Neutraliser les monstres !

 

Violée. Assassinée. Par un récidiviste. Remis en liberté après une brève privation de liberté. Sans que ni les psychiatres ni les juges n’aient mesuré sa dangerosité. Ou parce qu’ils ont trop de dossiers à traiter. Ou parce qu’à côtoyer les pires criminels, leur sensibilité s’émousse, leur jugement s’altère, leur humanité s’effrite. L’erreur est humaine n’est-ce pas ? 
Combiend de fois au cours de ces dernières années avons-nous entendu cette lamentable litanie ? Vingt fois? Cinquante ? Cent ? C’est toujours la même histoire épouvantable !

Carrières criminelles

L’assassin a commencé par de l’exhibitionnisme, des attouchements… Puis, il est monté d’un cran : des tripotages il est passé au viol. Puis au viol assorti d’actes de barbarie. La criminalité comme les belles carrières a ses paliers, ses échelons, ses promotions.
Pour ses premiers crimes, le violeur a été condamné. A 3 ou 4 mois en centre éducatif s’il était mineur. A 3 ou 4 ans de prison pour un majeur. Et on l’a libéré au bout de dix huit mois. Parce que les prisons sont pleines. Parce qu’on le croyait guéri. Parce que les criminels sont des malades qui méritent la compassion que nos élites refusent aux victimes.

On aurait pu neutraliser l’individu dangereux. L’enfermer pour de longues années. En profiter pour lui administrer un traitement de choc. Des molécules neutralisantes à effet irréversible ou une lobotomie. Puisqu’on le dit malade. On a soigné de la sorte, avec succès, des schizophrènes,
des sociopathes des sadiques et des obsédés sexuels pervers. Mais il parait aujourd’hui qu’il s’agit d’une atteinte intolérable à l’intégrité physique. Or un violeur-assassin doit être respecté. Plus que ses victimes !

La barbarie à visage unique

Si l’opération au cerveau est écartée en vertu de nobles principes, on pourrait laisser au violeur récidiviste le choix entre une vraie perpétuité dans un hôpital-prison, et la castration. Mais on s’en garde bien. La castration, même chimique, est une intolérable barbarie nous expliquent les penseurs stipendiés de la nomenklatura.

Violer, tuer et brûler une jeune fille, ce n’est pas de la barbarie. Juste le dérapage d’un esprit tourmenté, nous expliquent les maîtres à penser de la télé. La victime était au mauvais endroit au mauvais moment, bien sûr c’est triste, et maintenant parlons d’autre chose !
Quant aux commissions d’enquête nommées pour calmer la plèbe, elles aboutissemt toutes aux mêmes conclusions : les  juges, les psychiatres et les agents de probation ont fait leur travail correctement. Ni responsables ni coupables. Le corporatisme des uns et les syndicats des autres y veillent. En commençant par présenter des statistiques "prouvant" que les criminels sexuels
multirécidivistes seraient des exceptions rarissimes !

Briser le tabou

Une vraie perpétuité, sans confusion de peines, serait sur une solution acceptable. Mais pour cela il faudrait réformer tout le système. Or le système, alourdi par ses pesanteurs, ses textes kafkaïens et ses préjugés pseudo-humanistes n’est pas réformable.
Badinter & Co nous ont déjà fait le coup en prétendant que la prison à vie serait un chatîment bien pire que la mort. Mais tout le monde sait aujourd’hui qu’en France la perpétuité n’a pas l’éternité devant elle. Et que même si elle retrouvait une place dans les textes, toutes sortes d’amendements et de pressions viendraient rapidement l’alléger.

Attendrons-nous pour réagir que des milices  se livrent à la vendetta ou au lynchage ? Badinter a dit que c’était mal de tuer les assassins. Mais personne, j’entends personne en haut lieu, n’a  encore clamé qu’il était inacceptable pour une société civilisée de ne rien faire et de laisser violenter et tuer des innocent(e)s. Dès lors, vu la tournure des évènements, je vais délibérément briser un tabou en posant une question que beaucoup n’osent plus formuler : l’injection léthale ne serait-elle pas la solution pour sauver toutes les victimes à venir de ces monstres remis dans la nature
par le système ?

