en moyenne deux fois et demie  et les loyers ont progressé deux fois plus vite que l’inflation.

Là où sont les emplois et les formations ; c’est-à-dire dans les grandes agglomérations ; il est plus difficile de trouver des logements. Cela représente un frein à la mobilité sociale et professionnelle !

C’est une double peine pour la classe moyenne : c’est dur socialement et professionnellement !

La question de la consommation pour la classe moyenne reste un problème, d’autant plus que quand il s’agit de financer un plan de relance(http://dealmantis.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=762430) ou la dette d’un Etat ; cela sera toujours la classe moyenne qui en sera la victime.

Voir l’article "Qui financera le plan de relance Français?(http://www.come4news.com/qui-financera-le-plan-de-relance-economique-francais-264295) qui explique bien ce dernier point.