Comment niquer le niqab.

Leçon 1 : Anticiper la loi. Mieux vaut prévenir !

 

 

•-         Hep ! Vous ! Là-bas ?… Ah ! Ben, non, il est parti !

Cela ne ressemble-t-il pas à du très bon Coluche ?

•-         Zut, j’ai raté la minerve et le mec qui bouffe son sandwich !

•-         -Zut Et celui-là, derrière les vitres fumées, il téléphone, non ? J’vois pas.

•-         Hep ! La blonde avec le coude dehors et la cigarette…

•-         Ah ! Ben, tiens, la voilée. Et en plus elle s’arrête.

 

Soyez rassurés, ce n’est pas avec des idées comme ça qu’a été verbalisée à Nantes, une femme qui prétend conduire ainsi depuis plusieurs années. Il est un article du Code de la Route qui prévoit de sanctionner la «circulation dans des conditions non aisées ». Comme ci-dessus, en somme. Mais le sandwich était au jambon blanc et les vitres noires diplomatiques.

        Malchance, l’imprudente est française et conteste les 22 (faut le faire) euros de la prune infligée par la maréchaussée. La suite sera auditionnée au tribunal. On lui souhaite bien du plaisir…

        Comment ? Rébellion ? On voit clair avec un niqab ? Vous avez vu ça où ? Scrogneugneu !

 

        D’habitude dans le polar classique, on nous apprend à chercher la femme. Cette fois, il faut coincer le mari. Et la faute niqabienne mérite toute l’attention de notre Ministre de l’Intérieur et des cultes. Lequel appelle à la rescousse son collègue de l’Identité Nationale et de l’immigration. Il ne va pas tarder à urger de retirer la nationalité française du mari.

Ne vous demandez pas ce que cela a à voir avec l’infraction à 22. Rien. Ah ! Si au moins elle avait été auvergnate ? Toute seule, ça va !…

        Polygame, le mec ! Il aurait 4 femmes et 12 enfants. Qui gruge les allocs ! Parfaitement répréhensible. Plus étonnant est de le découvrir à l’occasion d’une verbalisation sur la voie publique. Mais que faisaient avant, la police et les services sociaux ? Heureusement que sa femme prend un PV sinon, on ne l’aurait jamais arrêté !

(Un article du Monde indique que ces infractions n’impliquent pas la déchéance). Mais quand il y a le feu, et Hortefeux ! Si c’est ardent, appelez Buisson!

        Vu la gravité du crime, on ne comprend pas que notre Président ne se soit pas encore adressé à la nation.

 

        N’est-ce pas mieux que de se soucier des Français encore tout ennuagés au Sri Lanka et ailleurs ?

        Avec une histoire pareille on devrait faire la semaine. Comptons sur la retraite pour prendre la relève.