La justification de l’abolition de la peine de mort reposait sur le risque d’erreur judiciaire. Mais depuis la police scientifique a fait d’énormes progrès. La balistique, la toxicologie, la médecine légale, la génétique, la dactyloscopie, la spectographie et la spectrométrie, l’analyse chimique des fibres, des poussières et des pollens sont devenues des sciences exactes.
Si le profil ADN permet d’établir qu’on a retrouvé le sperme du suspect dans le vagin tuméfié de la victime, des cellules épithéliales de l’assassin sous les ongles de la victime, et les empreintes des doigts du tueur autour du cou de la victime, doit-on hésiter à condamner ?

Des procédures à revoir

Je vous accorde que la guillotine avec son côté grand guignol heurterait la sensiblerie de nos contemporains. L’injection léthale serait plus adaptée à nos moeurs. Sans haine ni vengeance.
Dans un pur souci de protection des victimes à venir.
Bien sûr, avant d’en arriver là, il y aurait quelques ajustements à apporter. Par exemple décider
que les condamnations criminelles ne pourront plus être prononcées sur la base de l’intime
conviction, trop subjective, mais devront être motivées en s’appuyant sur des preuves matérielles expertisées et contre-expertisées en double aveugle par des labos indépendants.
Parallélement on pourrait alléger le formalisme judiciaire. Ne plus annuler une procédure et remettre en liberté un criminel parce qu’un flic étourdi ou un greffier négligent a oublié de cosigner le formulaire AXB 512. Ce n’est pas une hypothèse d’école !

Combien de victimes seront encore massacrées par des individus qu’on aurait pu enfermer à vie
avant qu’ils montent en puissance dans l’horreur ? Combien de femmes et d’enfants seront torturés et assassinés demain par des psychopathes déja reconnus coupables d’homicides délibérés et remis en liberté ? Le pardon et le rédemption dont on acte la faillite sont-ils encore défendables ? A-t-on jamais donné une "seconde chance" aux victimes ? Quand la société comprendra-t-elle que, par sa mansuétude, elle encourage les monstres à récidiver ?

 

21 réflexions sur « Neutraliser les monstres ! »

  1. Z, d’après divers témoignages historiques, corroborés par des médecins, si la castration mécanique est effectuée après la puberté, l’eunuque peut encore bander.
    Simplement il est stérile. Mais ses perversions sont toujours présentes, amplifiées par la colère et/ou la honte de ne plus être un homme complet.
    C’est pourquoi, aujourd’hui, on considère que le cerveau étant le premier organe sexuel, c’est sur lui qu’il faut agir par voie mécanique ou chimique.
    Les molécules neutralisant toute velléité d’érection sont utilisées pour le traitement des agresseurs sexuels en Allemagne, Belgique, Danemark et Pologne. Ainsi qu’aux USA, en Floride, Géorgie, Iowa, Louisiane Montana, Oregon, Texas et Wisconsin.

    Dans la plupart des cas cités, à condition que le criminel soit d’accord, ce qui est relativement fréquent, son élargissement devient dès lors possible. Sous réserve d’un suivi clinique rigoureux, avec le plus souvent un bracelet électronique pour le suivre à la trace et s’assurer qu’il ne s’approche pas des écoles et des jardins d’enfants.
    Même topo en Catalogne, en Suède et en Angleterre, où on pratique cela à titre expérimental.
    Seules la Russie et la Californie ont décidé que les juges pouvaient rendre ces mesures obligatoires, dès la première récidive.

    La France donne toute latitude au détenu de demander un médicament inhibiteur de testostérone en échange d’une libération conditionnelle, mais ensuite une fois dehors, quoique les textes en disent, personne ne contrôle vraiment le suivi du traitement. Des faits divers tragiques l’ont maintes fois prouvé.
    En 2009 un projet de loi tendant à amoindrir le risque de récidive en donnant au juge le pouvoir de décider du traitement a été rejeté, après le rejet du projet relatif aux sanctions aggravées pour les criminels mineurs.
    Si nos distingués élus avaient encore un reste de conscience, ils devraient souffrir d’insomnies en ce moment !

