Mi décembre,  alors que tous les médias de  France et d’Europe  potinaient  à grand renfort de suppositions  sur  la romance d’amour de Carla- Nicolas, j’ai eu la conviction que la demande officielle de  mariage  faite à Monsieur Sarkozy par l’élégante  Namu était  restée sans réponse. Après enquête tout parait encore possible pour Namu qui ne désespère pas de devenir dans un pays ou un autre « Prima Donna »

Si en occident les évènements de la  vie privée et publique  des Chefs d’Etat  et leur incursion dans le monde du spectacle donnent  régulièrement  lieu à des informations officielles, et que les citoyens en principes peuvent en parler librement, la fonction présidentielle en Chine  s’exerce sous la  protection d’une censure institutionnelle, et les journalistes et les médias n’on aucun intérêt  à s’écarter de la stricte reproduction des communiqués officiels, sous peines de sanctions qui peuvent aller dans le meilleur des cas jusqu’à la « mise au placard » à perpétuité, je vous laisse imaginer le pire.

La fonction présidentielle et ministérielle, de même que les vies privées du chef de l’Etat et des dirigeants chinois, reste sous le sceau du secret absolu, du domaine du tabou, ils n’en dévoilent que ce qui est  respectable et présentable, civilement et politiquement correct, selon les valeurs et  la doctrine du parti.

Il n’est d’ailleurs pas dans les habitudes des Chefs d’Etat et des dirigeants chinois d’exposer leur  privée, aucun d’entre eux  ne risque de  mettre en scène,  comme un vulgaire people,  son  quotidien ordinaire ou extraordinaire, le pouvoir et  le parti  qui contrôlent  leur  conduite et leur image ne le tolérerai pas, et aucun dirigeant censé ne saurait prendre le risque d’exclusion et de bannissement  immédiat en  affichant,  en naturel ou sur les magazines, ses plaisirs frivoles, et ses  « émotions amoureuses et leurs démonstrations »

 En dehors de cette censure étatique et fonctionnelle,  certains citoyens chinois, comme notre charmante Namu peuvent en utilisant les moyens de communications en vigueur dans leur pays, s’exprimer sur  différents sujets,  à condition de ne pas s’épandre sur le Chef de l’état, les dirigeants, le Parti, et sur  les affaires politiques intérieures et extérieures  de l’Etat Chinois

En France la diffusion de la vidéo  de Namu a donné lieu à  des  réactions amusées, humoristiques. Personne n’a manqué de souligner l’originalité de la demande en mariage  de  cette extravagante beauté, en longs cheveux noirs et costume traditionnel chinois. La personnalité  glamour de l’entreprenante Namu, son passé et ses espoirs d’avenir, ont  pendant un certain temps intéressé de  nombreux internautes, et certains même  ont fait des articles sur leur blog ou site, pour souligner l’originalité de son propos, ses attitudes sexy, son pudique dévoilement d’épaules, ses minauderies et  le son de sa jolie voix.

C’est tout autrement que les Chinois ont réagi en Chine. la vidéo de la chanteuse Namu ex mannequin,  reproduisant  sa déclaration d’amour et sa demande en mariage à Monsieur Sarkozy a été copiée, piratée et diffusée un nombre de fois incalculable  par les sites chinois et  y compris même par le site de la télévision centrale chine.

Il faut croire que les chinois  ne plaisantent  sur  la bagatelle,  car un concert impitoyable s’est  de toutes parts élevé  en Chine contre sa téméraire apparition  sur la toile !  

Les  internautes chinois  indignés et blessés dans leur nationalisme sont unanimes à la condamner  : « Il faut lui retirer sa nationalité chinoise, elle fait perdre la face à notre pays  » disent les uns, « Elle doit se suicider, elle a confondu la face avec les fesses et fait honte à la Chine »,  disent les autres ,  et certains vont jusqu’à supposer qu’ « elle  ne doit pas être chinoise mais  japonaise »  ce qui s’apparente à un certain mépris quand on connaît l’état d’esprit des chinois modernes  par rapport aux Geishas.

 D’autres franchissent les limites de la décence :  « Cette femme est une poubelle » d’autres encore  s’adressent à elle en l’insultant «Namu, ce n'est pas la peine de te déshabiller, même si tu te montres nue, aucun b…. l  français ne voudra de toi », et certains vont même jusqu'à critiquer  son physique et ses capacités : « Elle a dû être nourrie avec de la m….pour être aussi laide, elle n'est bonne qu'à nourrir les cochons ».

Bien sûr quelques fans de l’amoureuse la soutiennent  et déplorent le manque d'humour général.

 Quelques autres, très rares saluent l'opération de communication  de Namu : « Elle fait tout ça pour faire parler d'elle…et elle a vraiment atteint son but ».

Certains avec une  philosophie teintée de moquerie  remarquent : « La forêt est vaste, on y rencontre toutes sortes d'oiseaux…… »

Tant de croassements avec si peu de doux chants d’oiseaux, ont conduit l'agence de presse officielle « Chine nouvelle » à publier deux dépêches sur son site en chinois, l’une reproduisant l’interview accordée à l’époque par Namu à « Aujourdhuilachine » (voir le site), l’autre pour regretter et temporiser le manque d’humour et l’intolérance des internautes chinois.

« Chine Nouvelle » a interrogé Namu, actuellement en déplacement  à Hong Kong sur le sens de sa demande de mariage adressée à Nicolas Sarkozy, sans toutefois la questionner sur la réponse éventuelle, discrétion oblige.

 En réponse toujours aussi charmante et sûre d’elle, Namu a fait savoir  que les Français sont fous d'elle et qu'on la surnomme désormais « la fiancée du président ». Quand à son amour pour Nicolas Sarkozy : « C'est pour moitié une plaisanterie et pour moitié mes vrais sentiments », répond-elle.

Ce dont elle ne doute pas c’est qu’elle est « réellement faite pour être une première dame ».

Pourquoi pas ?

Beaucoup d’autres dames ont eu  et  ont encore la même certitude, tant que notre séducteur hexagonal n’est pas remarié officiellement, tous les espoirs sont permis ! Et un mariage n’est pas garanti sur sa durée ….

ooOoo

 En attendant NAMU qui conjugue avec bonheur beaucoup de talents,   assure la promotion de son livre autobiographique, «Adieu au lac Mère» (Calmann-Lévy) un livre passionnant  qui nous éclaire sur les traditions de son pays de naissance, le « Moso » perché à 2700 m.,  dans les montagnes du Yunnan, à la frontière sino-tibétaine.

Le Moso appelé par les chinois « le Pays des filles »  où le femmes sont Chefs de Familles et choisissent leur partenaire. La société Moso issue d'une communauté himalayenne, pratique la tolérance, le respect d’autrui et l’aide collective.

A la  lecture de cet ouvrage qui surpasse et de loin en sensationnel, ceux des ouvrages consacrés à l’ex et copines de qui vous savez, vous découvrirez  l’enfance et l’adolescence  hors du commun de la  célèbre chanteuse et mannequin chinoise qui vit aujourd’hui entre Pékin, Rome et San Francisco .