Un peu d’histoire !
L’anglais est né d’un dialecte anglo-saxon enrichi de termes issus du latin, du vieux norrois (langue germanique à l’origine des langues scandinaves) et de l’anglo-normand.
Sous l’Empire britannique, la langue anglaise a également adopté des mots venus d’Inde, d’Afrique du Sud et d’Amérique du Nord.
Aujourd’hui, le vocabulaire anglais compte plus d’un million de mots avec des emprunts à plus de 50 langues.
Où parle-t-on l’anglais déjà ?
C’est bien sûr aux États-Unis que l’on parle le plus l’anglais (260 millions de personnes), puis viennent le Royaume-Uni (60 millions), le Canada (20 millions), l’Australie (15 millions), la Nouvelle-Zélande (3,9 millions), l’Irlande (3,7 millions) et l’Afrique du Sud (3,6 millions).
Mais l’anglais est souvent aussi la seconde langue officielle de très nombreux États, comme c’est le cas du Zimbabwe (12 millions), de la Jamaïque (2,6 millions) ou encore de Hongkong (6 millions).
L’influence de l’anglais dans le monde…
L’anglais, vous le constatez tous les jours, est une langue utilisée dans des tas de domaines, particulièrement dans le sport, l’informatique, les télécommunications, l’économie et les échanges internationaux.
La plupart des travaux scientifiques et technologiques dans le monde sont même publiés en anglais !
On peut dire que c’est la principale langue de référence et d’échange sur la planète.
… et sur le français !
C’est un peu l’histoire du village gaulois qui tente de résister encore et toujours à « l’envahisseur » anglo-saxon. Avec plus ou moins de bonheur, d’ailleurs… Il y a bien quelques tentatives pour remplacer des anglicismes introduits dans l’usage courant ou dans les langues technique et scientifique : progiciel et software, ainsi que baladeur et walkman cohabitent plutôt en bonne intelligence.
Mais utilisez-vous vraiment le mot bouteurs pour parler des bulldozers sur les chantiers et achetez-vous vos meubles en prêt-à-monter (kit) ?
Enfin, certains mots sont totalement passés dans le langage courant : faire son jogging le matin, travailler pour une start-up, passer un casting… Sans parler des mots anglais introduits au beau milieu des phrases de français, style c’était hyper hard ou ça va faire vraiment just !
Sans oublier que quasiment un mot anglais sur deux vient du français (ex: mushroom vient de mousseron,…), certains sens ont bien sûr dévié, ce n’est donc qu’un juste retour des choses que d’accepter les anglicismes quand ils n’ont pas d’équivalents en français.
Best regards, Fabisabe
Merci de votre passage, Fabisabe 😉
Regards