  2. Le texte et le commentaires sont de la même veine de sérieux et documentés sans conteste. Pour un billet somme toute « d’humeur » c’est une performance!

  3. Bonsoir CHRISTIAN

    La castration chimique peut être une réponse au viol et au meurtre, si on considère le seul aspect hormonal.
    La castration mécanique ? A voir…

    Et si c’était [b]neuronal[/b]…ce qui tendrait à expliquer le taux de récidive, il faudrait alors explorer bien d’autres pistes, et on n’en est pas là.

    Dans un premier temps, la société doit pouvoir être protégée de ces « malades », et nos institutions se révèlent bien trop défaillantes.

  4. Nadine, le dysfonctionnement neuronal peut être « réparé » grâce à des interventions sur le cerveau, modifications mécaniques (lobotomie)ou stimulation par électrodes.
    Aujourd’hui, on sait à peu près cartographier les zones motrices, sensitives, sensorielles, intellectuelles. On sait aussi qu’après un grave traumatisme accidentel ou émotionnel, une personne aimable et joyeuse peut devenir mal embouchée et dépressive, ou une autre qui ne comprenait rien à l’algèbre et était très religieuse virer matheuse et agnostique.
    Et on a guéri des asociaux et des violents, comme on a soigné des schizophrènes et divers troubles mentaux en agissant sur les zones induisant ces comportements.

    Problème : alors que la micro-chirurgie a fait des progrès considérables et qu’avec l’IRM elle permettrait de cibler au micron près l’intervention, la lobotomie et ses variantes sont interdites en France, sauf dans des cas exceptionnels quand la vie du malade ne peut être sauvée autrement. Mais on se fiche bien de sauver les futures victimes d’un fou criminel !

  5. Peine de mort, lobotomie…Sous prétexte de protéger la société vous mettez un doigt ou plutôt le bras entier dans un système de société qui me fait plus froid dans le dos que les plus sordides faits divers!
    Le jour où l’on connaîtra réellement le cerveau, on pourra PEUT-ETRE aller jouer à « Vol au-dessus d’un nid de coucous »; en attendant je suis bien heureuse que ces pratiques soient interdites en France.
    Que le suivi des prévenus et libérés soit à améliorer, je vous le concède. Mais pas dans l’urgence médiatique.
    Que la libération des condamnés à perpétuité soit soumise à des conditions draconiennes, oui mais que l’on condamne directement à perpétuité réelle un adolescent ou un jeune parce que « peut-être qu’il pourrait un jour récidiver », NON.

  6. Les apprentis sorciers du cerveau sont plus dangereux qu’on veut bien le laisser dire. Je suppose que personne ne se souvient des expériences qui ont en lieu à ce sujet du temps de la guerre froide: dans leur quasi-totalité elle se sont terminées dans des asiles psychiatrique ou en Sibérie (pour l’URSS). L’impatience, la certitude orgueilleuse des ersatz de « Menguélé » d’aujourd’hui à ce propos ne me comble pas d’aise pour le moins. La plus extrême prudence, les études préalables, l’observation neutre sans atteinte sur le « sujet » devraient être observées par les neuro-spécialistes de toutes obédiences (psy …, chirurgiens, …logues, …). Moi-même j’ai commencé à étudier il y a un certain temps ce genre d’application: je m’en suis retiré à vitesse grand V quand j’ai compris les résumés des tous premiers effets de certaines manips qu’on me présentait.

  7. Siempre, concrètement, quelle méthode « douce » préconisez-vous pour mettre hors d’état de nuire des criminels, souvent récidivistes, dont on connait l’extrême dangerosité et la probabilité forte qu’ils recommencent une fois dehors ?

    Quant au jeune homme qui a violé, assassiné et fait brûler Agnés, trouvez-vous
    normal que pour sa première agression, un viol prémédité assorti d’actes de torture, juridiquement un crime avec circonstances aggravantes, il n’ait écopé que de 4 mois en centre éducatif ?
    En sachant bien, quoi qu’en disent les média, que la cour d’assises des mineurs ne lui aurait infligé qu’une peine légère « pour ne pas gâcher son avenir » formule consacrée… Sans se soucier de la vie définitivement gâchée de sa première victime.

