Il y a 10 ans aujourd’hui qu’Eunice Kathleen Waymon nous a quittée.

Plus connue sous le nom de Nina Simone, cette chanteuse de Jazz (malgré elle) aimait Bach, Mozart, et Debussy.

Elle eut aimé intégrer le célèbre Institut Curtis de musique de Philadelphie pour devenir «la première concertiste classique noire».

La couleur de sa peau, la ségrégation régnant sur le territoire américain, en a décidé autrement.

 

C’est donc un hommage en musique à la chanteuse de Jazz de ma  jeunesse que je vous propose de partager dans ce billet.

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Née le 21 Février 1933, elle décède à 70 ans, le 21 Avril 2003, en France à Carry le Rouet.

Sa vie ne fut pas un « long fleuve tranquille » loin de là.

Révolutionnaire dans l’âme, elle défend les Droits Civiques, en prônant la Révolution, s’opposant ainsi à Martin Luther King, qui, lui aussi, défend les mêmes Droits civiques de la communauté Noire des US,  mais, en recommandant la « Non violence ».

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Cette femme « peu ordinaire », chante le Blues, le Jazz, et le Gospel, avec la même ardeur, et le même talent, mais sa vie sentimentale est semée d’embûches. Mariée à un « escroc », elle mène alors une vie de bohème, déménageant sans cesse, tout en continuant à se produire sur scène, là où elle avait trouvé refuge.

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En 1993, à 60 ans, elle décide de s’installer en France, à Aix en Provence.

En 1998, elle est l’invitée spéciale de l’anniversaire de Nelson Mandela.

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Sa dernière apparition sur scène remonte à Août de l’an 2000, en France, sur une scène du festival Jazz In Marciac (Gers) et en juillet 2002 en Pologne .

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Après plusieurs mois de maladie, elle meurt le 21 avril 2003 à son domicile, à Carry-le-Rouet dans les Bouches-du-Rhône, où elle vivait depuis huit ans. De nombreux artistes sont présents à ses funérailles dont une autre star du blues, et du Jazz la chanteuse Miriam Makeba.

Selon sa volonté ses cendres ont été dispersées dans plusieurs pays africains.

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Gilles Leroy lui rend hommage dans un roman où il retrace la carrière réussie de la chanteuse, mais il insiste aussi sur le naufrage de sa vie sentimentale.

Pour conclure cet hommage sous forme de billet musical, je vous propose une interprétation du tube planétaire  de Jacques Revaux, repris par de nombreux chanteurs de Franck Sinatra, à Elvis Presley,  en passant bien sûr par Claude François.

Nina Simone, pour moi restera celle qui l’a le mieux interprété

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