LES FAITS

La langue de Molière fait cruellement défaut en ce moment tant au niveau sportif qu’au niveau politique …

REACTION 

Il fut un temps, pas si lointain, le temps on nous avions un certain Mitterrand comme président, un temps ou cette langue, notre français avait des lettres de noblesse.

Ce président avec l’intelligence de ses mots, la subtilité de ses phrases. Il fallait l’entendre, ou le lire, pour la nouvelle génération qui ne connait pas ses écrits ou ses interventions télévisées, nous restions pantois face à une telle dextérité de cette langue.

La plupart des hommes politiques actuels, et la plupart des hommes et femmes tout court, ne peuvent s’empêcher de combler l’entre mot par des « …heuuuu et heu oui, heu, je pense que … », et bien lui, ignorait cela, il enchaînait ses mots, ses phrases, donc ses idées avec  cette facilité, qui consiste finalement à remplir nos manques en matière de français.

Tout cela pour en arriver où ?

Et bien à l’exemple, un président doit montrer l’exemple, cela est vrai de toute époque, de tout pays je dirais même, et cela est une valeur immuable, il me semble.

Et bien par les temps qui courrent, nous avons vraiment atteint le degré zéro de cet exemplarité, qui devrait venir d’en haut, de notre président.

Comment s’étonner d’avoir des dialogues entre un Nicolas, footeux, et un pseudo ex-entraîneur, qui frise le langage de la poissonnière de bas étage…

Et lorsque l’autre Nicolas, le politico/acteur z/excité de première/…, insulte un français moyen lors d’un déplacement (de triste mémoire « le cass ‘ toi pauv. Con »).

Et puis sans oublier, ses discours « copié/collé », qu’il nous balance régulièrement. Ou bien ces fautes d’orthographes à répétitions que nous entendons, toutes les semaines, et qui sont relevées fort judicieusement par le Petit Journal de Canal +.

Nicolas le footeux, qui lui n’a pas inventé la poudre, se sent, bien sur légitimé par l’autre Nicolas, vous me suivez ?

Non tout ceci, est vraiment lamentable, car le pire se sont nos enfants, si les parents ne décryptent pas ces faits, ils seront troublés, et imiteront bien sur les deux Nicolas, puisque l’un comme l’autre, montre le mauvais exemple.

 Le premier des français, mais qu’il apprenne donc à bien nous parler, à respecter la langue française, à montrer l’exemple simplement et non pas à bafouer cette langue.

Ces deux là font la paire, les deux Nicolas, finalement reflètent bien cette société française du moment, celle du non respect, du j’menfoutisme le plus égoïste qu’il soit.

Franchissons allègrement les barrières, au nom du modernisme … mais ils se rendent pas compte à quel point ils sont ringards, n’arrivant même pas à contrôler leurs mots, alors le reste n’en parlons pas ..

Beaucoup de gens de la rue, de la politique, du sport, du showbiz, ne font que parler de respect, ils ont ce mot à la bouche en permanence, quitte à couper la parole de l’autre, pour leur balancer ce mot …il faut du respect pour l’autre, soyons respectueux des idées contradictoires de l’autre, et bien on voit que le respect est complètement galvaudé, cela devient un argument marketing, utilisé à toutes les sauces, et qui finalement perd tout son sens.Je respecte nettement plus les mots obscènes utilisés par Stéphane Guillon ou Porte, tous les deux licenciés de France Inter, par un des Nicolas (devinez lequel !), car eux au moins, sont utilisés dans un esprit d’humour, alors on aime ou on aime pas ces humoristes, c’est bien sûr une affaire de goût, mais cela à un sens utile car utilisé finalement dans le cadre de leur savoir-faire. Alors que ces mêmes mots, « pauv’con » de Nicolas, « salut pute » de l’autre Nicolas et un « j’encule Sarkozy » de Porte, lequel est le plus à sa place ? L’humoriste, le président de tous les français ou le sportif ?