  8. Zelectron, est-ce une question d’éthique ou de technique ? Refuse-t-on d’avoir recours à la micro-chirurgie pour des interventions au cerveau afin de neutraliser les pulsions des criminels sexuels parce que cela heurte une certaine conception de
    l’humanisme ? Ou bien la science affirme-t-elle que ce n’est pas réalisable dans l’immédiat, malgré les énormes progrès réalisés depuis les années 50 ?
    Dans ce cas, il ne resterait plus que la vraie perpétuité sans confusion de peines, le meilleur moyen d’empêcher la sortie étant d’additionner les condamnations…
    A moins d’avoir recours à l’injection léthale pour les assassins, en sachant qu’il faudra encore des dizaines d’Agnés pour que l’opinion publique soit prête.

  9. [quote]…
    Siempre, concrètement, quelle méthode « douce » préconisez-vous pour mettre hors d’état de nuire des criminels, souvent récidivistes, dont on connait l’extrême dangerosité et la probabilité forte qu’ils recommencent une fois dehors ?[/quote]
    [b]
    La prison à perpétuité,ce n’est pas une méthode douce,au contraire.
    moi je suis pour les méthodes « éducatives » Il faut essayer de leur donner des « repères » ou de voir où est la maladie et les soigner.

    Dans tous ces criminels il y a certes une déficience soit du cerveau,soit de l’éducation,il faut « rééduquer »

    la peine de mort c’est de la vulgaire barbarie![/b]

  10. Siempe, qui est le plus barbare ? L’assassin qui choisit une innocente victime et la torture sauvagement avant de l’occire dans la terreur et la douleur ?
    Ou le bourreau qui, après expertises, procès et voies de recours, élimine proprement et sans souffrances inutiles un être nuisible ? Et, de ce fait, sauve les vies de ses futures victimes…

    L’éducation, on a assez de recul aujourd’hui pour constater que, chez les pervers criminels, cela ne marche pas ! Ces individus retors sont assez manipulateurs pour faire croire aux psy et aux juges qu’ils ont changé afin de recouvrer leur liberté. Avec pour seul objectif de recommencer à satisfaire leurs pulsions une fois dehors.

  11. @Christan,
    plutôt de technique, même si les progrès sont impressionnants, la ruée des as du scalpel dans ce domaine n’est pas de la plus grande nécessité sauf à parader au sein d’une cour d’admiratrices béates.

  12. [quote]Siempe, qui est le plus barbare ? L’assassin qui choisit une innocente victime et la torture sauvagement avant de l’occire dans la terreur et la douleur ?
    Ou le bourreau qui, après expertises, procès et voies de recours, élimine proprement et sans souffrances inutiles un être nuisible ? Et, de ce fait, sauve les vies de ses futures victimes… [/quote]
    Avec tout le respect que je dois aux victimes de meurtres et actes barbares, je vous réponds sans LA MOINDRE HESITATION que le plus barbare est le bourreau et toute la machine judiciaire qui conduit à tuer un homme au nom de la loi.
    Vous rendez-vous compte de ce qu’implique une phrase comme celle-ci:[quote] élimine proprement et sans souffrances inutiles un être nuisible[/quote] Qui peut se permettre de décréter la « nuisibilité » d’un être humain et son extermination programmée???
    Alors oui, je fais partie des gens, comme Mozarine, qui croient que l’on peut et que l’on doit tout faire pour rééduquer et soigner un criminel

  13. Siempre, cela fait 50 ans qu’on essaie de rééduquer les monstres. En vain.
    La quasi-totalité des prédateurs sexuels sont des narcissiques pervers inaccessibles au concept de respect d’autrui, parce que dans une démarche totalement égotiste, ils se servent des autres comme de simples objets mis à leur disposition.

    Et je ne parle pas que de leurs victimes. Les psy et les éducateurs sont considérés comme des outils susceptibles d’accélérer leur remise en liberté, et à qui on dit ce qu’ils ont envie d’entendre et qui les conforte dans leur démarche « humaniste ».

