Autre oubliée de cette campagne présidentielle, "Nathalie Arthaud", professeur d’économie et de gestion, ne porte pas de "Rolex" et n’ira pas manger dans les restaurants huppés des "champs Elysées". cette militante communiste se présente comme une candidate modérée et présente un programme tout à fait cohérent et réalisable. Proche des travailleurs la digne remplaçante d’Arlette Laguillier, aux commandes de « Lutte Ouvrière », ne perd pas son temps en attaques incessantes contre ses concurrents directs que les médias désignent déjà comme vainqueurs vraisemblables. Chose incompréhensible, la France, qui compte tout de même beaucoup plus de travailleurs à faible revenus que de riches parvenus, ne vote pas en masse pour une personne de leur milieu modeste qui, et c’est une certitude, tentera réellement de faire bouger les choses dans les domaines sensibles, comme l’emploi, la fuite des capitaux, le salaire minimum et la réduction des écarts entre classes sociales.
Son principe de base est légitime. Faire payer le déficit de l’état français aux banques qui sont responsables de l’endettement de nombreux pays dont la France et qui non content de récupérer des aides de l’état et des français, continuent de payer largement leurs Traders.
Le reste de son programme est édifiant avec une foule de propositions intéressantes comme pour l’agriculture qui a besoin de fixer elle-même ses prix de vente en fonction de son coût de production et pour qui elle préconise une juste réduction des marges de la grande distribution – pour la délinquance et la sécurité dans le pays, elle souhaite enrayer l’appauvrissement de la France en s’attaquant au chômage et en augmentant tous les bas salaires pour que cette tranche de la population ne tombe pas dans une pauvreté qui engendre violence et petite délinquance car la vrai délinquance se retrouve au plus hauts niveau, avec les abus de bien sociaux, les emplois fictifs et les détournements de fonds public – sur le sujet sensible de l’immigration, le problème n’existe pas pour force ouvrière qui situe dans la même classe sociale les travailleurs étrangers que l’on exploite à tour de bras avec comme moyen de répression le chantage à l’obtention de titre de séjour et les travailleurs français qui travaillent dur pour un « smic », devenu trop bas – pour la gestion des quartiers populaires, il faut assainir les logements devenus insalubres et augmenter le pouvoir d’achat de leurs habitants pour sortir ces « ghettos » de la misère qui construit des zones de non droit