    Dans sa version soft, le pervers narcissique est l’auteur de violences verbales, de harcèlements, de dénigrements systématiques, de manigances sordides pour dominer les autres et/ou obtenir ce qu’il estime être son dû.
    Dans sa version hard, c’est le psychopathe (qui n’éprouve aucun remords pour ses exactions) ou le sociopathe (totalement indifférent aux souffrances des autres)
    Des typologies majeures souvent accompagnées de troubles spécifiques comme le sadisme, le voyeurisme, le fétichisme et/ou la compulsivité dans la répétition des crimes.

    Pour vous paraphraser, vous rendez-vous compte de ce qu’implique votre façon de penser : malgré toutes leurs erreurs d’appréciation passées, et les drames épouvantables qui en ont résulté, les « éducateurs » et les psy pourraient continuer à prétendre qu’un monstre qui a violé et tué plusieurs fois est devenu inoffensif et préconiser qu’on lui rende sa liberté !

  14. Neutraliser le monstre, sans doute, encore faut il l’identifier, en commençant par le définir.

    Quelques individus connaissent des enfances bien terribles, derriére des monstres adultes se cache souvent un passé d’enfant victime. C’est là que nait la part monstrueuse de l’être humain.

    Vous ne pourrez jamais neutraliser la part monstrueuse, qui peut naitre en chaque être humain, ni même jamais être sur que la part humaine peut l’emporter sur la part animale.

    Tout reste question de vécu, de rencontres de circonstances de malchance. L’homme étant capable du pire comme du meilleur.

    La plus part des meurtres, ou abus, on lieu au sein de la famille, dans 80 % des cas. Au nom de l’amour perdu ou du désamour.

    La part divine et la part monstrueuse est en chacun de nous, commençons par l’identifier et la reconnaitre, avant de faire la chasse aux sorciéres et désigner des boucs émissaires, toutefois bien nécessaires, pour canaliser les appels aux meurtres collectifs.

    Une société civilisé accepte cette part d’inconnu, cette part de risque, et fait le pari de la raison au détriment de la passion. On n’est jamais sur de rien…

  15. [quote]
    Une société civilisé accepte cette part d’inconnu, cette part de risque, et fait le pari de la raison au détriment de la passion. On n’est jamais sur de rien…
    [/quote]
    Tout à fait, Singulier.
    [quote]les « éducateurs » et les psy pourraient continuer à prétendre qu’un monstre qui a violé et tué plusieurs fois est devenu inoffensif et préconiser qu’on lui rende sa liberté ! [/quote]
    Personne n’a les connaissances nécessaires pour savoir qui récidivra à coup sûr ou non. C’est la part d’ombre de chaque humain, c’est ce qui en fait sa complexité.
    Qui décidera selon vous, Christian ,de la PART de monstruosité « acceptable » qui est en chacun de nous, et de celle qui mérite la mort ou la prison perpétuelle?

  16. Singulier, désolé, je compatis aux souffrances des victimes et à la détresse de leurs familles plus qu’aux éventuels problèmes personnels que l’assassin a pu
    connaître… Lesquels, en aucun cas, ne sauraient constituer des circonstances atténuantes !
    L’inversion de l’émotion est une technique de manipulation des foules qui ne fonctionne plus.

  17. Siempre, un homicide prémédité assorti de tortures pour satisfaire des fantasmes, ou une agression préméditée, sexuelle ou crapuleuse, sur une personne ne pouvant se défendre (enfant, vieillard, handicapé…) ou un crime d’opportunité suivi d’une récidive du même ordre ou pire, devraient suffire à établir la monstruosité d’un assassin.
    Ce sera à la loi d’en décider et surtout de fixer des règles très strictes pour les expertises, après avoir écouté l’avis des criminologues.

    Sur un plan concret, cela pourrait se traduire par une annulation des délais de prescription, une suppression de la possibilité accordée à l’administration de réduire le quantum des peines décidées par les jurés d’assises, et une abrogation de la confusion de peines.
    Le criminels multirécidivistes arriveraient vite à un total d’années de prison
    supérieur à une vie humaine.

  18. [quote]Le criminels multirécidivistes arriveraient vite à un total d’années de prison
    supérieur à une vie humaine.
    [/quote]
    Comme aux USA où l’on peut cumuler deux siècles de peine!!! Ubuesque!!

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